Marc Brys met à nu Eto’o le petit tyrano!
Marc Brys confirme l’existence d’officines cybernétiques au service de Samuel Eto’o pour la manipulation de l’opinion publique :
« À l’avant-veille de votre premier match, la victoire 4-1 contre le Cap-Vert, vous n’aviez pas de car, pas de ballons ni d’équipements. »
Marc Brys: « En effet. C’était fait exprès. Et donc, j’ai dit à mes joueurs que l’entraînement était remplacé par une promenade. J’ai voulu montrer que ça n’allait pas comme ça. Ce n’était pas tout. Avant notre match en Angola, il n’y avait soi-disant pas de chambres dans l’hôtel pour les entraîneurs, uniquement pour les joueurs et les dirigeants. J’ai refusé d’aller ailleurs et on a reçu une chambre. La nuit avant le match, j’ai reçu un mail à 1h30 et 5h40 disant que les passeports des joueurs et les noms de l’équipe de base devaient être fournis à un commissaire de la Fifa qui logeait à une heure et demie de là. À 7 heures du matin, j’ai loué une voiture pour aller tout lui donner moi-même. Je craignais que la Fecafoot fasse des changements dans mon équipe. Et puis, nouvel incident : les membres de mon staff n’étaient pas accrédités pour ce match. André Onana, gardien de Manchester United, a donc dû s’échauffer lui-même, sans entraîneur des gardiens ! Du jamais-vu. Voilà ce que Samuel Eto’o, grand footballeur qu’il a été, a fait en tant Président de sa fédération. »
« Il a une équipe de réseaux sociaux autour de lui. Mais 80 % des infos qu’ils annoncent sont erronées ! C’est de la pure fiction, mais les gens le croient. J’ai soi-disant déjà été viré 37 fois. Vu son passé de footballeur et ses origines, il est soutenu par les classes populaires. Il est très puissant, même s’il n’a réussi que comme footballeur. Dans les autres domaines, il a échoué : comme entraîneur, comme entrepreneur et visiblement comme dirigeant, quand je vois sa façon de faire à la Fecafoot. J’ai 62 ans, un âge auquel on dit les vérités aux gens, pour les aider à évoluer. Mon prédécesseur Rigobert Song était sa girouette et n’avait rien à dire. Eto’o rentrait dans le vestiaire avant le match et au repos et il changeait l’équipe de A à Z. Les joueurs se sentaient tyrannisés, c’était une farce totale. Dans un tel environnement, il ne fallait pas attendre que le Cameroun réalise les performances qu’on attend de lui. »