CHARLES NDONGO: L’UNITÉ NATIONALE N’EXISTE PAS :le tribalisme existe votre tribu qui a tout volée et l’autre celle des misérables
Quand il faut procéder aux évacuations sanitaires pour vous et condamner le peuple à mourir à l’hôpital central et à Laquintinie faute de plateau technique et de medecins en nombre et qualité suffisants, il n’est pas question d’unité nationale!
Quand les populations sont condamnées à mourir de soif ou de maladies liées à l’eau impure de la snec, tandis que vos familles et vous alimentez vos piscines à l’eau minérale, pas question d’unité nationale.
Quand vos groupes électrogènes s’allument nyangalement pour narguer le bas peuple dont les enfants apprennent leurs leçons à la lueur des lampes tempêtes parce que vous avez détourné l’argent de la construction des barrages, il n’est toujours pas question d’unité nationale.
Quand vos enfants raflent toutes les places aux concours administratifs et dans les entreprises publiques tandis que les notres sont condamnés au chômage, à la débrouillardise et à la mort dans le Sahara et la méditerranée, pas d’unité nationale.
Quand vous envoyez le policier et le militaire utiliser les pistolets achetés avec l’argent des impôts extorqués au misérable peuple pour brimer, torturer les populations, réprimer la liberté d’expression au lieu d’assurer la sécurité des citoyens, pas question d’unité nationale !
Mais il suffit seulement que les camerounais aient un soupçon de lucidité pour réclamer le minimum d’infrastructures, la liberté d’expression et des règles du jeu équitables et transparentes aux élections pour que vous vous souveniez de l’unité nationale qui serait mise en danger?
Vous ne prendrez plus personne à votre propagande sectaire parce que les consciences longtemps endormies des camerounais s’éveillent. Vos mises en scène à la façon soviétique et Mobutu n’y feront rien.
Charles NDONGO, le tribalisme existe au Cameroun et les tribus en guerre sont au nombre de 2: votre tribu qui a tout volée et a pris le pays en otage et l’autre tribu, celle des misérables et damnés de la terre que vous meprisez.
Mais sachez que comme tout est éphémère, l’injustice l’est aussi.
Source: Christelle Manga Biwolé