Une main basse du régime Biya sur le fonds « Cameroon-Survival Initiative » de Maurice Kamto sera un geste de criminalité inqualifiable contre la population du Cameroun
À l’instar du reste du monde, le Cameroun entier et son peuple sont présentement en guerre contre un ennemi commun, la pandémie du siècle, bien nommée « COVID-19 », qui les frappe de plein fouet.
Contrairement aux autres pays du monde, la population du Cameroun est abandonnée à son triste sort au front de cette bataille existentielle par son commandant en chef de facto, le soi-disant Président de la République Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo. En effet, le dictateur de fait du pays, Paul Biya, est porté disparu depuis la première minute du déclanchement de la pandémie du COVID-19, apparemment retranché et confiné par peur d’attraper cette maladie, dans son village natal de Mvomeka’a au sud du pays, abandonnant le peuple à la cruauté de la pandémie.
Depuis lors, Paul Biya ne s’est plus jamais adressé à la population du Cameroun ni en personne, ni par la télévision, ni par la radio, ni par les réseaux sociaux, confirmant de ce fait son abandon du poste de chef de l’État camerounais et sa désertion.
La population désœuvrée et appauvrie est non seulement abandonnée à son triste sort au front de la guerre, mais surtout, elle y est abandonnée sans ressources et sans armes de combat par son déserteur en chef. En effet, le Cameroun sans commandant en chef entre dans cette guerre les mains liées, sans équipements sanitaires requis dans les hôpitaux, et sans le personnel médical formé pour opérer ces équipements de pointe.
Pour illustrer l’impréparation du pays à mettre en place dans l’urgence les mesures et les moyens pour protéger la population de près de 30 millions d’âmes, nous constatons que le Cameroun tout entier dispose de moins de 50 lits de soins intensifs munis de respirateur pour soigner les patients atteints gravement par la COVID-19. C’est cette réalité qui nous rattrape après plus de 38 années de pouvoir sans partage du dictateur omnipotent.
La nature ayant horreur du vide, le leader du parti politique dénommé Mouvement de la renaissance du Cameroun (MRC), le Professeur Maurice Kamto a mis sur pied le fonds « Cameroon-Survival-Initiative » afin de venir en aide à la population en cette période difficile, après le constat et la démonstration de la désertion du dictateur. Ce Fonds a connu instantanément l’adhésion enthousiaste des Camerounais qui continuent à y contribuer massivement.
Face à une telle menace à son existence, chaque peuple du monde a toujours serré ses rangs en une forme ou une autre d’union sacrée, afin de maximiser ses ressources pour lutter contre l’ennemi commun qui attaque la nation.
Cette union sacrée se déploie et se matérialise en temps de guerre non seulement par une trêve temporaire des combats de politique politicienne, mais également, et surtout par l’avènement d’un climat social apaisé et volontariste qui est favorable aux actions libres et sans entraves de chaque strate de la société pour mobiliser et déployer librement sa part de ressources complémentaires à celles de l’État, face à cette lutte pour le salut national.
Ainsi, l’union sacrée du peuple camerounais en ce temps délicat de sa guerre existentielle contre la pandémie du COVID-19 impose que l’État du Cameroun laisse prospérer chaque initiative privée qui concoure à sauver des vies camerounaises, quelle que soit sa provenance; il en va de la survie du peuple camerounais. Plus il y aura de sources diversifiées de financement, mieux ça sera. Si l’État du Cameroun qui de toute évidence ne peut résoudre seule cette situation agit autrement, il aura démontré ce faisant sa nature criminelle et étalé son manque de respect à la vie des Camerounais. La population du Cameroun ne pourra jamais ni oublier, ni pardonner un tel comportement criminel du régime en place de facto.
