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Fridolin NKé frappe encore: Owona Nguini l’un des responsables des crimes au NOSO:VOICI CE QUE VOUS DIREZ À PAUL BIYA – Icicemac

Fridolin NKé frappe encore: Owona Nguini l’un des responsables des crimes au NOSO:VOICI CE QUE VOUS DIREZ À PAUL BIYA

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Éric Mathias Owona Nguini, tous tes mots envoûtés, qui paraissent hallucinants aux sots (esprits étroits) et aux niais (naïfs), ne participent que du négoce de l’ensorcellement qui est devenu ton unique spécialisation académique. Tu es mort scientifiquement, car lorsqu’on vit en esprit, on raisonne avec appétit ; on a un style qui embellit les énonciations qu’on offre comme un don au lecteur. Démontrer, ce n’est pas matraquer celui qui vous écoute ou vous lit de ta superbe. Une idée n’est pas une hallucination.

Convaincre, ce n’est pas pervertir la science, comme Nkolo Foé et toi vous le faites, afin qu’elle se range sous la protection traitresse des lubies qu’on dissimule en soi ; ce n’est pas, non plus, former le « normal » à se soumettre aux infirmités morales du (dé)raisonneur. Comme un fragment d’homme né de la flamme et de la cendre, tu agonises humainement ; tu larmoies affectivement, comme un spectre qui redoute la mort. C’est pourquoi tu joues au dur, au type sûr de lui, impétueux, intrépide, décidé, méchant.

Mais il faut quand même que je parle à ton ombre, parce qu’il y a des fantômes qui font du mal aux honnêtes gens, à force de se rappeler le souvenir de leur vilénie (méchanceté) dans ce bas monde. Seule une prière critique peut aider à soulager la communauté nationale et l’aider à se débarrasser de l’insupportable poids de leur néfaste présence surnuméraire. Je te ferai une prière critique sous forme de message à destination du Chef suprême des armées, Paul Biya (I). Elle sera suivie d’une réponse à tes dernières observations ; elle portera aussi bien sur mon supposé désir de reconnaissance et ma folie décrétée, que sur ton mensonge de la guerre hybride contre le Cameroun, ainsi que la fixation que toi et Nkolo Foé, vous faites sur le sexe (II).

I/ La prière critique : message au Chef suprême des armées

La prière critique que je t’adresse, à l’intention de Paul Biya et des va-en-guerre, est celle-ci :

Dis à Atanga Nji que la vie ne se résume pas à gronder et à sortir gros les yeux sur les administrés. Répète-lui ces mots de l’habitant des cimes : « Le glaive de ta parole ouvre une brèche dans les plus épaisses ténèbres de nos cœurs ».

Vas chez René Emmanuel Sadi et avoue-lui que ses prouesses militaires et sa litanie quotidienne des morts nous donnent la nausée, parce qu’il y a nos sœurs et nos frères « anglophones » dans ses revendications de l’efficacité opérationnelle du gouvernement.

Songe à te pointer chez Béti Assomo, chez mon frère du village, Galax Etoga, et chez mon autre « frère » Mbarga Nguelé. Ouvre-leur le cœur des Camerounais : leurs expéditions guerrières nous abiment le moral, pourtant tourné vers l’émergence ; elles nous appauvrissent et nous rendent exsangues. Pose-leur cette question : à quand le bout du tunnel ? Dis-leur que nous savons qu’ils veulent l’union sacrée. Mais instruits-leur ainsi : il n’y a pas de communauté de cœurs où prospèrent les injustices, les abus de pouvoir et le banditisme d’État. Cette guerre est injuste. Si, au moins, elle était rentable ! Si, au moins, on tuait en gagnant de l’argent !

N’oublie pas de rencontrer Jacques Fame Ndongo, l’autre idéologue du chaos lent. Rapporte-lui fidèlement mes mots : la guerre tue l’esprit ! En encourageant son grand-frère à jouer au Général de Gaulle ou à Sarkozy, il ne vise rien d’autre qu’à torpiller les bribes de réalisations que ce dernier espérait encore laisser à la postérité ; il saccage les dérisoires attachements mémoriels qui pourraient survivre dans la mémoire collective, à son départ du pouvoir. Ce sont les hommes d’État au cœur désert, qui manquent de courage et de vision, qui rechignent à emprunter le sentier de la paix.

Dis à tout ce « beau » monde que ce ne sont pas nos soldats qui seront tenus responsables de ce qui se passe au NOSO, encore moins ces ordures humaines qu’on a dressés pour y tuer la vie, mais qu’ils seront jugés pour crime de guerre, en coaction, avec certains hauts gradés de l’armée, les écervelés qui violent et égorgent les Camerounais dans ces régions et les entremetteurs de la mort qui y prospèrent (vendeurs d’armes, officines de communication pour vendre la guerre, etc.). Ils seront même accusés, à tort ou à raison, d’avoir créé des groupes armés dans ces deux régions pour qu’ils sous-traitent un business florissant, à savoir, l’industrie des cadavres.

