La question a été abordée au cours d’une séance de travail tenue le jeudi, 09 février 2018, au siège de la CNPS à Yaoundé, entre le patron de l’organisme et des consultants nationaux et internationaux. Le DG CNPS prône la concertation entre les acteurs du développement
Dans le cadre de la coopération Cameroun-PNUD, le directeur général de la CNPS a reçu dans son cabinet, la délégation constituée de Martin Matthew et Francis Andrianarison du PNUD, et Loïc Chedjou du MINEPAT, de 15h45 à 16h30.
Les échanges ont porté sur la stratégie d’investissement des fonds de la CNPS pour financer le développement au Cameroun. De prime à bord, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame a déploré l’absence de concertation entre les investisseurs institutionnels et le gouvernement, pour la mise en place des mécanismes de financement du développement au Cameroun.
Toutefois, chaque année, pour le financement du développement au Cameroun, le conseil d’Administration de la CNPS prévoit le financement des projets porteurs dans le budget ; c’est-à-dire, ceux qui sont économiquement rentables, et socialement utiles. Des prises de participation sont effectuées dans certaines entreprises en création ou existantes, à condition que : leur taux de rentabilité soit supérieur ou égal à 8%, le recrutement du personnel féminin soit au moins à 20%, la structure paye régulièrement ses impôts et ses cotisations sociales, la création des emplois soit effective, etc. Entre autres actions de financement, la CNPS procède à des dépôts à terme dans les banques, participe aux emprunts obligataires, et investit dans l’immobilier.
Les consultants reçus par le DG CNPS le 8 février 2018
Loïc Chedjou du MINEPAT, Francis Andrianarison du PNUD, et Martin Matthew
Le directeur général a par ailleurs déclaré qu’en ce qui concerne le plan stratégique 2018-2022, « la CNPS est prête à injecter près de 100 milliards de FCFA pour le financement du développement au Cameroun, soit une augmentation conséquente de près de 60 milliards par rapport au plan stratégique 2013-2017 ».
Il a enfin émis le souhait de voir une synergie entre les investisseurs institutionnels et le gouvernement, ainsi que « l’instauration des rencontres annuelles entre ces acteurs, afin de mobiliser davantage l’épargne et la rendre plus utile ». Il s’agit de mobiliser l’épargne nationale pour le développement national.
Le Service de la Communication/DECT
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