Le débat en cours sur la nationalité de l’activiste camerounais Calibri Calibro est un monumental hors-sujet

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Lee débat en cours sur la nationalité de l’activiste camerounais Calibri Calibro orchestré par les proches du pouvoir de Yaoundé est un monumental hors-sujet.

Depuis l’action héroïque de notre compatriote Abdoulaye Thiam, de surnom d’activiste  Calibri Calibro, dont l’épique conversation avec le Président français Emmanuel Macron au Salon International de l’Agriculture à Paris  a permis au monde entier d’appréhender l’étendue des affres de la dictature au Cameroun et de prendre acte de la totale vassalité du régime de Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo à la France, les thuriféraires du régime dictatorial en place à Yaoundé (les Sardinards) font des pieds et des mains pour tenter de réorienter toute l’attention ainsi crée,  par une diversion qui remet en question la loyauté et la nationalité camerounaise de Calibri Calibro.

Ce faisant, les Sardinards essaient de détourner l’attention de l’immense humiliation découlant de l’imposture de la relation maître /esclave ainsi révélée au grand jour par le geste spectaculaire de Calibri.

Autrement dit, les Sardinards préfèrent attaquer le messager, plutôt que de prendre lucidement acte des secrets gravissimes révélés, de l’asservissement complet du Cameroun à la France, et des affres de la dictature de Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo au Cameroun.

Ce n’est ni la BAS, ni les autres activistes politiques de la diaspora qui souillent l’image de marque du Cameroun.

Ce sont plutôt les les membres du régime en place, qui ont laissé prospérer dans notre pays des maux tels que le génocide des Anglophones, les mascarades électorales répétitives, la paupérisation galopante du peuple camerounais, l’état de vassalité du Cameroun, la prédation systématique et impunie des ressources de l’État, les privations illégales des libertés citoyennes, le sous-développement chronique du Cameroun, les multiples affres de la dictature de Paul Barthélemy Biya, etc., qui souillent dramatiquement  l’ image de marque du Cameroun.

Ces dirigeants et leurs sympathisants Sadinards oublient de reconnaître qu’en installant et en maintenant  ces maux au Cameroun, ils ont en réalité justifié et motivé le  légitime combat des activistes qu’ils vilipendent  d’aujourd’hui.

Si ces problèmes de fond qui rongent notre pays étaient ou sont résolus à la source, le combat de la diaspora et de la BAS disparaîtra de lui-même, en conséquence.

Cette futile  tentative de diversion des Sardinards de leur humiliation est un gros hors-sujet, et ce, pour plusieurs raisons :

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  1. Que Calibri Calibro soit Japonais, Argentin, Népalais, Hongrois ou même Martien, cela n’affecte en rien la justesse ou la pertinence des causes et motifs ci-dessus listés, qui fondent son combat politique. Ces méfaits du régime Biya sont des faits avérés vérifiables que les Sardinards ne peuvent ni contester, ni contredire avec l’ombre de la moindre crédibilité, ou réussir à cacher. L’histoire contemporaine nous enseigne d’ailleurs  que d’autres Calibri Calibro, à l’instar de Barack Obama aux USA, Jerry Rawlings au Ghana, Bob Marley en Jamaïque, pour ne ce citer que ceux-là, ont chacun contribué plus que la grande majorité des autres citoyens, à l’avancement du pays de l’un de leurs deux parents respectifs, qu’ils ont choisis de servir.
  • Si les  Sardinards veulent subitement donner une leçon de nationalisme aux patriotes activistes de la diaspora camerounaise  qui se battent simplement pour un changement démocratique au Cameroun, cette leçon devra commencée par être donnée d’abord  au premier des fantoches camerounais, Paul Biya qui fut nommé par la France en 1982 à son poste actuel de gouverneur colonial de la France au Cameroun, poste abusivement appelé  par roublardise Président de la république du Cameroun; Il s’est d’ailleurs  toujours déclaré lui-même , publiquement , en mondovision,  comme étant le meilleur élève de la France. De plus, il déclare lui-même à qui veut l’entendre, devant les chaînes de télévision du monde entier  qu’il rend compte aux Présidents français de sa gestion du Cameroun, notamment  de l’organisation du «Grand Dialogue national».

Indépendamment de la nationalité de Calibri Calibro, l’efficacité de ses actions politiques à date a déjà obtenus des résultats probants et décisifs indéniables dans l’avancement du combat pour le changement en cour, et ces résultats sont de proportions historiques. En effet :

