La crise anglophone est loin d’être terminée,quand on parle de crise anglophone on sous-entend une crise de la
gouvernance administrative et politique au cameroun.Le cameroun disons le très clairement, n’a jamais su gérer
ses minorités,qu’elles soient anglophones ,Bororos,Boum, ou Baka. Il y a ce que je vais appeler le syndrome de la minorité qui influe de fait sur celle-ci par rapport à une majorité donnée – dans le cas du cameroun elle est
francophone.Pour bien comprendre ce que je dis,il suffit de voir comment l’allemagne fédérale a géré la reunification : par un mécanisme politique subtil et bien pensé,Helmut Kohl a reussi a tuer tout irrédentisme Est Allemand dans l’oeuf en propulsant Angela Merkel l’actuel chancelière au devant de la scène politique ,une situation qui arrange tout le monde aujourd’hui la preuve,la chancelière a été récemment réelue.Gerer une minorité c’est aussi lui donner sciemment/volontairement et dans la mesure du possible le pouvoir de décision suprême.La crise anglophone telle que nous la connaissons aujourd’hui est une crise qui ne découle pas seulement d’une escroquerie politique grotesque,elle est aussi la résultante d’un manque de vision politique à long terme d’amadou Ahidjo et de Biya qui tous les deux,ont joué avec le feu(jeu de la france),mettant ainsi en péril une unité nationale volontaire,fraternelle, chèrement aquise .Comment rectifier le tir? Nous pensons que tout reste encore ouvert,les anglophones sont bel et bien des camerounais comme tous les autres et sont impreignés de la camerounité.La sortie de la crise ,nous le pensons sincèrement, passera absolument par la reinstauration du fédéralisme qui obeira à un redécoupage térritorial qui tue tout relent de repli identitaire .Le fédéralisme est une chance pour le cameroun.Le fédéralisme n’est pas la sécession,il n’est non plus le tribalisme,il est l’invitation à une meilleure gouvernance,à un meilleur vivreensemble,
et à redoublement d’ardeur au travail dans l’unité et dans la cohésion nationale.Nous pensons que cette
crise perdure par la volonté de ceux qui veulent perpétrer un nouveau coup d’état politique qui mettra à coup sûr
l’unité national en danger, et ainsi de pérénniser cette crise dans le temps et l’espace.
par Kamarade Emile
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