L’affaire Nathalie Koah et Samuel Éto’o fait couler beaucoup d’encre, somme toute, elle ne peut pas seulement être analysée sous l’angle sexuel. Au Cameroun beaucoup de jeunes femmes sont des produits créés par nos dirigeants qui n’accordent pas à la femme (et aussi in extenso aux enfants, aux humains en général) une valeur intrinsèque. Le problème réside dans le système camerounais qui chosifie les femmes. Elles sont bafouées, violées et tout ça est normalisé. Au Cameroun, des vieux dirigeants de 90 piges ont des rapports pédophiles. Ils abusent les enfants, les soumettent aux pratiques magico-annales, et leurs transmettent des maladies souvent fatales. Ils se servent de ces enfants et entravent leur évolution. Des enfants se retrouvent aux prises avec des grossesses et des avortements. Leurs abuseurs n’ont aucune limite, ils se permettent tout, ils les font mutiler, tuer pour leurs rituels. La femme est avilie, abaissée lorsqu’elle se livre aux jeux pervers de l’élite parce qu’elle aime l’argent. La convoitise la détruit. En dépit du fait que les élites gérontocratiques camerounaises se prennent pour des demi-dieux et font des enfants et des jeunes leurs jouets sexuels. Nathalie Koah et Chantale Biya sont deux camerounaises, à priori, toutes deux sont belles. Elles sont toutes deux issues d’un milieu défavorisé. Elles sont à l’image d’une société dont les élites n’investissent pas dans l’humain et qui ne le respecte pas. Au Cameroun hélas, pour qu’une femme obtienne un diplôme, un poste ce n’est pas forcément ses compétences qui priment, il faut qu’elle couche avec un haut placé.
Pour le C.C.T Patrice Nouma