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Non ma notre fille n’ira pas dans cette école par le Professeur Vincent-Sosthène FOUDA – Icicemac

Non ma notre fille n’ira pas dans cette école par le Professeur Vincent-Sosthène FOUDA

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Non ma notre fille n’ira pas dans cette école par le Professeur Vincent-Sosthène FOUDA

Le ventre de mon épouse s’est arrondi 6 fois pour 7 enfants ! Comme nous sommes heureux. Une famille nombreuse comme fut celle de mes frères et sœur, comme le fut moins celle de mon épouse qui vient d’une longue tradition d’enfant unique ; 4 générations. Nous avons choisi en 2009 de nous installer au Cameroun après un certain nombre de décès dans ma famille, il était urgent de prendre la relève, mais c’était sans compter avec d’autres réalités comme l’éducation.

Nos enfants ont entre 17 ans pour les plus âgés et 4 ans pour la plus jeune qui commence sa maternelle. La polémique sur les ouvrages scolaires au Cameroun, nous fait prendre une décision bien grave de conséquence : Notre fille n’ira pas à cette école. Cette phrase est si facile à dire mais combien de fois difficile à mettre à exécution ! Martine ira à l’école chez sa grand-mère maternelle, nous devons nous en séparer. Elle est plutôt petite comme fille, pour nous il fallait qu’elle grandisse encore un peu dans les draps de ses parents et les rires de ses aînés.

Il fallait qu’elle soit encore taquinée par ses cousins et cousines, qu’elle apprenne à ne pas se laisser faire, au toboggan de la maison, qu’elle s’oppose au loup de la maison qui cohabite avec nous. Qu’elle apprenne à compter, à s’exprimer, et possiblement à lire avant de nous quitter ! Mais voilà, même avec la décision du premier ministre de retirer du programme scolaire l’ouvrage L’excellence en sciences accusé de diffuser de la pornographie aux élèves du niveau de 5ème, il ne nous est pas possible de retenir notre fille et de la garder avec nous.

Pour nos valeurs

Le Cameroun a de nombreuses valeurs à transmettre, ceci a pesé dans notre choix de revenir dans ce pays. Cette chaleur familiale a été pour beaucoup dans notre choix de revenir ici, auprès de mes sœurs, de mes nièces et neveux, dans les parfums de mon enfances qui ne sont certes pas ceux de mon épouses.

Mais elle a suivi et apprécie. Non mon épouse et moi ne pensons pas que l’école camerounaise est le mal absolu et que les instituteurs ne font pas bien leur travail. Non pas du tout. Nous avons choisi des écoles confessionnelles pour nos enfants. Les enfants semblent s’y épanouir et mon épouse s’est impliquée dans les différentes APE. Ainsi pense-t-elle être proche de ce qu’on enseigne à nos enfants. Seulement voilà, toute la philosophie qui porte la pédagogie du monde de l’éducation dans notre pays nous inquiète.

Dès la maternelle, l’ouvrage de découverte des images au programme dans la classe de Martine comporte des images qui interrogent les adultes que nous sommes. Les images de la franc-maçonnerie qu’on voudrait mettre au même niveau que les images des religions comme l’islam et le christianisme. Nous ne pensons pas que ces images forment notre fille vers l’autonomie, la curiosité, la libre pensée, l’ouverture vers la différence qui sont pourtant nos valeurs.

Non nous pensons que subrepticement, les enfants sont conditionner à intégrer comme valeur des vices pour la perversion totale de la société.
Parce que je suis éducateur comme parent mais aussi comme enseignant, je sais qu’en matière d’éducation et de pédagogie, il ne faut jamais s’appuyer sur sa propre expérience (chaque enfant est différent), j’ai donc rassemblé autour de moi des enfants d’un même âge ; 12 ans. Ces enfants ne sont pas tous dans la même classe ni au même niveau. En effet, malgré les efforts faits par le gouvernement, le critère âge ne rendre pas encore en compte pour le niveau des élèves. Ainsi il y a des enfants de 12 ans qui sont au CM1 tandis que ceux de 9 ans peuvent être en classe de 6ème.

