Et si des pièges nichaient sous l’annulation de la présidentielle kényane du 08 août ?

Pour des raisons « d’irrégularités » ayant entaché ce scrutin qui donnait le président sortant Uhuru Kenyatta vainqueur contre l’opposant Raila Odinga, les juges ont majoritairement pris la décision de l’invalider et le président de la Cour Suprême, David Maraga, l’a ébruitée. Un autre a lieu dans deux mois.

L’une des questions importantes à se poser sans attiger est de savoir si les militants du prochain vaincu accepteront lecandidat vainqueur dans 60 jourssans allumer et attiser derechef les feux des haines, de violences et d’effusions de sang dans ce pays déjà sujet aux violences des terroristes téléguidés.

Le président sortant n’avait continué son mandat que grâce aux soutiens massifs des Kényans de la coalition présidentielle et de l’opposition, quand les ennemis du continent à travers la renégate procureure Fatou Bensouda et sa CPI voulaient l’en empêcher. Ces ennemis reviennent humilier et se venger ?

La même prétendue Communauté internationale a encouragé et soutenu l’opposant Raila Odinga de saisir la Cour Suprême au moment où il capitulait déjà. Qu’a-t-elle perdu et veut ravoir au Kenya ? Les juges ayant en majoritédécidé de la reprise de l’élection présidentielle ont-ils été de bonne foi ?

Ces juges ont-ils agi pour les intérêts du Kenya et de son peuple ou plutôt sous des pressions occultes extérieures et sous celles de grandes enveloppes et promesses alléchantes, comme on en a vu ailleurs ? Le temps nous le dira. Il ne faut pas se hâter de jubiler après cette décision. C’est très beau pour être vrai.

Au-delà des irrégularités pointées, des pièges bien dissimulés doivent se trouver dans l’invalidation de ce scrutin kényan. Mais le vrai drame en Afrique, c’est que les Africainsbêtement tombent et retombent dans les mêmespièges tout le temps et évitent souvent une lecture avancée des situations et faits.

Léon Tuam

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