Malheureusement, depuis sa cachette, le dictateur déserteur Paul Biya est en train de mobiliser toute la force de l’État pour mettre fin au Fonds « Cameroon-Survival Initiative » de Maurice Kamto, au profit du sien qui est boudé par les Camerounais. Telle est l’essence de la sortie très médiatisée du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji, du 7 avril 2020 durant laquelle il a péremptoirement interdit aux Camerounais de contribuer au Fonds « Cameroon-survival Initiative » et les a invités à contribuer uniquement au Fonds boudé par la population, mis en place par le dictateur fuyard.
Cette sortie du ministre de l’administration territorial attaque l’union sacrée des Camerounais à plusieurs titres, dont en particulier les deux suivants :
- Contrer l’initiative d’un autre parti politique au profit du sien est un geste éminemment de politique politicienne, contraire à l’esprit de l’union sacrée;
- Entraver également la libre mobilisation et le libre déploiement des ressources complémentaires à celles de l’État pour sauver le maximum de vies camerounaises est en opposition avec l’esprit de l’union sacrée en ce temps de guerre.
Cette tentative de sabotage du projet, ô combien salvateur et bienvenu du Président Maurice Kamto par le ministre Atanga Nji intervient au moment où le Fonds similaire mis en place par le régime du dictateur déserteur Paul Biya, bat de l’aile, car les camerounais, fort des exemples de levées de Fonds passées qui ont été escroquées par le mêmes régime en place, préfèrent plutôt contribuer avec enthousiasme au Fonds créé par Maurice Kamto, qui inspire plus de confiance à la population.
Les Camerounais sont dorénavant avisés et ont tout à fait raison de s’abstenir de contribuer à toute levée de Fonds lancée par le régime de Paul Biya Bi Mvondo, et pour causes :
Une rétrospective du passé nous apprend qu’une multitude de levées de Fonds initiées par ce régime, supposément pour une bonne cause nationale, se sont soldées par la disparition sans trace des Fonds collectés, sans qu’aucun destinataire respectif de ces quêtes ne reçoive le moindre sou et sans aucune reddition de compte.
Tout récemment, au mois de juin 2018, le régime Biya a escroqué les Camerounais à travers une méga levée de Fonds abusivement dénommé «Plan d’assistance humanitaire d’urgence» de 12, 7 milliards de F CFA supposément pour venir en aide aux populations des régions du nord-ouest et du sud-ouest, victimes du génocide Anglophone toujours en cours. Cette levée de Fonds a abusé de la générosité des Camerounais des quatre coins du pays qui ont contribués massivement pour aider leurs compatriotes Anglophones, victimes des massacres et de la guerre déclarée par le régime Biya lui-même. Ce Fonds a été gérée dans une opacité totale sans aucun bilan des contributions et sans qu’aucun compte rendu de l’utilisation des Fonds récoltés n’ait été présenté aux camerounais !
En 1994, en soutien à l’équipe nationale de football du Cameroun en vue de sa préparation pour le Mondial de football organisé alors aux États-Unis d’Amérique, la somme de plus d’un milliard de francs CFA de l’époque avait été cotisé par le Cameroun tout entier pour l’équipe nationale dans le cadre de « l’Opération coup de cœur » sous l’initiative du régime Biya. Cette importante somme d’argent qui avait été ainsi collectée au cours de cette opération n’est jamais parvenue à ses destinataires, les joueurs de l’équipe nationale de football. L’image de marque de notre pays fut atrocement traînée dans la boue et notre pays devint la risée du monde entier lorsque les joueurs Camerounais furent obligés de grever en plein match de la coupe du monde de football, pour leurs primes impayées.
Avant le fiasco de la levée de Fonds du Mondial de football de 1994, il en fut pareil de la levée de Fonds collectés au Cameroun et dans la communauté Internationale en 1986 par le régime Biya, supposément pour aider les victimes et refugiés de la catastrophe qui résulta de l’explosion des gaz toxique du lac Nyos , survenue dans la province du Nord-Ouest, le 21 août 1986. Le fait que les Fonds ne parvinrent jamais à leurs destinataires, les réfugiés déplacés par cette catastrophe naturelle, permet de comprendre à suffisance la nature mafieuse et peu scrupuleuse du régime en place à Yaoundé et surtout que cette nature ne date pas d’hier.
