Michel Biem Tong: SHANDA TOMNE, TU ES TOUT SIMPLEMENT UN PAUVRE TYPE
Shanda TOMNE, Je ne vais jamais te vouvoyer parce qu’un monsieur qui ne se respecte pas ne mérite le respect de personne. Je viens de lire un vulgaire torchon signé de ton MPDR (au fait c’est quoi ce machin? Une ONG?
Un parti politique ?) dans lequel il est écrit : “le MPDR demande au gouvernement de la République, d’engager toute procédure internationale appropriée selon les conventions diplomatiques établies et les formes universellement reconnues, pour retrouver, faire interpeler (sic) et rapatrier pour jugement devant les tribunaux camerounais pour apologie de crime, appel au meurtre et incitation à la violence (il n’y a pas diffamation sur ça, OK c’est bon !), de toute personne à l’instant de Sieur Michel Bien (c’est Biem) Tong, dont les déclarations et l’agitation, constituent des motifs suffisants de poursuites dans dans tous les systèmes de gouvernance et de droit criminel.” Oh wow !
Shanda TOMNE,Donc si je comprends bien, c’est Michel Biem Tong qui, le 1er octobre 2017, a suggéré au dictateur camerounais Paul Biya de déployer l’armée en zone anglophone pour écraser dans le sang la commémoration du 56e anniversaire de l’indépendance du Southern Cameroons (que vous appelez nord-ouest et sud-ouest)? C’est lui qui a suggéré au peuple anglophone d’organiser une résistance armée contre cette barbarie, laquelle résistance se poursuit jusqu’à ce jour ?
C’est donc Michel Biem Tong qui doit porter sur sa conscience les centaines de cases villageoises de la zone anglophone incendiées, les plus de 15 000 civils anglophones massacrés par des soldats camerounais ? C’est Michel Biem Tong qui a suggéré au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji et au commandant voyou de la Sécurité Militaire, Émile Bamkoui, de former, financer et armer des milices spécialisées dans des décapitations aux fins de contre-révolution ?
De grâce, si tu cherches une miche de pain gouvernementale, évite de passer par ma personne. S’agissant de l’incident survenu ce 24/10/2020 à Kumba, j’ai rédigé un article avec des détails circonstanciés, des noms, des dates et des lieux précis. Au lieu demander à tes amis du gouvernement d’exiger une enquête internationale sur ce crime crapuleux sur de jeunes écoliers si les indépendantistes armés sont les premiers suspects, tu t’acharnes sur le pauvre journaliste que je suis. Donc mon crime c’est d’être journaliste ? C’est donc parce que j’ai mis à nu les agissements du régime diabolique qui t’a promis un poste ministériel que je mérite la peine de mort, right?
Shanda TOMNE,
Ai-je lu dans ton chiffon que tu recommandes au gouvernement camerounais de me faire rapatrier par mon pays d’accueil? Ça c’est la meilleure ! Mais attendez, dans quel pays pensez-vous que vous êtes ? Pensez-vous que le monde entier ignore que le Cameroun c’est une espèce de Républiquette prise en otage par une organisation criminelle et mafieuse sous les oripeaux d’un État ? Donc tu penses que mon pays d’accueil va m’expulser en un tour de bras juste parce que votre République “sougmasandji” en aura fait la demande?
La Convention de Genève de 1951, ça te dit quelque chose le diplomate ?Désolé mon cher Shanda mais le seul motif qui peut valoir mon expulsion (et vers un autre pays s’il vous plait, pas vers le Cameroun), c’est l’atteinte grave à la sécurité de mon pays d’accueil. Or on est loin de compte. De plus, pourquoi te donnes-tu autant de peine à défendre un régime assassin de jeunes élèves à Kumba alors que les concernés sont muets comme des carpes? Alors c’est simple, joue de ton influence pour que mon procès soit relancé au Tribunal militaire de Yaoundé et qu’on me condamne à mort par contumace. Le rêve de me voir déporté au Cameroun est en réalité un cauchemar. Sors de là très vite s’il te plaît !
Michel Biem Tong, journaliste web en exil