  1. Grâce aux actions spectaculaires de la Brigade anti Sardinard (BAS) que Calibri Calibro a mise sur pieds et commande en chef, la BAS a déjà réussi à mettre fin à la villégiature à coût de millions de dollars du trésor publique du gouverneur colonial Paul Biya à l’hôtel intercontinental de Genève, en Suisse. Dans les faits, le Président Biya est dorénavant interdit de tout séjour privé en Europe par la BAS. En somme, la BAS a effectivement assigné Paul Biya à une sorte de résidence surveillée dans sa grande prison qu’est devenu le Cameroun. Ce faisant sa coûteuse villégiature à l’hôtel continental de Genève est terminée;
  • La diaspora est dorénavant très mobilisée, grâce en partie à la contribution de la BAS;
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  • Des signes et indicateurs probants du rôle de fantoche  de la France que joue Paul Biya viennent d’être confirmés hors de tout doute par les cinglantes déclarations du Président français, Emmanuel Macron du 22 février dernier. Ainsi, le maître français a publiquement enlevé le masque de son pantin. Dès lors, le fait que Paul Bathélemy Biya soit effectivement le gouverneur colonial de la France au Cameroun ne souffre plus d’aucune possible contestation. Les Camerounais doivent cette autre importante révélation et démonstration publique de la nature vassale du régime en place au Cameroun, à l’action politique de Calibri.
  • Les medias français et internationaux qui refusaient jusqu’à date d’informer leur public sur les crimes, massacres, génocide des Anglophones du Cameroun ou des affres de la dictature de Paul Biya ont été contraints samedi passé, par la seule action de Calibri, de diffuser en direct la conversation éloquente sur ces enjeux,  d’une précision chirurgicale, entre le Président Macron et Calibri, circonstance solennelle du Salon International de l’Agriculture à Paris oblige!
  • À cette même occasion, sa conversation télévisée avec le Président Macron a également révélé que le Président élu Maurice Kamto, ses alliés et près de 200 militants de son parti politique, le MRC, sont sortis de la prison où ils étaient illégalement séquestrés grâce à une injonction de la France et non à cause d’une quelconque lettre de demande d’excuse  et de pardon de ces otages ou de la moindre magnanimité de Paul Biya, contrairement aux fausses allégations savamment diffusées par des laudateurs roublards du Régime du dictateur Biya. Certains de ces cyniques thuriféraires du régime sont allés jusqu’à déclarer avoir consulté de leurs propres yeux cette soi-disant  lettre de demande d’excuses et de pardon du Président Maurice Kamto, à la prison centrale de Yaoundé. Leur crédibilité vient de tomber à zéro, suite à la manifestation de la vérité de la bouche du Président Macron, grâce à l’action de Calibri.
  • Jamais dans l’histoire de l’activisme politique, un membre de la société civile n’a atteint un tel haut niveau de succès, où le président fantoche camerounais rend compte à son maître français (Président Macron), qui à son tour rend compte de ses activités et de ceux de son pantin à Calibri, et attends ses instructions de Calibri afin de les transférer à son tour au fantoche Président du Cameroun. Je laisse un petit exercice du principe de la notion mathématique de la transitivité pour conclure qui selon vous, dans ce cas de figure,  donne au final ses instructions à Paul Biya! Comme le disent mes compatriotes camerounais en langage populaire du terroir national, «le rire veut me tuer».
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  • Enfin, le plus importent de tout,  Calibri a réussi, par son action solitaire du samedi 22 février dernier au salon de l’agriculture à Paris, à pousser le Président français, Emmanuel Macron à prendre publiquement et en mondovision une série d’engagements concrets sur la situation du génocide Anglophone, du déficit du processus électoral, du mépris des libertés civiles et des autres affres de la dictature de son gouverneur Paul Barthélemy Biya au Cameroun. Les peuples camerounais et français,  les partenaires de la France et la communauté internationale dans son ensemble attendent avec impatience les résultats concrets de cet engagement qui met la crédibilité de la France et de son président sur la sellectte.

En conclusion,

À sa création, personne ne vendait chère la peau de la Brigade Anti Sardinards (BAS).

Je confesse que nous aussi avions été de ceux qui ont sérieusement douté de l’efficacité d’une telle brigade, à l’ère de la lutte internationale contre le terrorisme.

Mais, force est de constater que la BAS n’a jamais utilisé ou pratiqué le terrorisme, et contribue de façon conventionnelle, mais très efficace, à l’activisme politique pour le changement politique au Cameroun, selon les règles de l’art et dans le respect absolu de la réglementation de chaque pays d’accueil dans lequel elle est installée.

Les résultats de la lutte obtenus à date grâce à la BAS sont impressionnants.

Dans ce contexte de succès indéniable de Calibri Calibro et de la BAS dans l’avancement de notre combat collectif et commun pour le changement positif dans notre pays, l’origine ou la nationalité réelle ou supposée de l’activiste importe peu.

Il importe également de retenir que si les maux qui rongent notre pays étaient ou sont résolus à la source, le combat de la diaspora et de la BAS disparaîtra de lui-même. Aussi, il est plus sage pour la dictature en place à Yaoundé de focaliser son agitation plutôt sur résolution des causes profondes à l’origine du combat de ses opposants, et non sur une futile diversion.

L’histoire nous observe. À chacun sa conscience.

Que vive le Cameroun fédéral, juste, inclusif, apaisé et maître de son destin.

N.B. :  Michael Fogaing

Diaspora pour la Modernité est une organisation de la société civile de la Diaspora camerounaise, pour qui l’espoir de l’avènement de l’indépendance des institutions démocratiques les unes des autres est la pierre angulaire de son activisme politique au Cameroun. Elle est basée au Canada.

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