Dr ADAMOU NDAM NJOYA, président de l’UDC: L’éternel candidat
Il entame l’année suivante ses études supérieures à la Facultés de Droit de Paris et obtient successivement les diplômes ci-après :
– Licence en Droit Public (option Droit International),
– DES en Droit Public,
– DES en Sciences Politiques
– Doctorat d’Etat en Droit Public (option Droit International Public), sa thèse de Doctorat porte sur le thème « Le Cameroun dans les relations internationales ».
En 1966 il obtient le diplôme d’Administration générale à l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer de Paris.
En 1967 il obtient le diplôme d’Administration générale à l’Institut des Hautes Etudes d’Outre-mer de Paris.
Il est également diplômé du Centre des Hautes Etudes administratives sur l’Afrique et l’Asie moderne (CHEAM).
Il a aussi à son actif plusieurs stages effectués au sein des missions diplomatiques et des organisations internationales.
De 1969 à 1970, il est Secrétaire des Affaires Etrangères.
Dès 1970, il devient professeur à la Faculté de Droit et Sciences économiques de l’Université de Yaoundé.
De 1970 à 1972, il est Directeur du Programma de formation diplomatique « Cameroun-Dotation Carnegie pour la paix internationale ».
De 1972 à 1975, il est Directeur de l’IRIC.
De juillet 1975 à décembre 1977, il est Vice-ministre des Affaires Etrangères. Entre temps, il est reclassé au grade de Conseiller des Affaires étrangères le 15 avril 1976.
De décembre 1977 au 17 juillet 1980, il est Ministre de l’Education Nationale.
Du 17 juillet 1980 au 4 décembre 1981, il est Ministre Délégué à l’Inspection Général de l’Etat et à la Réforme Administrative.
SUR LE PLAN POLITIQUE
En décembre 1990, le président Paul Biya permet le retour de partis politiques d’opposition au Cameroun et Ndam Njoya commence le rassemblement de politiciens potentiellement réformistes. Ndam Njoya est brièvement arrêté avec d’autres opposants politiques, mais ils seront rapidement relaxés.
En septembre 1991, il annonce la formation du l’Union Démocratique du Cameroun(UDC). Dans la déclaration de son parti, Ndam Njoya a insisté sur la décentralisation du gouvernement et le respect des droits des minorités.
Pendant les élections présidentielles de 2004, tous les partis de l’opposition acceptèrent de supporter un seul candidat contre Biya. Après que Ndam Njoya fût choisi par le consensus de la coalition, John Fru Ndi tira le front Social Démocratique en dehors de la coalition, qui dut faire cavalier seul. Les résultats: Ndam Njoya en tant que représentant de la coalition reçut 4,5 % des voix, John Fru Ndi 17,4 % et le président Biya 70,9 %. Comme c’est devenu une habitude dans les élections camerounaises, la fraude massive a été alléguée.
Depuis 2004, Ndam Njoya a remanié le char de l’Union Démocratique du Cameroun, parlant désormais de lutte contre la corruption, et toujours de travail pour la décentralisation.
BIBLIOGRAPHIE
De 1982 à 1990, Ndam Njoya consacre aussi bien son temps à l’écriture et à l’enseignement qu’à des efforts philanthropiques (membre du bureau exécutif de l’UNESCO de 1985 à 1989). Il écrit tant à propos de la loi, des sciences politiques, de l’histoire, des relations internationales et des idées politiques que des pièces de théâtre, des poèmes et des fictions.
Parmi les œuvres sélectionnées :
• 1975 : Prières et chants de louanges à Dieu Ndam et Raynier, Yaoundé, Cameroun ;
• 1976 : Le Cameroun dans les relations internationales, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris, (ISBN 978-2-275-01397-8) ;
• 1977 : Njoya : réformateur du royaume Bamoun N.E.A. (Nouvelles éditions africaines), Abidjan, Côte d’Ivoire, (ISBN 978-2-85809-101-0) ;
• 1982 : Les Amo : recueil de poèmes Ndam et Raynier, Yaoundé ;
• 1983 : Manuel pratique de rédaction administrative et des documents diplomatiques, éditions SOPECAM, Yaoundé, Cameroun
En 2014, Adamou Ndam Njoya a été Président du Jury des Grands prix des associations littéraires.
Source: COACIC