La fameuse association qui est allée se montrer au domicile du président élu fait penser aux premières actions des miliciens rwandais en 1990

La fameuse association qui est allée se montrer au domicile du président élu font penser aux premières actions des miliciens comme ceux des Inkuba, des impuzamugambi et les interahamwe en 1990 au Rwanda.. Lire la lettre du MRC.

Le lundi 25 mai, à 10h30 un groupe de miliciens du pouvoir a fait une irruption fracassante à la résidence privée du Président Élu Maurice KAMTO, criant leur haine et proférant des menaces de mort contre lui au motif supposé qu’il aurait ordonné l’ordre de saccager les ambassades du Cameroun à l’étranger.

BUREAU DU PORTE-PAROLE DE MAURICE KAMTO / MAURICE KAMTO SPOKESPERSON’S OFFICE
DECLARATION PUBLIQUE / PUBLIC STATEMENT

Le Porte-parole de Maurice KAMTO annonce à l’opinion publique nationale et internationale que le régime illégitime de Yaoundé a orchestré ce jour, de lundi 25 mai 2020, une attaque ciblée contre le domicile privé du Président Élu Maurice KAMTO à Yaoundé.

En effet, les résultats obtenus jusqu’à présent de l’enquête minutieuse menée par la Résistance Nationale Pacifique permettent de dire sans aucun doute possible que des responsables publics identifiables ont commandité ce forfait inacceptable. Avant de rendre ici public les éléments qui accréditent de façon inattaquable cette thèse, le Porte-parole tient d’abord à rappeler que le Président Élu Maurice KAMTO a toujours démenti, y compris par écrits et déclarations verbales, tous liens avec des organisations activistes autonomes quelconques lorsqu’on a orchestré la confusion suite à des actions menées par ces organisations.

Qui plus est, les manifestations du MRC, de ses alliés et celles de la Résistance Nationale Pacifique telles que promues par le Président Élu Maurice KAMTO n’ont jamais ciblé les individus à titre personnel, ni fait de leurs lieux de résidence privée l’objet d’attaques d’activistes politiques. Les actions politiques sous l’impulsion du Président Élu Maurice KAMTO, ont toujours été faites publiquement, dans le strict exercice et respect des libertés et droits consacrés par la Constitution Camerounaise. D’où vient-il que les domiciles privés et les proches du Président KAMTO deviennent des cibles d’opérations de terreur et d’intimidation commanditées par le régime illégitime de Yaoundé ?


Les premiers fruits de l’enquête menée par l’entourage sécuritaire du Président Élu sont accablants et sans appel. En effet, il ressort des éléments collectés, parmi lesquels la dénomination du groupe ayant conduit l’opération de terreur et d’intimidation de ce 25 mai 2020, et la publicité que ce groupe a lui-même orchestré en publiant sur les réseaux sociaux une partie de son forfait, les faits suivants :


– Des captures d’écran, dont celle ci-dessous jointe tirée ce jour-même du compte Facebook de cette organisation violente et haineuse, attestent non seulement de son parti-pris pour la violence, mais aussi de la tolérance sinon de l’endossement de ses actions par le régime de Yaoundé, car aucun démenti n’a jamais été fait quant à l’utilisation par cette association des images de personnalités publiques connues. L’organisation qui a opéré ce jour au domicile du Président Élu Maurice KAMTO porte donc dans ses publications Facebook, la signature de ses commanditaires.
– L’objet de cette association d’intimidation et de terreur tel que déclaré auprès des services de la préfecture est de « …soutenir l’action gouvernementale… », ainsi qu’en fait foi son récépissé de déclaration ci-joint.
– Cette association a également fait l’objet d’une déclaration à la Préfecture du Mfoundi seulement le 11 mai 2020. La responsabilité du MINAT est donc ici clairement engagée, car le forfait ainsi commis ce jour a été signé et estampillé par une association dont il ressort clairement un parrainage ayant sans doute motivé sa légalisation, son objet revendiqué étant en outre ‘’l’accompagnement du Gouvernement”.
Ceux qui ont laissé qu’un domicile privé soit la cible d’une attaque de terreur et d’intimidation bruyante et politicienne ne peuvent plus se cacher, car leur empreinte a grossièrement entaché leur conspiration et les a dévoilés.


Il est évident que l’action publique judiciaire devra suivre son cours par une auto saisine du Procureur de la République suite à ces faits hautement graves visant à précipiter le débat politique public au Cameroun dans la violence et la justice privé voire populaire du fait d’acteurs clairement identifiés au sein du régime illégitime de Yaoundé. Une telle dérive ne peut être ni tolérée ni restée impunie.
Il y a en effet une très grande urgence pour la Justice d’ouvrir cette enquête et de sévir, car jusqu’ici elle a fait preuve de beaucoup de zèle dans la répression arbitraire aussi bien des militants et sympathisants du MRC que des bénévoles humanitaires de Survie-Cameroon-Survival-Initiative (SCSI), ‘’coupables’’ d’avoir distribué pacifiquement des masques barrières et des gels hydro alcooliques à leurs compatriotes dans le cadre de la lutte contre le COVID-19.

