Par Fleure Carine Nouna.
TEMOIGNAGE D’UN REMPLAÇANT DEPUIS LE BANC DE TOUCHE: les gradins semblaient vide, mais nous qui étions au stade, on avait l’impression que Le stade était hanté, que dans les gradins, il y avait plus de 12.000 fantomes qui au lieu d’encourager les joueurs criaient justice.
TEMOIGNAGE DE L’ENTRAINEUR: les joueurs ne pouvaient pas entendre mes recommandations, le stade était dominé d’une part, par les cris Des étudiantes anglophones violées au debut de la CRISE par les soldats de l’armée camerounaise. Et d’autre part, par les cris Des enfants de NGARBUH rôtis par les soldats du BIR.
TEMOIGNAGE DU GARDIEN: quand le balon se rapprochait, ça ressemblait de plus en plus à la tête de Florence AYAFOR et Des autres CAMEROUNAIS decapités dans le NoSo.
TEMOIGNAGE D’UN ATTAQUANT: quand on réussissait à courir jusqu’au but des marocains, au lieu de voir le GARDIEN dans ses goals, on voyait plutôt le corps criblé de balles de BEBE MARTHA dans son berceau, on ne pouvait que tirer à coté.
TEMOIGNAGE D’UN DEFENSEUR: quand les joueurs marocains se rapprochaient, on voyait plutot les enfants de KUMBA, et ils nous demandaient qu’on joue comme ça au ballon là où les enfants ne peuvent pas aller à l’école? C’est comme ça qu’en pensant à leurs propres enfants les joueurs se mettaient à pleurer au lieu de defendre.
TEMOIGNAGE D’UN MILIEU DE TERRAIN: durant tout le match, en lieu et place du reportage des journalistes, on entendait Samuel WAZIZI qui au lieu de dire ne nom Des joueurs citaient les noms Des innocent qui comme lui sont morts en raison de cette crise. C’était horrible et jusqua LA fin du match Il n’avait pas fini. Nous on a vite plié bagage pour quitter le Noso et rentrer a Douala.
TEMOIGNAGE DU CAPITAINE: ce n’était pas facile, on n’avait pas la paix, j’ai dit à mes gars, ON NE PEUT PAS JOUER UN MATCH DANS UN CIMETIERE SANS RESPECTER AU MOINS UNE MINUTE DE SILENCE A LA MEMOIRE DES MORTS QUI HANTENT LES LIEUX… mais le staff nous a dit que les instructions venaient directement de la présidence, pas de minutes de silence et meme hymne national en francais, a partir de la j’ai compris qu’on était fichu.
TEMOIGNAGE ANONYME D’UN JOUEUR: on jouait la peur au ventre, les marocains on fini par le comprendre, Je ne sais pas qui a vendu la meche, mais chaque fois qu’ils se rapprochaient de nous ils disaient VOILA FIELD MARSHAL QUI ARRIVE DERRIERE TOI, et nous on fuyait plutôt pour aller nous cacher et ils passaient sans probleme.
Il faut qu’on resolve cette CRISE avant la CAN sinon on aura le meme probleme.#STOP_A_LA_GUERRE_AU_NOSO#EndAnglophoneCrisisMme Fleure Carine NOUNA