Une des étoiles de Martin Stéphane Fongang s’est éteinte: Maman Kangmo Madeleine continuera sa vie dans l’éternité

0 1 110

C’est avec beaucoup de douleurs et de larmes que le site AZEDCOM-COM annonce le décès de notre mère, belle-mère, grand-mère, arrière-grand-mère, Maman Kangmo Madeleine. Mama Mado s’est éteinte paisiblement dans sa maison le 3 Mai 2018 à Mélong, au Cameroun.

AZEDCOM- Icicemac.com c’est aussi un prolongement de Maman Mado. Puisse que l’un des fondateurs de ce site crée en 1999, n’est autre que Martin Stéphane Fongang. Martin Stéphane Fongang, l’une des têtes pensantes derrière ce site, est le fils de Maman Made.

Martin Stéphane Fongang et sa défunte maman ( Kangmo Madeleine) qui s’est éteinte le 3 mai à Melong
Martin Stéphane Fongang et sa défunte maman ( Kangmo Madeleine) qui s’est éteinte le 3 mai à Melong

Combattante, mère énergique et inspirante, elle est restée lucide jusqu’à ces dernières heures. Si Psaumes 90:10 dit “La durée de notre vie s’élève à 70 ans, et pour les plus robustes à 80 ans” Nous devons nous réjouir car Mama Made s’est éteinte à l’honorable âge de 85 ans, après avoir accompli tout ce qu’elle avait à faire.

C’est ainsi avec sérénité que AZEDCOM-Icicemac.com partage cette nouvelle de vie. Martin Stéphane le dit si bien lorsqu’il déclare “Maman toi qui nous a donné la vie nous voulons à notre tour te dire Merci.
De là-haut, malgré la route qui nous séparera désormais, Maman Kangmo, tu seras toujours notre rayon d’espoir. Veuille sur nous et Repose en paix auprès du Seigneur.”

En guise d’hommage Maman Kangmo nous reprenons ce poème  qui a traversé les âges. Celui de Camara Laye

POEME : “A MA MERE” de Camara Laye

Maman Kangmo Madeleine

Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère, je pense à toi…
Ô Daman, ô ma Mère,
Toi qui me portas sur le dos,
Toi qui m’allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas,
Toi qui la première m’ouvris les yeux aux prodiges de la terre,
Je pense à toi…

Ô toi Daman, Ô ma mère,
Toi qui essuyas mes larmes,
Toi qui me réjouissais le cœur,
Toi qui, patiemment, supportais mes caprices,
Comme j’aimerais encore être près de toi,
Etre enfant près de toi !

Femme simple, femme de la résignation,
Ô toi ma mère, je pense à toi.
Ô Daman, Daman de la grande famille des forgerons,
Ma pensée toujours se tourne vers toi,
La tienne à chaque pas m’accompagne,
Ô Daman, ma mère,
Comme j’aimerais encore être dans ta chaleur,
Etre enfant près de toi…

Femme noire, femme africaine,
Ô toi ma mère,
Merci, merci pour tout ce que tu fis pour moi,
Ton fils si loin, si près de toi.

Femme des champs, femme des rivières
femme du grand fleuve, ô toi, ma mère je
pense à toi…

 

Lire aussi:   BATONNIER YONDO BLACK:«Notre pays est arrivé au terme d’un cycle historique et politique-L’histoire nous apprend depuis l’aube de l’Humanité que nul ne peut faire barrage à l’Histoire en marche. »

 

Modeste Mba Talla

commentaires
Loading...