Mais ceci est un autre débat. Les élèves que j’ai rassemblés ont été élevés dans la comparaison, dans l’évaluation, dans les notes, dans le refus de voir d’autres élèves plus forts ou plus faibles, dans les devoirs, dans les matières imposées, dans les orientations professionnelles, dans l’attentisme, dans l’idée que l’école est obligatoire.

J’ai aussi été élevé comme cela avec des cours d’initiation à la sexualité en moins. Il faut néanmoins reconnaître que la société dans laquelle nous élevons nos enfant est hyper-sexualisée.
Dans nos sociétés sans frontières, celles-ci ayant été brisées par les réseaux sociaux, Internet, la télévision, les pré-adolescents et adolescents sont submergés d’informations concernant la sexualité, que ce soit via les médias, avec les copains, à l’école – par l’intermédiaire des cours d’éducation à la sexualité – ou en famille. Difficile pour eux de se situer face à cette multitude de messages souvent contradictoires: ici, on leur parle de « risques », là, on leur propose le plaisir sans contraintes.

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D’ailleurs, la sexualité des adolescents est au cœur de plusieurs préoccupations sociales: précocité des rapports sexuels, grossesses non désirées, infections sexuellement transmises, sollicitation et violence sexuelles, etc. Jamais auparavant on ne s’est autant interrogé sur la vie sentimentale et sexuelle des jeunes.

Toutefois, l’adolescent ne se considère pas comme un « problème », mais comme une « personne en mutation » qui doit trouver sa place et s’ouvrir au monde, avec l’aide des adultes. D’ailleurs, Jean-Paul Gaillard, psychologue clinicien à Chambéry, les nomme les « mutants » et constate des changements à la fois positifs et négatifs dans leur rapport à l’autorité, à l’interdit, au temps, aux objets de jouissance, etc.

On a beaucoup écrit sur l’adolescent: ses inquiétudes (et les nôtres), son développement, son rapport à l’autre (par exemple, les amis, les pairs, l’amoureux(-se), les parents, les institutions), ses défauts et ses dérives. Il n’est ni récent ni nouveau de se préoccuper ainsi du développement psychosexuel des jeunes.

Mais les pré-adolescent et adolescents restent des pré-adolescents et adolescents: ils changent physiquement et psychologiquement, s’interrogent sur ce qui leur arrive et aiment parler de sexualité avec leurs amis en utilisant un certain « langage » sexuel, comme l’ont fait les générations précédentes. Ils se soucient de leur apparence et cherchent à plaire, à être populaires. Ils ont envie d’être amoureux et, à la fois, craignent le rejet et le chagrin d’amour.

C’est certainement ce que les auteurs de l’ouvrage L’excellence en sciences n’ont pas compris. Ils ont choisi d’imposer leurs désirs à ces enfants avec un langage et des images mensongers. Par exemple une éleveuse indienne ou burundaise qui donne son sein à son chevreau ne saurait être assimilé à de la zoophilie !

Une série de définitions approximatives est aussi proposée à ces pré-adolescents dont le but est certainement de brouiller le message et non de les former. Ce qui est dangereux ce sont les explications que donnent les auteurs et co-auteurs de cet ouvrage. Ils n’ont rien à se reprocher, ils proposent la suppression du module incriminé, ils revendiquent toute la philosophie sur laquelle s’adosse leur pédagogie ! C’est pour toutes ces raisons que notre fille n’ira pas dans cette école, elle est vide de toute pédagogie éducative, cette école ne va rien lui apporter de positif malgré la bonne volonté des instituteurs.

