MATIP MA SOUNDJOCK Porte-Parole UMC  et Candidat Présidentielle 2018:” UN PLAN POUR L’INDUSTRIALISATION DU CAMEROUN”

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Yaoundé, le 2 juin 2018
LETTRE A LA NATION

UN PLAN POUR L’INDUSTRIALISATION DU CAMEROUN

Chères Amies, Chers Amis d’ici et de la Diaspora,
En ce 2 juin Henri Matip Ma Soundjock, candidat aux élections présidentielles 2018 vous adresse, à vous et à vos proches, une lettre ouverte sur le plan de l’industrialisation du Cameroun pour corriger le non-respect des promesses du président camerounais ; son Excellence Paul Biya par rapport à ce secteur important pour la croissance.

“Le Cameroun a une chance extraordinaire pour booster son développement avec ses ressources humaines qui ont fait un sacrifice suprême durant les années de braise et sa richesse portuaire (Kribi, Douala, et Limbe).

L’économie camerounaise depuis quelques années, malgré sa légère vitalité, souffre d’un grand taux de chômage liée au non décollage de son tissu industriel. C’est dire qu’il est urgent et important de mettre en place, les bases d’une véritable politique industriel pour créer les conditions de notre développement.

Le Cameroun doit se réveiller pour soutenir une nouvelle dynamique de développement de son industrie en soutenant les initiatives créatrices d’emplois et transformant de son économie afin qu’il puisse rendre ses populations autonome, prospère et souveraine sans être dépendant des autres continents. Le Cameroun doit prendre en main son destin parce qu’il dispose des ressources naturelles, financières, maritimes et humaines.

– On assiste actuellement dans les pays en voie de développement et notamment dans les pays méditerranéens, à un passage de politiques statiques d’industrialisations à des politiques dynamiques, flexibles et compétitives, basées sur les sciences et les technologies.

– Ces nouvelles politiques, via leurs instruments, ont un rôle à jouer afin d’amorcer un processus de convergence économique vers les pays développés.

– Ces nouvelles politiques diffèrent d’un pays à un autre et les instruments utilisés se doivent de prendre en compte plusieurs facteurs tels que le multilatéralisme, la globalisation financière et l’émergence des chaînes de valeurs.

– Actuellement l’un des défis essentiel pour le Cameroun, est l’émancipation d’une industrie compétitive basée sur le transfert de technologies via l’implantation d’un système national d’innovation performant.

Les pays en voie de développement (PVD) et le Cameroun en particulier, devraient appliquer depuis les années soixante des politiques industrielles dont l’objectif initial viserait le développement via l’industrialisation. Dans le contexte actuel, où les économies industrialisées s’efforcent de conserver leur avance en termes de technologie et d’innovation, et où les économies émergentes cherchent à rattraper leur retard, les économies moins développées comme le nôtre ont donc initié des politiques visant à promouvoir l’industrialisation d’une manière hasardeuse. Ainsi, compte tenu de ces mutations, il est très vite apparu comme nécessaire de se demander si ces politiques d’innovations s’appuyant sur les technologies, les sciences et l’industrie pouvaient engendrer des perspectives de développement pour le Cameroun et principalement les pays du sud de la Méditerranée ?

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Cependant, il semblerait que les instruments directs et traditionnels des politiques industrielles n’aient pas permis au Cameroun de rattraper les pays développés en matière de croissance économique, sauf pour certains pays du Sud Est-Asiatiques et les BRICS où la politique industrielle combinée à d’autres politiques commerciales, technologiques et autres ont permis de suivre une trajectoire de croissance.

Aujourd’hui, le défi pour le Cameroun est donc de mettre sur pieds une industrie compétitive nécessitant des actions étatiques appropriées, favorisant un meilleur transfert des technologies, basées sur l’implantation d’un système national d’innovation performant, permettant le passage d’un système de suivi et d’imitation à un système d’innovation.
On pourrait donc penser que mon programme sur l’industrialisation du Cameroun est très opportun dans la mesure où il invite à défendre l’industrie contre la finance. Or c’est plus douteux qu’il n’y paraît comme le montre avec intelligence nos amis de l’ONUDI. ‘

Tout en partageant la ligne générale de cette réflexion : la contradiction principale n’oppose pas « la finance » à « l’industrie » car la finance est le cœur du capitalisme moderne, nous ajoutons qu’il est impossible d’engager la rupture avec le capitalisme sans……

1. nationaliser les secteurs-clés de l’économie (secteur financier mais aussi très grandes entreprises industrielles et infrastructures : aéroports, ports, autoroutes…),

2. reprendre la maîtrise nationale du commerce extérieur, protéger le « fabriqué au Cameroun» (industriel mais aussi agricole),

3. placer les entreprises nationalisées sous le contrôle démocratique conjoint de la puissance publique, des travailleurs et des usagers et sur cette base, planifier la reconstruction équilibrée des territoires dans le cadre d’une République une, souveraine et indivise,

4. coopérer d’égal à égal entre Etats souverains sur la base de l’échange maîtrisé et mutuellement profitable.

5. Arracher la Recherche et l’Université aux mains du capital et les remettre au service de la nation et des « lumières communes ».

