Affaire Bonita – Parfait Ayissi : Chantal Biya, fermez les yeux et imaginez que c’était Brenda
Madame la première dame,
L’histoire que je vais vous compter, aurait pu être votre histoire, l’histoire de ma sœur, l’histoire de plusieurs jeunes filles au Cameroun ou encore celle de Brenda. Oui, Brenda. Une histoire dont aucun parent ne peut vouloir vivre, aucune mère ayant connu la douleur de l’enfantement ne peut tolérer, aucun enfant ne peut supporter. Une histoire emprunte de douleurs, de violences. Une tragédie. La tragédie d’une fille de 14 ans. Fermez les yeux le temps que votre secrétaire particulier Oswalde Baboke vous compte cette histoire. Faites le je vous prie. Pensez à votre fille. C’est l’histoire d’une petite fille de 14 ans, orpheline de mère qui vit avec un père pauvre qui se bat pour élever ses enfants. Intelligente, major, elle est en classe de première et rêve de devenir journaliste comme beaucoup d’enfants de son âge. Elle aurait pu rêver de devenir médecin, magistrat, ingénieur, mais voulait être journaliste. Elle regarde régulièrement la télévision VISION 4. Toute naïve, elle contacte par Facebook le journaliste Parfait Ayissi et lui fait savoir qu’elle souhaite effectuer un stage dans la chaîne où il officie, VISION 4. Il a plus de 40 ans, elle 14 ans. Il demande à la jeune fille de venir le rejoindre sur Yaoundé. Elle prend une voiture depuis Obala avec ses pauvres économies et arrive à Yaoundé. Un fois arrivée, Parfait Ayissi la transporte dans sa voiture sous un soleil écrasant. Il lui demande alors de coucher avec elle. Il lui fait savoir que si elle veut être journaliste, elle doit passer par cette étape. Elle a 14 ans. Puis il l’amène dans un hôtel. Lui demande de se déshabiller. Il suce ses seins, passe sa langue sur son corps puis la pénètre. La pénètre encore, encore et encore. Il introduit si profondément son pénis dans le vagin de cette fille de 14 ans qu’elle n’éprouve aucun plaisir. Elle panique et prend plus le temps à l’observer. Mais bien avant, il oblige la jeune fille de 14 ans de sucer son penis. Ce qu’elle fait et refait. Non satisfait, il lui demande de lécher son anus. Oui l’anus le trou par lequel il fait sortir ses cacas. Il faut lécher son anus pour devenir journaliste. Elle va lécher, lécher. Pendant ce temps, il lui demande de ne pas s’inquiéter que c’est une étape obligatoire à suivre. Après s’être servi de ce jeune corps d’adolescente, il la laisse repartir sur Obala.
Il a aimé la première fois. Une semaine après, il rappelle cet enfant à Yaoundé. Cette fois-ci, il l’amène dans son bureau et exige à nouveau du sexe. Il change d’endroit. Ce n’est pas par le vagin cette fois-ci, il exige de faire par l’anus. Il retire les documents sur la table de son bureau, la tourne brutalement retire son pénis de son pantalon et l’enfonce dans l’anus de l’enfant. Il la sodomise encore et encore. Elle crie, elle pleure, elle lui dit que ça fait mal et lui répond qu’elle aura le stage. Il enfonce et enfonce si profondément que lorsqu’elle le quitte, l’enfant à mal à l’anus. C’est à ce moment, après l’avoir baisé correctement qu’il lui demande de constituer son dossier pour déposer sa demande de stage. Elle va prendre deux semaines.
Le 29 juin, elle revient sur Yaoundé, à nouveau sur l’invitation de Parfait Ayissi. Aux alentours de 21 heures, il porte cette gamine de 14 ans dans sa voiture et l’amène à Mini Ferme chez les prostituées. Là bas, il embarque deux prostitués dans sa voiture. Ils sont désormais 4. Elle s’y oppose. Parfait Ayissi lui réitère devant les filles qu’elle doit faire cela pour devenir journaliste. C’est la procédure. Et lui dit que sa carrière de journaliste est dans ses mains. Ils vont au Djeuga. Ils prennent une chambre. Pendant qu’il embrasse les prostituées, ces dernières envoient leurs mains avec des ongles dans son anus et son vagin. Elles font des aller-retour. Utilisent l’index et le majeur. Poussent les doigts. Elles crient. Mais elles poussent. Puis, au tour de Parfait Ayissi. Il la pénètre encore et encore tantôt dans le vagin et tantôt dans l’anus. Par la suite, il lui demande de lécher son anus pendant que les prostituées s’embrassent entre elles. Elle le lèche, puis il la pénètre et la pénètre encore. Puis donnent 1000 Fcfa à cette fille de 14 ans. 1000 Fcfa. Il lui dit que c’est son argent de taxi. Il l’invite au bureau et lui dit qu’elle va commencer le 1er juillet. Elle n’obtiendra jamais de stage. Elle lui demande de lui trouver un autre stage. Parfait Ayissi l’insulte et la traite de prostitué, lui dit qu’elle ne sera pas journaliste.
Une fois ces faits connus, la fille sera conduit à l’hôpital pour un examen de santé. Imaginez l’état de son anus et de son vagin. Je vous passe les détails.
Regardez cette fille, regardez là, le corps brisé, l’anus perforé, le vagin broyé, souillé par son sperme, abandonnée. Regardez là cette jeune fille de 14 ans abusée, trompée, humilliée, brisée. Regardez là. J’aimerai que vous regardiez cette fille de 14 ans. Imaginez que c’était Brenda.
Ouvrez les yeux.
Boris Bertolt