Georges Gilbert Baongla dit vouloir utiliser de « tout son poids » pour que Belinga Eboutou soit rapidement mis aux arrêts (video)
Son limogeage au poste de Directeur de Cabinet Civil à la présidence d’Etoudi, Belinga Eboutou n’arrive pas à le digérer. Il est toujours remonté contre cette décision de Paul Biya de se faire remplacer en son absence par Samuel Mvondo Ayolo.
Ce n’est pas fini, sa descente aux enfers, assure Georges Gilbert Baongla, le fils de Paul Biya ne vient que de commencer. Les portes de la prison centrale de Kondengui lui seront bientôt ouvertes. Il sera la prochaine victime de l’opération Epervier après Basile Kouna Atangana.
D’après celui qui se prévaut du titre d’Enquêteur’, Belinga Eboutou serait un gros poisson au milieu des petits. Il serait à la tête de nombreux réseaux mafieux, le chef de gang a été balayé le 2 mars dernier. ‘Un groupe qui organiserait des crimes financiers.»
« Belinga Eboutou, le père ici à Douala va suivre Atangana Kouna. Ceux qui se prévalaient d’une certaine protection de Biya, ils sont où maintenant. Ils ont vendus les richesses du pays, ils sont où maintenant. Paul Biya va les balayer tous. J’ai eu raison ou pas, » rétorque celui qui soutient avoir la primeur de l’information sur l’arrestation de l’ancien ministre Basile Atangana Kouna.
Dans cet entretien accordé à la radio « Bonne Nouvelle », le fils autoproclamé du président Paul Biya, est revenu sur ce témoignage de Belinga Eboutou contre son ancienne employée Gisele Alima lors qu’il était Ambassadeur représentant diplomatique du Cameroun auprès de l’Organisation des Nations unies (Onu) à New York. Celle qui est devenue Sans Domicile Fixe (SDF), laissée pour compte dans les rues de Manhattan.
Georges Gilbert Baongla dit vouloir utiliser de « tout son poids » pour que Belinga Eboutou soit rapidement mis aux arrêts.
Usant selon des sources du prétexte de sa santé fragile, Paul Biya s’est passé de 30 ans de services de Belinga Eboutou qui a déclaré devant ses ex collaborateurs. « Il a osé me faire cela à moi?» s’adressant lance-t-il à l’endroit du chef de l’Etat. Pendant une semaine, il va garder le bureau du directeur du cabinet civil. Personne, pas même les éléments de la direction de la sécurité présidentielle, ne l’est approché.
Source: camerounweb.com