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Dans ta dernière correspondance, tu as dit que Paul Biya est désormais « boiteux ». Rassure-le, il guérira de son inconvenante claudication (le fait de boitiller) s’il fait la paix avec son peuple. Dans la République, le peuple soigne tous les maux du souverain, parce qu’il est son enfant. Pour bénéficier de cette thérapie, le souverain doit renoncer à vieillir. Car, on peut durer au pouvoir sans vieillir. En effet, s’il est actuellement rare de voir un Président faire quarante ans au pouvoir, le dispositif normatif, législatif et institutionnel de ce type de régime veut que les soins que le Chef d’État prodigue aux citoyens le guérissent, en retour, et assurent sa sécurité, son bien-être et sa pérennisation. Violer ce pacte sacré prédispose le Président de la République à boiter et à dépérir. À cet égard, il n’y a pas pire péril que ceux qui ne voient devant eux aucune menace.

Lorsque tu iras au palais d’Étoudi et que tu chercheras en vain le Président Paul Biya, tu vas au moins t’asseoir avec ceux qui décident de ce qu’il faut faire de notre argent, de nos richesses, de nos terres, de nos vies, et qui ne maîtrisent heureusement pas l’advenir. Pose-leur ces questions : pourquoi Paul Biya avait-il tout fait pour parvenir à faire la paix avec le Nigéria, malgré la mort de dizaines de soldats camerounais ? Pourquoi avait-il accepté de négocier avec les terroristes de Boko Haram, de leur payer même des rançons, des centaines de millions de francs, lorsque les Blancs y avaient été retenus otages et lorsque la femme du ministre Amadou Ali avait été capturée. Est-ce parce que c’étaient des Blancs et des supers-hommes (femmes) membres de la haute classe ?

Dis à Paul Biya ou aux autres « Paul » que tu y trouveras, que c’est chez les Blancs que j’ai vu beaucoup d’individus qui affectionnent les films d’horreur. Ces gens n’ont jamais vraiment souffert ; ils sont comblés par leur naissance, leur nature indifférente et le confort que le hasard de la technologie irrigue devant leur porte. Ils n’ont rien d’autre à faire que de profiter de la vie, de jouir du moment présent. Fatigués de vivre, ils tuent la vie et s’enfuient dans le néant de l’oubli, comme s’ils n’avaient jamais existé ! C’est pourquoi, on doute souvent de l’existence de certaines gens, à raison…

MÉON, vous n’êtes pas plus intelligents que l’ensemble des Camerounais. Vous avez laissé la situation pourrir, malgré les mises en garde répétées d’observateurs lucides, malgré toutes les propositions qui vous avaient été soumises au début de cette crise. Il y a quelques mois, avant la farce du Grand Dialogue National, le Professeur Jean Bahebeck et moi-même avions fait parvenir à la Présidence, puis, nommément, aux sieurs Paul Biya, Ferdinand Ngoh Ngoh, Joseph John Nguté et d’autres autorités du pays, une proposition de sortie de crise. Mais vous avez votre stratégie : continuer de discréditer les acteurs qui auraient pu parler aux populations du Sud-ouest et du Nord-ouest, pousser au radicalisme pour mieux mater le peuple. Beaucoup ont fait la prison ou y sont toujours, pour avoir osé défier votre vanité.

Sachez que, pour en sortir maintenant, la facture sera salée. Heureusement, pour vous, que certains hommes politiques décident de résoudre un problème en le rendant insoluble… Mais vous n’allez pas édulcorer cette tragédie que vous entretenez, à dessein, pour préserver votre pactole, avec vos petites protestations risibles et en suscitant dans l’opinion nationale et internationale une indignation labiale surfaite, pour vous disculper et vous soustraire aux responsabilités qui sont les vôtres dans ce carnage inouï.

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MÉON, as-tu regardé les cadavres de ces jeunes esprits ? As-tu vu comment les crânes étaient ouverts et les cerveaux humains étaient versés au sol, piétinés ? As-tu assisté au sacrilège de la pensée bafouée ? Je sais que tu n’es pas ému devant ce récit et que rien ne peut même t’émouvoir ; que tu confonds démarche politologique et engagement polémologique, raisonner et tromper, gouverner et tuer.

II/ Sur tes dernières observations

Tes objections d’hier portent sur trois points : mon supposé désir de reconnaissance et ma folie décrétée, l’épouvantail de la guerre hybride et la fixation sur la vie sexuelle.

