Je me permettrais donc, une fois n’est pas coutume, un brin de colérique vulgarité. MOUELLE KOMBI Narcisse bouclez-là ! Vous êtes indigne de la tête aux pieds de parler au nom de la morale publique ou de la rectitude en matière d’usage dans l’espace public, tellement votre moralité prête à caution pour dire le moins !
À L’IMMORAL ET EXCESSIVEMENT INCOMPÉTENT MONSIEUR MOUELLE
KOMBI NARCISSE, UBUESQUE MINISTRE DES SPORTS ET DE L’ÉDUCATION PHYSIQUE
Monsieur le Ministre !!!
Les gens, les vrais, parlaient, et contre toute attente un malotru éleva avec outrecuidance sa parole de fausse personnalité pour aussi donner de la voix : vous monsieur ! Ne comptez donc pas sur moi pour adopter le jargon châtié et pusillanime de la représentation nationale parlementaire qui souvent, à quelques exceptions notoires près, vous chouchoute et dorlote à la façon dont ENGANAMOUIT le fait avec sa dulcinée KHALIFA.
Monsieur MOUELLE KOMBI Narcisse !!!
Je vous avoue que la stupéfaction et l’indignation se sont récemment disputées, comme désormais les deux tourterelles susnommées, dans mon esprit. La querelle visait à savoir laquelle des deux gagnerait la faveur de dicter à ma conduite sa forme et son orientation dans la réaction appropriée, et au vitriol, qu’impose les propos éructés récemment de cette étrange fissure moustachue qui vous tient lieu de bouche. Au final, la forme d’une lettre ouverte m’est apparue la plus opportune pour faire écho à la nécessité de déclencher le contre-feu que votre hardiesse étourdie a enclenché chez moi. La mouvance mémorielle provocatrice et indécente de la célébration de l’année 39 du Renouveau est aussi une des raisons ayant suscitée la présente. Ce d’autant plus que c’est à ce titre que vous avez cru devoir prendre la parole via la véritable breloque langagière emballée dans le lyrisme grandiloquent qui drapait vos propos choquants.
J’en viens donc au fait du mobile principal de la présente. Il se trouve qu’il m’a été rapporté propos à vous attribués. Après vérification en effet, il s’avère que dimanche le 7 Novembre 2021 dernier, vous avez pris part à une entrevue télévisée. Ce soporifique entretien avait totalement échappé à mon attention, et pour cause, diffusé sur le service public de l’audiovisuel camerounais, la Cameroon Radio Television (CRTV), authentique Pravda des temps présents, via le canal du jadis très attrayant programme intitulé ‘’Actualité Hebdo”.
Durant cet entretien et au plus fort de vos divagations à dormir debout, dont toutes ne peuvent ici faire l’objet d’énumération, vous êtes parvenu à une sorte de pic paroxystique d’élucubrations ; comme frappé par la foudre, vous avez eu une révélation mystique en découvrant sur le tard quelque chose qui vous avait visiblement échappée durant tout ce temps ! Vous avez donc cru indispensable de partager cette illumination en faisant le bête, voire la bête. Aussi avez-vous, parlant de la notion de ‘’Président Élu”, dit avec une délectation jouissive et jubilatoire la pure ânerie selon laquelle elle, je cite : « Renvoie plutôt à une espèce d’hérésie de contresens de contrevérité et même de paradoxe »
Si le Cameroun n’était pas devenu, sous la houlette du Renouveau et de son chantre éternel Paul BIYA, un espace normé et normalisé d’immoralité, des gens comme vous n’oseraient ni paraître ni parler en public. N’étant pourtant pas spécialement connu comme étant un opérateur économique dont l’origine de la fortune est établie de tous, une décision de justice est pourtant intervenue en novembre 2020 pour condamner des personnes employées chez vous et ayant perpétré à votre domicile un vol portant sur la somme de plus 75 millions de Fcfa en liquide, et près de 10 millions en bons de carburant. Comment pouvezvous, autrement que par le détournement de deniers publics, justifier la provenance de cette somme faramineuse ? En temps ordinaire, suite à ce vol, vous auriez dû faire l’objet
dune mise en examen pour au moins clarifier la provenance desdits fonds et bons de carburant. Il ne faut en effet pas être un criminologue chevronné pour deviner que la provenance de ces fonds relève probablement du plus illicite des commerces avec les fonds
publics Camerounais !
Monsieur MOUELLE KOMBI Narcisse, face à ce qui précède, pouvez-vous jurer la main sur le cœur que vous n’êtes pas un détourneur de fonds publics ? Un prévaricateur de la fortune publique ? N’êtes-vous pas purement et simplement un vulgaire voleur ? Pensez-vous que celui qui accepte un vol de fonds publics, voire y participe activement peut, se retrouver à condamner un vol électoral, en l’occurrence un holdup électoral de l’élection présidentielle de 2018 ?
Si vous avez été meurtri par le ‘’vol” des 75 millions que vous avez subi au point que cela aboutisse à un procès public ; Si contre votre employé de maison, dont je suis par ailleurs dorénavant le voisin et ami ici à Kondengui, vous avez initié des poursuites portant sur l’accusation de vol de 75 millions de Fcfa à votre domicile, alors que pensez-vous de la douleur des Camerounais quand leurs fonds publics sont détournés ?
LIRE LA SUITE ICI
Lettre-Mouelle-finaleBIBOU NISSACK O. U.
Otage Politique arbitrairement retenu captif
à la Prison Centrale de Yaoundé