Mais ces mesures seront-elles-mêmes impossible sans ce préalable décisif : la sortie du Cameroun et de l’Afrique francophone de la funeste zone CFA, socle d’une rupture révolutionnaire avec le capitalisme et de la construction d’une Nation indépendante et souveraine économiquement (ce qui exige plus que jamais, dans les formes propres à notre pays et à notre temps, la conquête du pouvoir par la classe ouvrière et par le monde du travail).

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C’est dans cet esprit que, dépassant le cadre des seules analyses, l’UMC, l’UPC, le RDPC, le SDF, le MDR, l’UNDP, le MRC, le CPP et beaucoup d’autres partis doivent soutenir de la manière la plus apaisé ma candidature aux élections présidentielles 2018.

Moi Président, je mettrai en place, un plan de reconquête pour le nouveau Cameroun industriel.

Je remettrais dans les cœurs et dans les têtes des uns et des autres, l’idée que le Cameroun peut devenir est une grande nation industrielle, solide, productive, capable de se réinventer et de devenir pionnière dans la troisième révolution industrielle, au carrefour des transitions écologique et énergétique d’une part, digitale et numérique d’autre part.

L’ambition étant de rassembler les acteurs économiques et industriels autour d’un objectif commun, de mettre les outils de l’État au service de ce dessein et de mobiliser les écosystèmes locaux autour de la construction d’une offre industrielle Camerounaise nouvelle et compétitive, capable de gagner des parts de marché au Cameroun , en Afrique et à l’international et de créer ainsi des emplois nouveaux. Si aujourd’hui c’est chose faite, les camerounais de la diaspora compétent, vont rentrer en masse au pays natal.

Neuf mois suffisent après mon accession à la magistrature suprême, tous les plans de l’industrialisation du Cameroun seront lancés d’une manière ordonnée. Leurs feuilles de route seront présentées par mon premier ministre chef du gouvernement avec la collaboration du programme national de gouvernance dans un recueil de portefeuille et ou programme, à valider à l’assemblée nationale et au sénat, suite à un travail de fonds à réaliser par un comité de pilotage que je vais créer par décret , réunissant des acteurs publics et privés, sous l’autorité du Premier Ministre.

Celles-ci déclinent dans un calendrier précis des actions concrètes, publiques et privées, et détaillent le rôle respectif des différents acteurs et les objectifs à atteindre : de nouvelles offres, de nouvelles ruptures technologiques, de nouveaux investissements et de nouveaux emplois.

Sa serait qu’une étape mais déjà, les travaux à accomplir seront immense, grâce à cette alliance inédite à mettre en place entre les pouvoirs publics et les entreprises sont exceptionnels et particulièrement innovants.

Le conseil économique et social à refonder sera mise à contribution pour permettre aux camerounais d’ici et d’ailleurs de s’investir dans les équipes projets, représentant plus de 1000 entreprises, majoritairement des PME et des ETI. Véritables chefs d’orchestre, les chefs de projet seront les organisateurs du travail collectif et des projets collaboratifs.

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Tous devront se montrer à la hauteur des enjeux et seraient dans l’obligation d’exercer leur tâche avec responsabilité.

Il s’agira ainsi, activer les leviers de croissance pour le Cameroun d’après BIYA, qui sera le prolongement du DSCE qui sera désormais dans la phase la plus cruciale, celle de mise en œuvre opérationnelle. Le futur gouvernement la suivra avec détermination et constance et compteront sur la mobilisation de chacun aux côtés des industriels pour atteindre les objectifs ambitieux que je propose, pour le Cameroun et pour la reconquête industrielle.

Avec les actions concertées, et surmontant les divergences qui peuvent nous séparé les uns contre les autres sur la tactique électorale, retrouvons-nous tous, chers amis, du nord au sud, de l’es à l’ouest sur ces fondamentaux communs à tous les vrais patriotes et républicains pour aller ensemble à la porte des usines. La clé du changement, c’est que les vrais Républicains reprennent ENSEMBLE le dialogue et l’action commune avec les premiers intéressés au changement de société Camerounaise : les travailleurs de toutes les classes.

En définitive, dans le but d’atteindre un niveau de compétitivité en science et technologie au Cameroun et dans certains pays en développement, il est devenu primordial de développer une nouvelle politique industrielle localement qui définisse les objectifs, détermine les moyens d’action et dégage les grandes lignes d’une politique générale dédiée au développement de la science et de la technologie et de l’industrie.

Face à cette multitude de défis, seul le programme porté par l’UMC et ses partenaires peut apporter des solutions à la hauteur et positionner notre industrie et les autres secteurs prioritaires comme des éléments à part entière du redressement du Cameroun. Confiance. Liberté. Innovation: oui, renouons avec une vision du Cameroun fort et conquérant ; au service de la diplomatie économique ; pour contribuer à relever les défis du monde contemporain que sont le développement durable ; et l’accès à la connaissance technologiques.

Dans ce cadre-là, vous le savez, je veux reconstruire la parole d’un Cameroun fort et conquérant à travers l’UMC.

Je veux construire un nouveau Cameroun, avec des nouveaux visages, une nouvelle génération et ceux de nos ainés qui ont l’amour de la nation. Tout changer avec une dose des anciens dirigeants.”

En 2018, nous comptons sur vous pour relever tous ces défis ensemble.
Amicalement,

Henri MATIP MA SOUNDJOCK
Porte-Parole UMC ( UNION POUR LA MAJORITE CAMEROUNAISE) 
Candidat Présidentielle 2018

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