De retour de France encore, malade et peut être atteind de Corona, CAVAYE YEGUIE Djibril defie le Ministre de la santé et refuse une mise en quarentaine.

0 441

Nous avons été été informés du retour de l’honorable CAVAYE YEGUIE Djibril au Cameroun le Samedi 14 Mars 2020, apres un séjour privé en France. Nous lui souhaitons un bon retour.
Toutefois, afin de se conformer aux recommandations des Ministres des Relations Extérieures et de la Santé Publique, visant à limiter la propagation du COVID-19;
Nous invitons l’honorable CAVAYE YEGUIE Djibril à présenter un test négatif au COVID
-19 tel que prescrit par le MINREX ou à observer une période de quarantaine de 14 jours tel que prescrit par le MINSANTE,période au cours de laquelle il ne se rendra à aucun endroit populeux.
En rappel, pour les 4 cas de COVID-19 enrégistrés au Cameroun, les porteurs ont été contaminés à l’étranger.
Par ailleurs, cette maladie sans traitement clairement identifié a été déclarée pandémie par l’organisation mondiale de la santé ( OMS).
La situation est tellement confuse que des pays plus avancés que le notre en matière de prise en charge ont adopté des mesures conservatoires drastiques pour proteger leurs populations.
Les USA ont interdit l’accès aux voyageurs en provenance d’Europe, la France a fermé les écoles pour une durée modulable, pareil en Italie, et en Allemagne, pour ne citer que ceux là.
La situation est donc sérieuse et sans verser dans la psychose, nous devons en prendre toute la mesure de la gravité.
Ainsi donc, considérant qu’exposer des centaines de parlementaires à des risques de contamination serait une injustice notoire aux conséquences potentiellement dangeureuses,
Nous invitons les MINREX et MINSANTE chacun en ce qui le concerne à veiller au stricte respect de leurs prescriptions pour tous les voyageurs des vols suspectés, et pour l’honorable CAVAYE YEGUIE Djibril dont l’agenda est bien connu en particulier.
C’est un problème de santé publique, aucune légèreté n’est à tolérer.
Anne Féconde NOAH
Porte parole de Cabral LIBII

Lire aussi:   Cameroon’s anglophone war, part 1: A rifle as the only way out
commentaires
Loading...