Meredith TERRETTA: Nation of outlaws, State of Violence.Nationalism, Grassfields Tradition, and State Building in Cameroun

Meredith Terretta nous offre ici un ouvrage historiquement bien documenté et écritdans une langue académique – à la fois précise, nuancée, vivante et fluide. . Son ouvrage de Meredith Terretta se lie très bien en symbiose avec celui de Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, La guerre du Cameroun.L’invention de la Françafrique 1948-1971. Dans l’introduction, nous trouvons au moins 4 clés herméneutiques qui nous permettent de capter le mouvement global du récit colonial etpostcolonial camerounais

1. Les principales idées-forces de l’ouvrage

Meredith Terretta nous offre ici un ouvrage historiquement bien documenté et écrit dans une langue académique – à la fois précise, nuancée, vivante et fluide. C’est avec la toute dernière phrase de la conclusion que j’amorce cette recension en me donnantcomme mission de répondre à la fin et clairement à la question suivante: « Est-ce qu’ilexiste un État et une Nation au Cameroun? » Voici la dernière phrase de l’ouvrage: « Atthe same time, France continued to offer military strenght to the Ahidjo regime to quellthe continuing UPC rebellion, according to bilateral agreements in matters of militaryassistance, national defense, strategic mineral resources, and diplomacy. Despite itsCold War frame, Cameroon’s decolonization was a violent process dominated by localand regional issues. » (p. 262).

S’il y a un pays où l’État français s’est illustré dans des guerres contre-insurrectionnelles d’une violence terrifiante pour mater les mouvements de libérationcontre la colonisation, c’est bel et bien le Cameroun. 60 ans après l’indépendance depacotille, ce pays, réputé parmi les plus corrompus au monde, est déchiré par des guerresinternes d’une partie du pays – la zone anglophone – qui a pris des armes pour se libérerdu régime autocratique et décadent de Paul Biya, ancien Premier Ministre d’AhmadouAhidjo. La percée de cet ouvrage est son exploitation astucieuse, minutieuse, dynamiqueet synoptique des archives, aussi bien orales qu’écrites.

Après au moins deux annéesd’immersion suivie sur le terrain (2001-2003, 2005, 2008), aidée par une équipe dechercheurs, des chefs traditionnels, des paysans et des habitants de la région deGrassfields essentiellement peuplée par les Bamileke, l’auteure est allée à plusieurs reprises aussi en France, au Canada et aux États-Unis pour interroger des archivesofficielles. Déjà elle a noté que sur place au Cameroun, les archives dans les préfectures,les universités et autres lieux de stockage sont abandonnées à même le sol etprogressivement mangées par les termites. Il apparaît à l’œil nu l’indifférence, voire lemépris des responsables locaux par rapport aux traces historiques, ce qui confirmel’observation d’autres chercheurs concernant l’absence criante des documents écrits surles pays africains dans leurs propres institutions scientifiques déclinantes. Pour faire desenquêtes historiques sérieuses et fouillées sur les sociétés africaines, les archivesabondantes sont en Europe, en Amérique du Nord, en Chine et en Russie.

Le fil rouge de l’ouvrage consiste à montrer comment est-ce le principal mouvementde libération du Cameroun, l’UPC (L’Union des populations du Cameroun) s’estconsolidé en s’alliant au nationalisme panafricaniste et aux pays non alignés qui se sontréunis à Bandung en 1955 pour penser leurs stratégies d’émancipation dans lagéopolitique de la guerre froide selon l’axe Est (URSS)-Ouest (EUA et Europeoccidentale). Selon l’auteure, durant la guerre de libération entre la France et l’UPC,entre décembre 1956 et juin 1964, il y a eu entre 61.300 et 76.300 morts dont 80 % sonttombés dans le pays Bamileke. Dans l’introduction, nous trouvons au moins 4 clés herméneutiques qui nous permettent de capter le mouvement global du récit colonial etpostcolonial camerounais

: 1/ Le contraste entre la popularité locale, panafricaine etinternationale de l’UPC et son incapacité à conquérir le pouvoir politique au Cameroun ;