Les télénovelas

Au Cameroun, les quelques chaînes de télévision existantes ont du mal à être autre chose que des boîtes à images diffusant à longueur de journées des séries brésiliennes à l’eau de rose ou de la musique. Tout se passe comme si la seule véritable ambition des dirigeants en place dans ces pays était d’enfermer les populations dans une sorte de prison avec des fenêtres artificielles qui s’ouvrent sur le monde.

Le sociologue sénégalais Momar Coumba Diop, dans une étude consacrée à La société sénégalaise entre le local et le global, voit dans les séries brésiliennes, mexicaines, indiennes voire américaines un « nouvel opium » du peuple car, dit- il, « l’impact psychologique de ces séries télévisées à l’eau de rose est réel, à tel point qu’il a déterminé la mode, la posture et les rêves de toute une génération. L’engouement pour les États-Unis d’Amérique et pour l’Europe des jeunes qui cherchent vaille que vaille à émigrer doit certainement beaucoup à l’étalage, par les séries télévisées, du mode de vie de ces sociétés d’opulence ».

Le sociologue sénégalais reproche alors à l’État de n’avoir pas « pu asseoir dans les médias d’État une politique culturelle crédible par une maîtrise de la production télévisuelle nationale ». En conséquence, l’État se contenterait selon Diop d’abreuver les téléspectateurs de séries à l’eau de rose.

Une autre raison explique aussi le grand engouement des pouvoirs publics pour ces séries : la peur de favoriser une production locale généralement frondeuse capable de provoquer des rires au dépens des tenants du pouvoir. Aujourd’hui, le sujet n’est plus au niveau des pouvoirs publics. L’arrivée du câble a vu la création d’un type nouveau de bouquets satellitaires consacrés uniquement aux novelas. Il n’existe pas au Cameroun un Haut Conseil de l’Audiovisuel capable de contrôler ce que les téléspectateurs reçoivent chez eux. Les enfants pas encore pré-adolescents comme les adultes du 3ème âge ayant pris leur retraite des désirs et des plaisirs de ce monde, sont abreuvés 24h/24 des images d’une rare violence sexuelle alors même que le développement de la sexualité est une étape essentielle de l’adolescence.

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Combien de fois ai-je trouver notre fille Martine seule devant le poste de télévision, face à ces images violentes alors qu’elle ne voulait que trouver sa chaîne de dessins animés ?

La pédagogie qui porte l’ouvrage L’excellence en sciences refuse tout entremêlement de curiosité, de découvertes et d’expériences encadré par les enseignants pour une simple raison que les enseignants ne sont eux-mêmes pas formés, que les parents ont abandonné le navire et que l’État a déserté les lieux de la conception de l’éducation.

Comme parent, notre devoir est de prendre conscience qu’aujourd’hui, les jeunes sont confrontés à de nouvelles réalités sociosexuelles. C’est ce que nous nommons : l’hypersexualisation sociale, le développement rapide des technologies et un rapport différent à l’adulte. Les jeunes s’engagent plus tôt dans une vie sexuelle active que les générations précédentes. A défaut de statistiques fiables, nous pouvons aller à l’observation.

Les jeunes que nous observons s’engagent plus tôt dans une vie sexuelle active que les générations précédentes. Dans nos sociétés traditionnelles, l’entrée dans l’activité sexuelle était un construit collectif que le jeune allait acquérir dans le bois sacré pendant l’initiation et le mot avait tout son sens.

L’activité sexuelle était perçue comme un comportement d’adulte; aujourd’hui, l’initiation sexuelle est considérée comme une expérience adolescente. Les parents ayant démissionné comme nous le soulignions plus haut, considèrent que les jeunes en savent plus qu’ils n’en disent et qu’ils en disent souvent moins qu’ils en savent sans pourtant que les adultes se posent la question de savoir où est leur part de responsabilité ?