Mon supposé désir de reconnaissance et ma folie décrétée

Je ne m’élèverai pas contre l’accusation de la folie, car quand on dit avoir affaire à un détraqué, on ne le déclame pas du bout des lèvres. On amène l’observateur à faire sa rencontre au coin de la rue, à proximité d’une poubelle. En revanche, lorsqu’on rencontre un personnage déroutant qui vous vole des assurances prétendument innées et vous terrasse par la force de son énergie intellectuelle, spirituelle et affective, il ne s’agit pas d’un fou : c’est l’homme que vous avez manqué d’être qui se dévoile à vous, à votre insu, contre vous. Son mépris, à votre égard, est l’unique substance possible de son respect.

Comme un étourdi, tu as dit que je recherche une reconnaissance. Pour dire ma douleur, dois-je espérer être vu et reconnu ? Pour rayonner, dois-je feindre de pleurer ? Après m’être élevé si fort et pendant si longtemps contre les injustices répétées du ministre de l’enseignement supérieur, qui occupe une place inégalée dans le dispositif politique et idéologique du Renouveau, est-ce un recteur imposteur qui me ferait peur ? J’utilise le substantif imposteur au sens littéraire (non littéral), car prêcher le meurtre et prétendre en même temps enseigner les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être, c’est sombrer dans du charlatanisme pur et dur.

MÉON, par mes écrits, je te rappelle simplement le devoir élémentaire qui nous échoit en tant que gardiens du temple de l’intelligence, l’université. Un universitaire, littéraire ou scientifique, combat des passions et des opinions, en vue de faire triompher l’inventivité, la créativité et l’innovation, mais jamais il ne s’attaque à la vie humaine. Celui qui est passé par les Facultés et les Grandes écoles est le produit d’un syncrétisme qui articule la culture des cerveaux féconds, le labeur de la transformation qualitative du quotidien et l’éveil des cœurs à l’amour du prochain et du lointain, c’est-à-dire l’effort pour sécuriser, en tout temps et en tous lieux, l’avenir de notre espèce. Un universitaire a toujours, dans sa bouche, la saveur du romantisme.

Où sont ces scrupules intellectuels en toi ?

Aussi longtemps que tu soutiendras la guerre, tu seras mon ennemi. J’ai décidé que, jusqu’à nouvel ordre, tu n’auras plus la paix…

Ton mensonge de la guerre hybride

Brandir l’épouvantail de la guerre hybride et de la déstabilisation du Golfe de Guinée est malhonnête, immoral et cynique, parce que, dans la configuration actuelle, le pouvoir de Yaoundé est plus fort (d’apparence) que jamais. Paul Biya est protégé par les Israéliens, les alliés indéfectibles des Américains. Il a noué des accords avec les Russes et les Chinois. Il ménage bien les Français et n’est pas déprécié par les Anglais et les Allemands. Tous ces intérêts cohabitent au pays et aucun acteur ne veut la déstabilisation. Votre discours est une surenchère à destination de l’opinion nationale pour que nous fermions les yeux sur les dérives de la malgouvernance chronique dont vous vous engraissez.

Généralement, un homme d’État d’un peuple sous-développé mobilise en permanence les ressources pour anticiper les révoltes suscitées de l’extérieur, dont la première est la bonne gouvernance. On ne peut pas mal gérer et aspirer à la paix à l’intérieur des frontières. Quels que soient les envahisseurs qui se pointeront aux portes de l’État, les citoyens seront tentés de les prendre pour des libérateurs. Va-t-on le leur reprocher, au nom d’une hypothétique compatrioté ?

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Si gouverner vous dépasse, ne détourner pas le débat : confiez les rênes du pays aux gens plus courageux et plus visionnaires ! Arrêter de tourner autour du pot pestilentiel de vos décomptes macabres. Est-ce uniquement le Cameroun qui est sous la menace de la guerre hybride ? En tant que théoricien de tous les savoirs encyclopédiques, tacticien hors-pair, stratège de tous types d’oppositions et de conflictualités, donc, pour toi, tuer est-il l’unique solution ?

Si même, par malheur, l’on attaque notre pays, tu as quelle force, quelle énergie, quelle résilience, éprouvée, pour « défendre le nomos étatique dans sa structure nucléaire » que tu chantes-là ? Fils à papa, tu es incapable de vivre dans la vraie misère, de rester deux jours sans manger ou de consommer le manioc cru avec le piment. Tu frissonnerais en voyant tuer la vipère ; tu es incapable d’être gardien de nuit, éboueur, cueilleur de vin de palme, creuseur de rats palmistes, à plus forte raison porter un sac lourd au dos, pendant des jours, avec l’arme qui pète le feu et la détresse.