2/ L’échec à refaire l’unité du pays durant la domination allemande de 1884 à 1916(Kamerun) en amont de sa partition entre les Britanniques et les Français après laPremière Guerre mondiale

3/ La variété et l’abondance des archives aussi bien oralesqu’écrites transcende le cadre restreint franco-britannique et inclue les archives locales,nationales et internationales (ONU) ainsi que les acteurs subalternes oubliés parl’historiographie académique officielle des vainqueurs tels que les chefs traditionnels, lespaysans, les fermiers, les femmes analphabètes en langues coloniales, les jeunes gensengagés dans les maquis et

4/ L’auteure soutient que c’est le premier ouvrage académique sur le mouvement nationaliste camerounais (UPC) durant la première décennie de l’indépendance, où la première mission du président Ahmadou Ahidjo futd’éradiquer la rébellion de l’UPC en décapitant ses principaux leaders que sont RubenUm Nyobé, Félix Moumié et Ernest Ouandié. En dépit de sa fragmentation et de sonaffaiblissement après la mort de ses principaux leaders, l’UPC a subsisté comme unmouvement de conscientisation intellectuelle et de résistance politique contre les atrocitéspostcoloniales de la Françafrique..

La construction symétrique du livre rend sa lecture captivante et fluide: trois parties ayant chacune deux chapitres. Intitulée, « Grassfields political tradition and BamilekeIdentity », la première partie parle des activités guerrières dans les maquis de l’UPC dansla zone frontalière entre la partie anglophone et la partie francophone tout le long de lavallée de la rivière Mungo et dans la région du Grassfields. La force politique desdirigeants de la rébellion perpétrée par l’UPC a consisté à réactiver les technologiesspirituelles, magico-religieuses de conduite traditionnelle de la guerre tout en entretenantdes collaborations idéologiques et militaires avec les autres mouvements nationalistes,anticolonialistes et panafricanistes qui ont fait irruption sur les scènes nationale, africaineet internationale au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.

Les trois épicentres de l’UPC sont la chefferie rurale des Bamileke de Baham, la ville de Nkongsamba, le chef-lieu de la région du Mungo et Accra chez le leader panafricaniste Kwame Nkrumah.C’est à partir de ces trois principaux sites que les leaders de l’UPC créaient des réseauxd’action politique et militaire dans la guerre insurrectionnelle contre la France. Commedans les autres chefferies et royaumes de l’Afrique précoloniale, le chef devrait être initiéaux transactions quotidiennes avec le monde invisible des ancêtres, des esprits et desdivinités ethno-tribales et tout l’art de gouverner était étroitement arrimé à la capacitépour le chef et ses prêtres à trouver un équilibre instable entre le monde visible desvivants et le monde invisible des esprits et autres divinités tutélaires.

Chez les Bamilekedu Grassfields, le but des technologies spirituelles, magico-religieuses et mystiques dupouvoir politique était fondé sur la maîtrise d’une puissance occulte appelée le Ké quiétait le principe de métamorphose/transmutation/permutation entre éléments (fer enarmes, graines en plantes et hommes en animaux). Il permet aussi la fécondité deshommes et des animaux, la fertilité du sol pour l’agriculture et la divination par la tortuequi était pratiquée dans les périodes les plus critiques des chefferies Bamileke. L’auteureraconte un cas de jugement où le verdict est donné par un procédé divinatoire par latortue. Le juge relâche la tortue+: si elle se dirige vers les pieds du juge, c’est quel’accusé est déclaré innocent, mais si elle se dirige en direction de l’accusé, il estdéclaré coupable et paie une amende et ce jugement divinatoire est sans appel. Lespalabres, les conflits et les cérémonies de réconciliation sont toujours organisés dans dessites sacrés chez les Bamileke selon des procédés traditionnels de la divination et desordalies. Même le pouvoir central n’a pas hésité à susciter une cérémonie deréconciliation à Nkongsamba dans laquelle participait l’archevêque Ndongmo del’époque et le préfet qui représentait le pouvoir de Yaoundé. Il y a aussi d’autres cas dedivination par l’araignée.