Pour rappel le président du tribunal de première instance du Centre Administratif de Yaoundé a condamné dans le cadre des marches pacifiques du 26 janvier 2019 vingt-six militants pacifistes du MRC à un an de prison pour ‘’attroupement’’, un délit qui quand il est constitué est puni de six mois de détention ! Par ailleurs la plainte déposée après la tentative d’assassinat du Président Élu, Maurice KAMTO, à Garoua dans le Nord par un gendarme reste sans suite plus de deux mois après, alors que les gendarmes et policiers qui ont gravement torturé des militants toujours lors de la répression aveugle des marches pacifiques du 26 janvier 2019 et celles de juin de la même année vaquent impunément à leurs occupations bien que leurs noms soient connus.
Yaoundé le 25 mai 2020 BIBOU NISSACK Olivier
Porte-parole de Maurice KAMTO
—-

Maurice KAMTO’s spokesman announces to national and international public opinion that the illegitimate Yaoundé regime this Monday 25th of May 2020 orchestrated a targeted attack on the private home of President-elect Maurice KAMTO in Yaoundé. Indeed, the results obtained so far from the careful investigation carried out by the Peaceful National Resistance make it possible to say without a doubt that identifiable public officials have sponsored this unacceptable forfeiture. Before making public here the elements that irrefutably corroborate this thesis, the spokesman would first like to recall that President-elect Maurice KAMTO has always denied, including by written and verbal statements, any links with any autonomous activist organizations when the confusion was orchestrated as a result of actions carried out by these organizations. Moreover, the demonstrations of the CRM, its allies and the Peaceful National Resistance as promoted by President-elect Maurice KAMTO have never targeted individuals in their personal capacity, nor have their private places of residence been targeted by political activists. Political actions under the leadership of President-elect Maurice KAMTO, have always been done publicly, in strict exercise and respect of the freedoms and rights enshrined in the Cameroonian Constitution. Where did the private homes and relatives of President KAMTO become targets of terror and intimidation operations Sponsored by the illegitimate Yaoundé regime?
The first fruits of the investigation carried out by the security entourage of the President-elect are overwhelming and unmistakable. Indeed, it is clear from the elements collected, among which the name of the group that led the operation of terror and intimidation of this 25 May 2020, and the advertising that this group has itself orchestrated by publishing on social networks a part of its forfeiture, the following facts :
– Screenshots, including the one attached below taken this day from the Facebook account of this violent and hateful organization, attest not only to his bias towards violence, but also to the tolerance if not of the endorsement of his actions by the Yaoundé regime, since no denial has ever been made about the use by this association of images of known public figures. The organization that operated today at the home of President-elect Maurice KAMTO therefore carries in its Facebook publications, the signature of its sponsors.
– The object of this association of intimidation and terror as declared to the services of the prefecture is to “… support the government action…” as evidenced by its attached statement receipt.
– This association was also the subject of a declaration to the Mfoundi Prefecture only on May 11, 2020. The responsibility of MINAT is therefore clearly committed here, because the forfeiture thus committed today was signed and stamped by an association of which it is clear a sponsorship that probably motivated its legalization, its claimed object being moreover “the accompaniment of the government”.
Those who let a private home be the target of a political noisy attack of terror and intimidation can no longer hide, because their footprint has grossly tainted their conspiracy and revealed them.
It is obvious that the judicial public action will have to follow its course by a self-referral to the prosecutor of the Republic following these highly serious facts aimed at precipitating the public political debate in Cameroon in violence and private or even popular justice due to clearly identified actors within the illegitimate regime of Yaoundé. Such a drift cannot be tolerated or left unpunished.
There is indeed a very great urgency for the Justice to open this investigation and crack down, because so far it has shown a lot of zeal in the arbitrary repression of both activists and supporters of the CRM and humanitarian volunteers of Survival-Cameroon-Survival-Initiative (SCSI), “guilty” of peacefully distributing barrier masks and hydro-alcoholic gels to their compatriots as part of the fight against COVID-19. As a reminder the president of the Court of First instance of the administrative center of Yaoundé has sentenced in the framework of the peaceful marches of 26 January 2019 twenty-six pacifist activists of the CRM to one year in prison for “grouping” , a crime that when it is constituted is punished by six months of detention! Moreover, the complaint filed after the assassination attempt of the President-elect, Maurice KAMTO, in Garoua in the North by a gendarme remains without further action more than two months later, while the gendarmes and police officers who have severely tortured activists still during the blind repression of the peaceful marches of 26 January 2019 and those of June of the same year go with impunity to their occupations although their names are known.

Yaoundé 25th May 2020
BIBOU NISSACK Olivier
Spokesperson for Maurice KAMTO

AGRESSIONDOMICILEMK-25-06

Comments (0)
Add Comment