Paul Biya serait bel et bien malade si non qu’il fasse une sortie publique aurait déclaré Fame Ndongo
Revirement, Fame Ndongo va-t-il renier son géniteur comme l’apôtre Thomas dans l’évangile selon Saint Jean :
Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c’est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question :”Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?” – “Je suis le chemin, la vérité et la vie”, répond Jésus. Mais, c’est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité. Le voici qui revient d’on ne sait où: “Nous avons vu le Seigneur!” – “Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas.” Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d’Incrédule.
Que pense Fame Ndongo, fils de Dieu Biya, son géniteur ?
En tout cas, Pris de court par la rumeur de la vraie ou la fausse nouvelle sur l’état de santé de son géniteur Paul Biya, 85 ans, que d’aucuns annoncent bien portant mais qu’aucun camerounais même son entourage proche ne peut jurer l’avoir vu ces derniers jours, Fame Ndongo aurait tenté sans succès d’organiser une rencontre avec quelques ministres nuitamment samedi, 3 février, pour s’enquérir de la véracité de cette autre épisode de la vie de Paul Biya.
Même si la succession de Paul Biya n’aurait pas été prévue à l’ordre du jour, de peur d’attiser les courroux de l’homme Lion, champion des coups de tête et toujours imprévisible, il aurait été plutôt et surtout question de savoir ce que chacun connaîtrait et comment parier à l’imprévisible face à cette rumeur qui emballe et inquiète les camerounais.
Grand tacticien de la division, Fame Ndongo sait qu’il y a dans la vie des signes qui ne trompent pas. Il se murmure que certaines cérémonies dont devrait prendre part la première Dame ont été manu militari annulées. Pire encore, il semblerait que le cabinet civil, responsable de l’agenda du chef de l’État, aurait annulé ou reporté quelques audiences du chef de l’État.
Que se passe-t-il vraiment ?
S’il faut croire l’adage qui veut qu’«il n’y ait pas de fumée sans feu», une bonne majorité de camerounais commence à penser que Paul Biya ou son entourage serait les auteurs de ce ballon d’essai jeté en l’air pour détourner l’attention dans le but de chercher à créer une sympathie future autour du chef de l’état compte tenu des difficultés que traverse le Cameroun présentement. La guerre qui s’enlise dans les 2 régions anglophones du pays et la possibilité que le Cameroun n’organise pas la CAN 2019. Il y a également de plus en plus de jeunes camerounais qui souhaiteraient voter pour un autre candidat que Paul Biya à la présidentielle de cette année.
De là à croire que l’entourage du chef de l’État serait l’auteur de cette vraie-fausse rumeur pour le faire rebondir auprès des jeunes lors de son traditionnel discours du 10 février à la jeunesse il n’y aurait qu’un pas à faire par les adeptes de la conspiration qui croient mordicus à une mise en scène bien organisée pour distraire (Le retour du fantôme).
Cependant, il serait difficile de croire que Brenda, la fille de Paul Biya, se serait jeter aussi dans la danse de dos pour sauver l’image de son père, lorsqu’un article prétendrait qu’elle se serait confier à une de ses amies intimes en invitant ceux qui pourraient le faire de prier pour son père qui serait, vrai ou faux, gravement malade. Pour le moment il est attendue la réaction, qu’on annonce pour bientôt sur les réseaux sociaux, de Brenda face à ce message, qui sollicite de la compassion pour son père malade, et qui lui serait attribué.
De toute façon, et dans tous les cas, si Paul Biya va bien, ce qui est souhaité, qu’il se montre. Si non, il donne raison à Fame Ndongo qui souhaite une sortie publique du chef de l’état pour taire la rumeur. Paul Biya en faisant le faux malade par son refus de se montrer en public, alimente lui aussi la rumeur sur sa santé et serait considéré comme co-auteur de la vraie ou fausse nouvelle sur sa santé avec pour finalité la recherche d’une sympathie pour redorer son imagine salie par la salle guerre dans les régions anglophones de notre pays, où, disent certaines langues, l’armée tchadienne aurait été appelée en renfort à l’armée camerounaise.
Alexandre de la Croix O. Yaoundé Cameroun