La deuxième partie raconte l’implication des nationalistes Bamileke de la région duMungo et du Grassfields durant la guerre insurrectionnelle contre l’occupant français.Comme dans toutes les colonisations, les administrateurs coloniaux ont noyauté leschefferies Bamileke en provoquant les divisions autour des catégories des collaborateurset des patriotes. Durant le régime d’Ahidjo jusqu’au régime actuel de Biya, les autoritéspolitiques n’ont pas hésité à pénétrer les chefferies dans les règlements de leurs conflitssanglants, notamment lors des successions dynastiques. Intitulée, « UPC Nationalists Go Global », la troisième partie décrit le processusd’internationalisation des maquisards de l’UPC qui ont combattu les troupes franco-camerounaises en comptant sur les leaders en exil dans les autres pays africains (Ghana,Guinée, Algérie, Tunisie…) et en Europe, aux États-Unis, en Russie et en Chine.Contrairement à d’autres mouvements de la libération en Afrique (FLN par exemple),l’UPC n’a pas pu renforcer son réseau de soutiens en Occident, en Russie et en Chine, etelle a été profondément affaiblie lorsque les principaux leaders charismatiques ont étéassassinés: Rudolph Um Nyobé, Félix Moumié et Ernest Ouandié.

2.Ma réappropriation critique à partir de mes propres travaux sur les sociétésafricaines entre la postcolonie et la mondialisation néo-libérale

  • Comme je l’ai annoncé au tout début de cette recension, je me suis fixé la tâche derépondre à ma question initiale sur l’existence d’un État et d’une Nation au Cameroun.
  • Ma réponse est catégorique: « Comme dans les autres sociétés postcoloniales, il n’existeni État ni Nation au Cameroun. ». Nous avons une revue de 1000 pages intitulée«Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), L’inexistence de l’État en Afriquecontemporaine et l’opérationnalisation des alternatives politiques émancipatrices,Afroscopie IX/2019, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et lescommunautés noires), publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2021. Vous yretrouverez l’exposition d’une érudition époustouflante qui soutient nos thèses. Mon principal argument consiste à soutenir la thèse de l’échec total de la « greffedel’épistémologie politique de l’État colonial en Afrique. »
  • L’effondrement total desinstitutions politiques et administratives léguées par la colonisation européenne, lagestion calamiteuse des sociétés anomiques postcoloniales par les élites corrompues,ethno-tribales et incultes, l’aggravation des affrontements ethno-tribaux autour del’accaparement des gisements alimentaires dans la mangeoire nationale et lapaupérisation drastique des populations africaines constituent des faits difficilementcontestables qui corroborent ma thèse de l’inexistence de l’État en Afrique. Dans lesaffaires humaines – et surtout dans les sciences politiques – les mots ne sont pas neutresparce qu’ils produisent du pouvoir et des idéologies.
  • Le grief principal que j’adresse à l’École africaniste de Paris autour de son fondateurJean-François Bayart et de ses épigones africains historiens de la postcolonie résidedans le nominalisme, le concordisme et l’anachronisme qui caractérisent leurs discoursidéologiques et hégémoniques.
  • Leurs analyses n’ont aucune assise sociologique,phénoménologique et théologique sérieuse et ils veulent à tout prix imposer et plaquer surles sociétés africaines des concepts de l’État occidental et leurs idéologies incongrues dela laïcité qui ne se phénoménalisent nulle part en Afrique. Nous avons vu in actu exercitol’intrication oscillatoire entre le monde visible des humains et le monde invisible desesprits, des ancêtres et des divinités dans la gestion des affaires politiques, des crises etdes guerres qui impliquent des acteurs religieux dûment initiés (prêtres, chamans,devins…) dans les transactions dynamiques et quotidiennes entre ces deux mondesentrelacés. Une analyse sociologique et phénoménologique poussée des pratiquesquotidiennes du pouvoir politique et religieux en Afrique traditionnelle montre qu’iln’existe pas d’États en Afrique postcoloniale, mais des kléptocraties ethno-tribales quiaggravent la pauvreté, la misère, la corruption, l’ignorance et le taux de mortalité précocepartout en Afrique.
  • Je suis curieux d’avoir la réaction actuelle de Meredith Terretta par rapport à ma thèse prophétique de l’inexistence de l’État en Afrique et si elle devrait donner un titre àson ouvrage, 7 ans après sa parution, oserait-elle mettre les termes d’État et de Nation en parlant du Cameroun? Je suis content de recenser son ouvrage qui paraîtra dans notrerevue Afroscopie XII (Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), L’irruption de la Russie dans la Françafrique. Une approche pluridisciplinaire et libératrice, AfroscopieXII/2022, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires),publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2022) qui montre l’assaut despuissances hégémoniques sur les sociétés anomiques et ethno-tribalisées de la 4 postcolonie.
  • L’ouvrage de Meredith Terretta se lie très bien en symbiose avec celui deThomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa, La guerre du Cameroun.L’invention de la Françafrique 1948-1971, La Découverte, Paros, 2016, 245 pages.Lire ma recension qui paraîtra dans notre revue: «Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA(Dir.), L’inexistence de l’État en Afrique contemporaine et l’opérationnalisation desalternatives politiques émancipatrices, Afroscopie IX/2019, (Revue savante etpluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2021
  • Benoît Élie AWAZI MBAMBI KUNGUAPhilosophe, Sociologue et ThéologienPrésident du CERCLECAD

