Garga Haman Adji: lorsque la jalousie et l’incapacité fait école. Bientôt il accusera le président élu d’avoir enceinté sa femme menoposée….
Dépassés, déphasés, il ne se passe plus de jour au Cameroun ou on n’enregistre pas de sorties des policitiens, des pseudo- journalistes et pseudo-profeseurs d’universités de tout acabit, certains jeunes d’autres moins jeunes, d’autres âgés. Ils surffent tous sur la détestation du président élu le Pr. Maurice Kamto. On a vu Messanga Nyamding à l’oeuvre, Shanda Tonme, Ernest Nana Obama et bien d’autres….
Le dernier en date et non le moindre n’est rien d’autre que Garga Haman Adji éphemère ministre de Biya, et président d’un parti dont on ignore quant a eu lieu le dernier congrès. Sa sortie sur les plateaux d’un journaliste connu et reconnu pour ses thèses tribales a même fait pouffé de rire les cameramens qui enregistraient cette emission. Au rythme où vont les choses dans le triangle national, ne soyez pas surpris de voir ou d’entendre que le président élu a enceinté la femme menoposée d’un de ces politiciens élimés par le temps, sans idéologie et foncièrement malhonnêtes. Quand les grand père comme M. Garga Haman Adji n’ont plus honte alors on peut dire que le Cameroun est vraiment foutu. Ainsi va la déchéance de la république…
Ponmie Ruben Ernest
Lisez vous mêmes ci-dessous ce qui a bien poussé cet ex- ministre Biya aux propos contradictoires qui traduisent très bien sa déchéance.
MDCC Accusation: Garga Haman Adji déclare que Maurice Kamto a copié le programme de l’ADD, son parti politique
L’ancien ministre de Paul Biya fustige le choix du leader du MRC de contester les résultats de l’élection présidentielle de 2018 et lui suggère de «revenir à la raison».
Garga Haman Adji, l’ancien ministre de la Fonction Publique et du Contrôle de l’Etat de Paul Biya, est intervenu sur la télévision Bnews1 dans la soirée du 24 mai 2021. L’invité du programme «Obama Time» a répondu aux questions en rapport avec Maurice Kamto, le leader du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Evoquant son comportement à la suite de l’élection présidentielle de 2018-que Kamto jure avoir remportée -, le président national de l’ADD (Alliance pour la Démocratie et le Développement) considère que son collègue de l’opposition est «un faux deuxième» qui «fait des histoires». Il demande à l’universitaire d’«être réaliste». Il ajoute: «Kamto doit revenir à la raison. Ce n’est pas la gueule qui fait passer. Et aujourd’hui, il est en train de ruiner l’âme de ceux qui le soutiennent. Il est en train de créer un problème ethnico-social au Cameroun». Garga Haman reproche aussi au président national du MRC l’option du boycott des élections législatives et municipales de 2020.
Garga Haman Adji a aussi raconté une de ses rencontres avec Maurice Kamto. Il a fait savoir que l’universitaire était arrivé chez lui un jour pour lui signifier son intention de militer au sein de sa formation politique. Un subterfuge selon lui. «Je m’excuse, Kamto va me suivre, mais il est venu ici prendre mon programme. Quand il créait son parti, cela veut dire qu’il est venu après moi, il m’a réclamé sous la conduite d’Haman Mana, votre confrère, pour dissimuler qu’il veut adhérer à l’ADD et qu’il lui faut les documents. Il disait: «vraiment votre parti m’intéresse, mais je manque la documentation. Et moi, statuts par ici, programme national par là…Et comme par hasard, tout professeur agrégé qu’il est, il a oublié de lire la dernière page de mes bouquins qui sont imprimés par les grandes éditions qui sont basées à Tsinga. Et il est parti amener son programme farfouillé chez le même éditeur qui est décédé. Celui-ci me dit: «mais j’ai un problème, est-ce qu’on peut se voir ?» Il vient et m’en parle je lui dis: «va imprime , il va s’emmêler les pédales» Et comme par hasard un jour je me suis filmé avec mon éditeur qui est devenu aussi l’éditeur de Kamto», relève le président de l’ADD.
Lorsque l’on lui demande s’il peut prouver ses dires, il répond: «Si vous êtes quelqu’un qui sait analyser, allez prendre le peu de programmes et de statuts qu’il a et vous le lisez. Le mien a été imprimé en 2004. Le sien c’est après. Demandez aux grandes éditions. Il est venu normalement avec une telle ouverture d’accueil et de visite. J’aurais pu le revoir une autre fois, je ne l’ai revu qu’à la veillée mortuaire de feu Yontcha Jacques. Je ne lui en ai jamais parlé. Chacun sait ce qu’il y a derrière».
Source: MDCC