Maurice Kamto: « Quand j’ai démissionné du gouvernement, il y a des gens qui priaient tous les jours pour que je dorme à Kondengui…Mais je crois que Dieu était absent »
Pr Maurice Kamto, président national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a tenu avec ses camarades une assise dans l’après-midi d’hier samedi 24 mars 2018 à Yaoundé. L’homme politique en référence à l’actualité brulante dans le cadre de l’Opération Epervier a regretté les faux procès et le souhait de certaines personnes à le voir à Kondengui au lendemain de sa démission de gouvernement en novembre 2011.
L’homme politique suite à l’arrestation de Basile Atangana Kouna regrette les « réactions émotionnelles» de certains. Il précise avoir fait l’objet d’acharnement quand il a démissionné du gouvernement.
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« Quand j’ai démissionné du gouvernement, il y a des gens qui priaient tous les jours pour que je dorme à Kondengui. Pour valider leur théorie selon laquelle personne ne peut s’séjourner au gouvernement sans voler…mais, je pense que Dieu était absent », déclare-t-il.
Le juriste internationaliste camerounais souligne que l’on devrait plutôt prendre acte de sa démission du gouvernement.
« Il y a des gens qui disent que je savais qu’on devait me chasser du gouvernement, mais j’ai quand même démissionné », lance-t-il par humour. « C’est un fait incontestable », poursuit-il.
L’ancien ministre délégué auprès du ministre de la Justice met quiconque au défit et de prouver comment il a volé un seul centime à l’État du Cameroun.
« A part de me prêter les 14 milliards, personne n’a réussi à prouver que j’ai voler un centime. Si on arrête les autres, est ce que j’ai des épines sur moi », s’interroge-t-il.
Pour mémoire, le Pr Maurice Kamto avait été cité en 2008 dans une affaire de 14 milliards de Fcfa au sujet d’un marché gagné par son cabinet Brain Trust Consulting dans la réalisation du code de procédure pénal, le code pénal et le code de procédure civil .
Les détracteurs de l’homme politique s’étaient très vite jetés sur la polémique en le soupçonnant d’avoir influencé le choix de son Cabinet depuis sa posture de Vice-Ministre de la Justice à l’époque des faits.
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