·  Pour poursuivre la réflexion:

  1. Les Ouvrages

·,*B AWAZI MBAMBI KUNGUA, Panorama de la Théologie Négro-Africaine

Contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2003

1, 210 pages, ISBN : 2-7475-3490-1,  2021

2

(Deuxième Édition revue, corrigée et augmentée), ISBN+: 978-2-343-

22491-6, 440 pages, Prix + : 39 Euros.

· *ID., Donation, Saturation et Compréhension. Phénoménologie de la Donation et

Phénoménologie Herméneutique : Une alternative ?, L’Harmattan, Paris, 2005, 310

pages, ISBN : 2-7475-8743-6, Prix : 25,5 Euros. (« Collection ‘’Ouverture

Philosophique’’ »).

·*ID., Panorama des Théologies négro-africaines anglophones, L’Harmattan, Paris,

2008, 283 pages, ISBN : 978-2-296-06056-2, Prix : 27,50 Euros. (‘’Collection ‘’Églises

d’Afrique’’).

·*ID., Le Dieu Crucifié en Afrique. Esquisse d’une Christologie négro-africaine de

la libération holistique, L’Harmattan, Paris, 2008, 330 pages, ISBN : 978-2-296-05864-

4, Prix : 31 Euros. (Collection Églises d’Afrique).

·*ID., De la Postcolonie à la Mondialisation néolibérale. Radioscopie éthique de la

crise négro-africaine contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2011, 204 pages, ISBN : 978-

2-296-54944-9, Prix : 20,50 Euros («Collection Études Africaines »).

5·*ID,Déconstruction phénoménologique et théologique de la modernité occidentale: Michel Henry, Jean-Luc Marion et Hans Urs von Balthasar, L’Harmattan,Paris, 2015, 316 pages, ISBN+: 978-2-343-03719-6, Prix+: 33 Euros.

·*ID., Le Tournant prophétique des théologies négro-africaines contemporaines.

De l’Auto- Performativité de la Deutérose, L’Harmattan, Paris, 2021, 384 pages,

ISBN+: 978-2-343-22664-4, Prix + : 38 Euros.

·*ID., Le Pape François, ‘’De Laudato si’’ à ‘’Fratelli Tutti’’. Une

Herméneutique philosophique, politique et théologique, Les

Impliqués/L’Harmattan, Paris, 2021, 148 pages, ISBN+: 978-2-343-22721-4, Prix+:

16,50 Euros

·*ID., Emmanuel MACRON, Achille MBEMBE et LA FRANÇAFRIQUE. Une

déconstruction théologico-politique, L’Harmattan, Paris, 2021, 110 pages, ISBN :

978-2-343-23603-2, 13 Euros.