Une éducation sexuelle endogène dans les manuels scolaires

Parler de la pédagogie en Afrique noire, c’est parler non pas dans un premier moment des lois et théories de l’éducation. Ce n’est pas tenir des discours sur la réflexion portant sur le rapport entre maître et élève, mais c’est constater et analyser l’éducation de l’enfant en Afrique. C’est réinsérer l’enfant dans le cadre éducatif de l’Afrique, c’est en quelques sorte faire une radiographie culturelle de l’enfant africain, c’est aussi tenter de percevoir l’évolution de l’enfant africain placé dans son contexte pour être éduqué.

Cette éducation n’est possible que dans les habitudes coutumes, mœurs, jeux, tradition, adoration éducation proverbiale et autres voies d’accès à la culture. Disons que c’est dans une éducation rituelle d’abord et dans les formes d’intégration sociale ensuite que l’enfant reçoit les premières bases de l’éducation dans la société.

Les auteurs de L’excellence en sciences auraient dû y songer au moment de penser la rédaction de leur ouvrage à soumettre à l’éducation des enfants. Les auteurs de cet ouvrage qui en reste un, pouvaient ils ignorer que l’homme est embarqué dans une aventure de la connaissance et du progrès qui ne peut être intelligible, créatrice et pacifique que dans un dialogue et non dans un viol de conscience et de la virginité de nos enfants ?

Le XXIème siècle dans lequel nous sommes embarqué se caractérise par une prise de conscience des valeurs et résultats acculés dans le temps et dans l’espace par le labeur et par la reflexion de l’homme et non par une juxtaposition de pensées délocalisées.

Car c’est de cela qu’il s’agit dans cet ouvrage, une fois de plus. Nos pédagogues Ebang Ehole Charles R, Hessel Joseph, Ango Yves Patrick et Bella Ndzana Martin T semblent avoir oublier « … (qu’) il n’est point vrai que l’œuvre de l’homme est finie que nous n’avons rien à faire au monde que nous parasitons le monde qu’il suffit que nous nous mettions au pas du monde mais l’œuvre de l’homme vient seulement de commencer et il reste à l’homme à conquérir toute interdiction immobilisée aux coins de sa ferveur et aucune race ne possède le monopole de la beauté, de l’intelligence, de la force . . . ». Pourtant c’est un Cameroun aux mains pédagogiquement parlant qui se présente à ce rendez-vous de l’éducation sexuelle initiée par l’OMS et mise en place par l’Occident.

Que dit le Cameroun dans ce processus d’initiation à la sexualité initié par l’Occident depuis la maternelle ? Que répond le Cameroun quand l’Occident affirme « Il n’est évidemment pas question de parler de masturbation aux élèves de maternelle ! ». Que disons-nous quand l’Occident affirme que « l’éducation à la sexualité ne constitue pas en soi un programme, mais s’inscrit dans un socle commun de connaissances, de compétences et de culture. ».

Rien bien évidemment car Joseph Hessel au micro de Serges Aimé Bikoï de la RTS au journal du vendredi 7 septembre 2018 au journal de 12h ne semble que voir une guerre entre éditeur, une simple question d’éducation à la reproduction, une erreur des parents qui n’ont pas compris qu’il « faut parler de ces choses là à leurs enfants » !

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L’Occident lui il parle d’éducation au dialogue et non d’un discours sur la sexualité. Nos pédagogues semblent refuser de travailler, d’intégrer le souffle camerounais dans leur proposition pédagogique pour mieux s’universaliser. Ils s’inscrivent pieds et poings liés dans une dérive d’occidentalisation, ils ne comprennent pas qu’il y a une volonté de non-occident qui est qui est une remise en question et une volonté de reconversion du type de perception occidentale.

Nos enfants comme leurs enseignants tout comme les parents n’ont pas les clés de lecture et de compréhension de ce qui leur est proposé. Certainement que les auteurs de cet ouvrage sont dans la même situation puisqu’ils n’ont fait que transposer sans aucune analyse ce que l’Occident vit et pense pour ses enfants, pré-adolescents et adolescents. Mais de même que le non-euclidien ne démet pas l’euclidien de même le non-occidental ne prétend pas a une non-occidentalisation destructive du dialogue et de la promotion mutuelle.