Dis-moi : tu peux faire la guerre ? S’il y a une belle vraie guerre, tu peux survivre en brousse ? En dehors de fureter le terrier de la superficialité tapageuse, peux-tu conquérir un territoire ? Peux-tu supporter la survenue d’une authentique destruction ? Peux-tu tenir droit devant une myriade de sépultures asticotées ?

Non, Monsieur le polymathe avisé, comme tu aimes à te présenter. Tu passes pour celui qui a un savoir définitif sur tout, mais je me rends à l’évidence que la seule chose dont tu maîtrises l’art, c’est le narcissisme de caniveaux.

MÉON, tu n’es qu’un instrument de la méchanceté et de la malchance. Quelle ivresse, quelle étincelle de mort ! Peut-on imaginer un personnage public plus vil que toi ?

Maudit soit celui qui s’attaque à la vie humaine et qui abrège ce morceau d’éternité égarée sur terre !

Penser ou sexer ?

MÉON, tu fais des allusions puériles au sujet de ma mésaventure à l’Université de Yaoundé I. J’attends le débat, occasion au cours de laquelle nous allons clarifier les questions portant sur l’éthique universitaire, sur la vie et le devenir de nos universités. En attendant, je te rappelle que je fus chassé de l’université de Yaoundé I, non pas pour des problèmes de mœurs, mais parce qu’un faux philosophe (Ayissi Lucien, mon collègue) m’avait jugé trop impertinent à son goût. Après avoir organisé une cabale contre moi, il avait momentanément converti Aurélien Sosso, le Recteur, et Jacques Fame Ndongo, le Ministre de l’enseignement supérieur, à sa doctrine du démérite.

Nkolo Foé et toi, vous vous délectez de lubricité, avec des roucoulements discontinus et soutenus, comme des gens qui éprouvent des difficultés à entretenir un commerce fécond avec Vénus (déesse de Rome) et à communier avec Aphrodite (déesse grecque de l’amour, du plaisir et de la beauté). Aphrodite est née de l’écume, celle qui éveille le rire. À défaut de croire en Dieu et de l’honorer en chaque vie, priez-la ! Aphrodite te guérira…

MÉON, tu ne te regardes pas souvent devant la glace. Tu comprendrais, comme les philosophes, que « le corps est une grande raison, une multitude unanime, un état de paix et de guerre, un troupeau et son berger ». Pourquoi veux-tu être dans un état de guerre permanente, dans ta veille et dans ton sommeil ? Ne peux-tu te déterminer à prioriser la vie ? Pourquoi veux-tu préserver intact le troupeau d’instincts grégaires qui est en toi et qui y fut déposé par la nature pour y subir le fouet de la raison et éviter ainsi qu’il ne déborde au dehors ? Pourquoi cette obsession du sexe devant des cadavres ? Pourquoi cette fixation sur les sécrétions érotique, alors qu’on déverse du sang ? Pourquoi ton esprit se délecte de films X imaginaires, alors que l’écran de l’actualité déroule des films d’horreur ? Si la raison est un instrument du corps, pourquoi jouir, de manière conventionnelle, te pose-t-il un problème de conscience ? Cette activité céleste, très souvent nocturne, ne nous purge-t-elle pas de sadiques pulsions diurnes ? Aspirer aux plaisirs sains de la vie, n’est-ce pas prévenir des tendances suicidaires ? Serais-tu adepte de pratiques peu orthodoxes en la matière ?

Au fait, la vie se résume-elle aux affaires de « sans caleçons » ? Le plaisir suprême, n’est-ce pas celui de (se) comprendre et de transformer son quotidien au travers des lois et des principes éthiques, dont le plus éminent est la dignité reconnue à l’homme, la sacralité de la vie humaine que tu veux voir anéantie ?

MÉON, n’oublie pas : j’attends impatiemment que tu fixes la date et le lieu de notre débat sur l’éthique universitaire, où tu m’as fait la faveur de m’inviter. Je ne doute pas que les échanges y seront vifs et fructueux, pour qu’on entrevoit, enfin, non seulement la perspective d’un développement d’un enseignement supérieur compétitif au niveau international, mais également une industrialisation conséquente du pays.

Je termine par une dernière recommandation : lorsque tu sortiras du palais, dis à Paul Biya ou à ses obligés, que le peuple ne veut pas la guerre. Transmets-lui cette sagesse antique : « L’homme qui a su accomplir son destin meurt en vainqueur, d’une mort qui est sienne, entouré de ceux qui sont espérance et promesse »/

Fridolin NKE

Expert en discernement >>

CE PAYS RENAÎTRA , MEON CE PAYS NE VOUS APPARTIENT PAS !

Le 9 DE MK.

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