Pour justifier ses manœuvres de sabotage du Fonds de Maurice Kamto, le régime Biya invoque la soi-disant légalité républicaine, une sorte de camisole de force hitlérienne, à l’instar des lois Nazies utilisées en Allemagne durant la deuxième guerre mondiale pour réquisitionner indûment les biens de Juifs, sous de fausses représentations. Ceci nous permet d’affirmer haut et fort, que les lois immorales dans une dictature ne valent absolument rien, même pas la feuille de papier sur laquelle elles sont inscrites.
En effet, à l’instar de la dictature bananière et génocidaire de Paul Biya qui est en place au Cameroun en ce moment, les régimes ignobles de l’Allemagne Nazie, de l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, du Cambodge des Khmers rouges du dictateur Pol Pot, pour ne citer que ceux-là, avaient eux aussi des lois. Cela n’a pas empêché que ces régimes soit vomis et combattus par toute l’humanité. Autrement, les lois insensées et immorales mises en place dans un pays par un régime illégitime et dictatorial valent zéro. Ces lois ne sauraient être utilisées pour priver le peuple camerounais des ressources dont il est atrocement en manque pour sa survie en ce moment de pandémie.
Le perdant dans cette posture irresponsable et criminelle du régime du dictateur Paul Biya, déserteur du poste de leader de fait du pays durant une guerre, reste le peuple camerounais ainsi doublement abandonné à lui-même : abandonner par le dictateur qui a fui le poste usurpé de commandant en chef en pleine guerre, et abandonné à cause de la menace du régime qui concentre son énergie à entraver et nuire aux initiatives des bons samaritains locaux qui pourtant veulent venir en aide à leur population. Pourquoi s’en étonner puisse que la gouvernance et l’exercice illégitime du pouvoir par M. Biya et ses créatures se résument exclusivement à la jouissance et non à l’obligation de servir le peuple qu’ils prétendent représenter. Tout ce qui ne s’apparente pas à de la jouissance est confié à des factotums qui prendront tout le blâme des échecs et des errements de 38 ans de dictature et de navigation à vue, mais attribueront la moindre once de succès au déserteur en chef Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo.
En conclusion :
- À travers son intervention, Atanga Nji a démontré au peuple camerounais que le régime Biya ne se soucie pas du destin ou de la survie de la population du Cameroun. De sa cachette où il s’est retranché depuis le déclanchement de la pandémie du COVID-19, Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo est prêt à laisser mourir tous les camerounais, pourvu qu’il garde son pouvoir;
- Le régime Biya est en train d’empêcher les Camerounais de bonne volonté d’aider la population abandonnée par son dictateur;
- Tous les Camerounais doivent garder leur courage, et contribuer généreusement dans les Fonds de leur choix mis sur pieds pour sauver des vies camerounaises de cette pandémie, et ce, quelle que soit la menace proférée pas le régime dictatorial en place au Cameroun. Chaque vie camerounaise sauvée est une victoire collective du peuple camerounais;
- Nous faisons particulièrement confiance au fonds « Cameroon-Survival-Initiative » lancé par le Président Maurice Kamto et ses alliés: www.cameroonsurvival.org
L’histoire nous observe. À chacun sa conscience.
Que vive le Cameroun fédéral, juste, inclusif, apaisé et maître de son destin.
Michael Fogaing, Porte-parole de Diaspora pour la Modernité-Diaspora for Modernity
N.B. :
Diaspora pour la Modernité est une organisation de la société civile de la Diaspora camerounaise, pour qui l’espoir de l’avènement de l’indépendance des institutions démocratiques les unes des autres est la pierre angulaire de son activisme politique au Cameroun. Elle est basée au Canada.
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