·*ID., JALONS POUR UNE AUTOBIOGRAPHIE INTELLECTUELLE.

VARIATIONS AFRICAINES ET PLURIDISCIPLINAIRES SUR LA MODERNITÉ

OCCIDENTALE, L’HARMATTAN/LES IMPLIQUÉS, PARIS, NOVEMBRE 2021.

*II. Direction d’ouvrages et des revues.

Collectif, Le Noir et le Savoir scientifique. De la Post-colonie à la Mondialisation,

Afroscopie I/2010 (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés

noires), publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2010, 98 pages, ISBN+: 978-

2-296-13600-7, Prix+: 12 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Les Diasporas africaines et noires face

au développement. Enjeux, Défis et Perspectives d’avenir, Afroscopie II/2012 (Revue

savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le

Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2012, 115 pages, ISBN+: 978-2-296-96112-8, Prix+:

14,50 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI +KUNGUA (Dir.), Le Bilan de 50 ans des indépendances

politiques africaines et les défis de l’intégration des Africains au Canada. Histoire,

Enjeux éthiques et Perspectives d’avenir pour la Renaissance africaine, Afroscopie

6

· 

III/2013 (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires),

publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2013, 260 pages, ISBN+: 918-2-296-

99766-0, Prix+: 27,50 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Leadership Féminin et Action

politique. Le cas des communautés africaines du Canada, Afroscopie IV/2014, (Revue

savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le

Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2014, 219 pages, ISBN+: 978-2-296-99766-0, Prix + :

23 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Les Intellectuels africains au Canada:

Missions, Figures, Visions et Leaderships, Afroscopie V/2015, (Revue savante et

pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le Cerclecad-

Harmattan, Ottawa-Paris, 2015, 390 pages, ISBN: 978-2-343-05538-1, Prix: 38,50

Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Dieu et l’Afrique. Une approche

prophétique, émancipatrice et pluridisciplinaire, Afroscopie VI/2016, (Revue savante et

pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le Cerclecad-

Harmattan, Ottawa-Paris, 2016, 659 pages, ISBN: 978-2-343-08467-1, Prix: 54 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), La Chine et l’Inde en Afrique. Une

approche postcoloniale et pluridisciplinaire. Suivi de plusieurs articles en théologie,

philosophie et sciences sociales et politiques, Afroscopie VII/2017, (Revue savante et

pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le Cerclecad-

Harmattan, Ottawa-Paris, 2017, 490 pages, ISBN: 978-2-343-11088-2, Prix: 42 Euros.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Philosophies africaines, Études

postcoloniales et Mondialisation néolibérale. Variations africaines et diasporiques,

Afroscopie VIII/2018, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les

communautés noires), publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2018, 716

pages, ISBN: 978-2-343-13997-5, Prix+: 55 Euros

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), L’inexistence de l’État en Afrique

contemporaine et l’opérationnalisation des alternatives politiques émancipatrices,

Afroscopie IX/2019, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les

communautés noires), publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2021.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), Dieu, Jean-Marc Ela, ENGELBERT

MVENG ET L’AFRIQUE: Vers un christianisme africain autonome fécondé par une

théologie de la libération prophétique et trinitaire, Afroscopie X/2020, (Revue savante et

7   pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par Le Cerclecad-

Harmattan, Ottawa-Paris, 2021.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), REPENSER, GUÉRIR ET

TRANSMUTER L’IMAGINAIRE AFRICAIN. La reconstruction des sociétés africaines

par l’intelligence pluridisciplinaire et le travail systématique de ses élites et de ses

populations. Hommage au Professeur Godefroid KÄ MANA KANGUDIE, Afroscopie XI/

2021, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires),

publiée par Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2021.

Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA (Dir.), L’irruption de la Russie dans la

Françafrique. Une approche pluridisciplinaire et libératrice, Afroscopie XII/2022,

(Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), publiée par

Le Cerclecad-Harmattan, Ottawa-Paris, 2022

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