Conclusion

Les pré-adolescents, les adolescents et même les enfants comme ma fille Martine ont besoin d’éducation et d’information qui correspondent à leur époque. Notre société connaît des changements sociosexuels qui obligent à repenser le rapport à l’autre. L’enseignement a une partition à jouer.

Nous sommes loin certainement de nos sociétés initiatiques, de l’éducation collective de nos mamans autrefois femmes au foyer, mamans à plein temps qui formaient les filles à être des épouses sans expérience sexuelle au préalable et des garçons qui sachent conquérir le coeur de la femme et à le garder pour toute la vie. Aujourd’hui, on est confronté à la commercialisation de la sexualité, voire à sa consommation, où le rapport à l’intimité, tel qu’il est présenté dans les médias et tel qu’il est possible de le vivre, via les technologies, a beaucoup changé. D’ailleurs, les jeunes ne se voient imposer que peu d’interdits et de contraintes vis-à-vis de la sexualité, contrairement à leurs parents au même âge. Il ne s’agit pas de retourner aux temps anciens où l’adulte détenait toute autorité sur la jeunesse, sans discussion ni compromis, mais plutôt de considérer l’importance des repères et des limites, pour les enfants et les adolescents, dans la construction de soi.

Et si l’on néglige l’accès à une éducation sexuelle, les jeunes trouveront les informations qui les intéressent dans les médias au contenu fortement sexualisé. Les adolescents et les enfants ont besoin d’adultes pour ne pas se faire piéger par certains modèles médiatiques qui misent sur le sensationnalisme et l’artifice. Il faut leur offrir des moments pour réfléchir et discuter de relation à l’autre, de respect, d’amour, d’intimité affective et sexuelle, de dignité et de sexualité. Mais certains adultes se sentent dépassés et impuissants: comment contrecarrer les messages sociaux sur la sexualité qui abondent autour des jeunes? Il est parfois difficile d’engager une discussion avec son adolescent.

Mais après avoir dépassé la gêne légitime (la sienne et celle de l’adolescent), une telle intervention peut devenir un beau moment d’éducation. C’est là que l’école intervient non pas comme dans une salle de cinéma mais comme processus d’enseignement de formation et de socialisation.

L’école fait synonyme d’éducation doit donc libérer de l’ignorance, des préjugés et des conventions. Éduquer signifie en ce sens plus que simplement former, dresser ou habiliter. L’éducation suppose en effet la transmission de contenus cognitifs majeurs et importants – les mathématiques et pas le songo, la littérature et pas comment faire de la bicyclette –, mais aussi variés : qui ne sait rien ou presque rien, hormis les mathématiques, n’est pas plus éduqué que celui qui ignore tout d’elles.

Voilà ce que l’ouvrage L’excellence en sciences a ignoré, ses auteurs sont passés à côté d’un réel projet pédagogique. Voilà pourquoi je suis heureux de ne pas envoyer ma fille dans cette école, de l’éloigner de cet ouvrage qui a fini de me convaincre que cette école n’a pas le monopole de l’instruction.

Je suis assez content de ne pas l’envoyer derechef dans leur école et plus j’y réfléchis, plus je les écoute, plus j’y vois des avantages. L’enseignant a beau se placer aussi haut qu’il veut au dessus de l’enfant (au sens propre comme au sens figuré), l’apprentissage ne tombera jamais sur l’élève.

Apprendre quelque chose, le comprendre est être capable de l’utiliser à bon escient, est un acte intérieur. Ce n’est pas tant l’enseignant qui est important, mais davantage la “nourriture” que l’enfant ou l’ado trouvera autour de lui et l’attitude des adultes qui l’accompagnent.

Professeur Vincent-Sosthène FOUDA

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