Gilberte Rose Odile ONOMO NGASKA ou la mémoire d’un drame de l’incivisme
Chers tous,
Ce livre vient de paraître, sorti de l’imprimerie à Paris le jeudi 16 Avril 2020malgré le confinement.
C’est un livre de de cœur, de pitié, de douleur, de compassion extrême.Mais c’est aussi un livre assez révélateur qui montre comment un destinpeur virer, et comment des parents peuvent subir un drame.
C’est quoi au fait?
Tenez, de son vrai nom Gilberte Rose Odile ONOMO NGASKA, 25 ans Nièce d’une de nos célèbres artistes, Odile Ngaska.
Gilberte qui effectue un stage à Dla dans un cabinet comptable,doit soutenir son mémoire de l’ESSEC à l’université de Douala en Janvier.Nous sommes ce maudit 6 décembre 2017.
Elle quitte son travail à Akwa, elle doit se rendre à Bonamoussadi.Elle n’y arrivera jamais, car bâchée derrière une moto qui roule à contresens à causedes embouteillages, tous les trois sont fauchés par un véhicule au niveau de la vallée Bessengue.
Tombée par la tête, elle restera un temps sur place, on lui vole son sac à main,elle devient anonyme, et va mourir aux urgences de Laquintini.Et comme elle est anonyme, on le jet dans le vrac avec les malfrats dansla salle infecte.
Elle a fait tout le collège à la retraite avec ma dernière fille, et elle était doncaussi ma fille, calme, tranquille, sage, porte fanion d’une fratrie de six enfants,jumelle, avec des parents pieux et affectueux. Une mère enseignante et un père ingénieur Polytech.
Lorsque j’apprends la nouvelle, je suis en mission à Paris. Rien ne va plusavancer, et je rentrerai au pays.
Voilà le drame, La suite, est terrible pour tout le monde, ses amis de classe de la retraite, de l’ESSEC, du quartier, d’enfance.L’enterrement quelque part dans un village de la Lékié, sera émouvant.
J’ai décidé de lui rendre hommage, de faire entrer son nom dans l’histoire, afin qu’on ne l’oublie jamais, qu’elle reste vivante, parmi nous. J’ai donc écris ce livre.
J’ai approché le Ministre de l’enseignement supérieur, pour demander si on pouvait lui décerner son diplôme à titre posthume, mais il m’adit que c’est impossible. J’ai donc décidé de faire publier le mémoirequi paraîtra certainement en Juillet au plus tard. Et ce ne sera que justice.
C’est un livre de 170 pages publié par les éditions L’HarmattanTrès facile à lire. La photo, c”est elle même, notre fille, de regrettée mémoire,mais vivante dans nos cœurs à jamais.
Hélas, avec le confinement, le livre n’est disponible que sur commandesur le site de l’éditeur. Il sera disponible au Cameroun en Juillet seulement.
Nos deux familles sont voisines à Yaoundé, à moins de trois cent mètresde distance. Ce drame nous soudé avec une colle forte divine.
Néanmoins, des commandes peuvent être passées directementAuprès du Directeur de L’Harmattan Cameroun .
Auteur: Shanda Tonme
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Témoignage
Elle s’appelait Rose NGASKA,elle est decedée dans un accident de moto a Douala il y a quelques jours… voila le temoignage de sa soeur….
Bonjour je m’appelle ONOMO AWONO ANTOINETTE REINE et je ferai le témoignage suivant pour dénoncer et pour sensibiliser.
Ma soeur a pris une moto à Douala pour se rendre à un endroit . Elle a été percuté par un véhicule qui a fuit. Étant consciente elle a demandé à une la 1e personne de contacter le dernier numéro,il a plutot volé son téléphone et son sac.
Elle est restée couchée 2 heures de temps sous le regard d’une foule de gens. Finalement l’accidenté avec qui elle était sur la moto decide l’amener à l’hôpital Laquintinie,où faute de pieces d’identité, sa prise en charge a été non immédiate.
Elle a succombé à ses blessures. C’est dans ce Cameroun ou je vis. C’est ça la réalité dans la quelle je vis. Éduquons nos enfants à être charitable.
Gilberte victime de l’impunité du Cameroun.
REPOSE EN PAIX
ONOMO AWONO ANTOINETTE REINE