Arrestation du patron du MRC:Kamto sera bientôt libre : c’est une certitude. Mais plus jamais, nous ne devons reculer face à de véritables « fainéants »
La meilleure chose qui soit arrivée à Maurice Kamto
Je constate, une fois de plus, le défaitisme de nombreux Camerounais. Qui peut croire que l’arrestation de Maurice Kamto et ses compagnons soit une mauvaise chose pour le leader du MRC ?
Comme les Gbagbo hier, Mandela, Mugabe…la prison est une telle sorte de passeport pour la réussite à une élection présidentielle, que Kamto et ses soutiens devraient féliciter le ciel d’avoir mis à la tête du pays, un homme aussi vide que Paul Biya.
Qu’est ce que ce dernier peut faire d’un Maurice Kamto en prison ? Il se rendra compte rapidement qu’il s’agit là d’un « colis » des plus encombrants, dont il faudrait se débarrasser au plus vite.
Oui, je l’affirme, jamais Maurice Kamto ne subira le sort des Mendo Zé, Atangana Mebara, Marafa Hamidou, Abah Abah… ce n’est pas le même calibre et c’est pourquoi il SERA LIBRE RAPIDEMENT
.
Bien que n’étant ni membre de MRC, ni fan absolu de Maurice Kamto, je pense que dès demain, tous les démocrates, tous ceux qui aiment ce pays, doivent s’unir, mettre les moyens intellectuels et matériels, pour qu’une pression nationale et internationale s’abattent sur les vieilles épaules de Paul Biya, afin qu’il sache qu’il y a des limites à ne pas franchir.
Qu’il sache que lorsqu’on a un bilan aussi famélique que le sien, on doit se montrer discret ; très discret.
Chacun doit prendre sa part : dès demain, je vais prendre contact avec les principaux responsables du MRC et du SDF, pour proposer des voies et moyens nécessaires pour contraindre le régime à reculer. Chacun de nous doit mettre sa main à la poche pour que l’imposture, la sauvagerie, la barbarie…qu’on a vu hier et ce weekend, ne se répètent plus.
Kamto sera bientôt libre : c’est une certitude. Mais plus jamais, nous ne devons reculer face à de véritables « fainéants », qui au lieu de travailler à construire ce pays, le pille en se moquant des citoyens.
Benjamin Zebaze