Décidément René SADI n’est pas si grand comme on l’eût pensé.Longtemps caché dans les ministères sans portefeuille et jouissant d’une certaine crédibilité d’homme d’Etat auprès de nombreux camerounais, il a fallu une nomination au Ministère de l’administration territoriale pour se rendre compte qu’il était en réalité un homme du passé.
C’est sous SADI que son ministère fait réadopter au Cameroun les lois sur la subversion de 1962, sous les oripeaux d’une loi de lutte contre le terrorisme.
Qui ne se souvient pas de ces une commanditées du journal Jeune Afrique avec le titre:” Et si c’était lui ? “.
Ravalé au sous ministère, sans épaisseur , de la communication, il démontre son manque de poigne .
Il est un secret de polichinelle que ces sorties sont porteuses du style rébarbatif d’une certaine élite villageoise qui l’entoure au sein de ce ministère à savoir le truculent Atangana Manda, auteur d’une correspondance de haine tribale à Rfi, il y a quelque temps.
Comment peut-on penser autrement, à la lecture de son dernier communiqué portant mise en garde à la Chaîne Équinoxe, dont on sait très mal appréciée, par cette élite villageoise, qui crie à cor et à cri, à sa fermeture pure et simple ?
Monsieur SADI, au mépris de la présomption d’innocence qui est un sacro-saint principe dans la vie des États civilisés signe un document où il est affirmé sans réserve que Dame Djomo, cette malheureuse femme qui est passée dans une émission dédiée aux femmes sur la chaîne Équinoxe pour décrire les souffrances et la mort de ces jumelles du fait de la guerre au NOSO , est coupable de déclarations mensongères.
Monsieur SADI ne sait-il pas au moins, que quand une affaire est entre les mains de la justice, nul n’a plus le droit de conclure à la culpabilité sans violer la règle d’or de la présomption d’innocence ?
SourceFacebook: Par Me Christian Ntimbane Bomo