Voici la liste des politiciens africains éclaboussés par les Paradise Papers : Ghana, Nigéria, Ouganda, Kenya, Gabon, Zambie. Documents révélés par le Consortium international des journalistes d’investigation suite à une fuite d’informations au sein du cabinet d’avocat Appleby. C’est le journal allemand Süddeutsche Zeitung qui a reçu près de 13.000 documents, sans en donner la source.
Les Paradise Papers viennent de révéler une longue liste de politiciens en fonction, propriétaires de comptes en banque offshores. Parmi les plus connus figurent la reine d’Angleterre Elisabeth II, Wilbur Ross le secrétaire du Commerce des Etats-Unis, la chanteuse Madonna, des proches du président américain Donald Trump. Et même directement le Premier ministre canadien Justin Trydeau. La liste est longue.. Notamment au parlement européen. Un député Lituanien, Antanas Guogas est cité par les Paradise Papers.
Ainsi, en Afrique, nous publions en exclusivité la liste des personnalités politiques qui sont éclaboussées par les Paradise Paper. On retrouve notamment Ellen Johnson, l’ex présidente du Libéria. Elle est directrice d’une société immatriculée aux Bermudes, appelée Songhai Financial Holdings Ltd, filiale du fonds d’investissement Databank finance.
Au Ghana, le ministre de l’économie et des finances, Ken Ofori-Atta est cofondateur avec Ellen Johnson du fond d’investissement Databank.
Au Nigéria, le Président du Sénat Bukola Saraki est directeur et actionnaire de Tenia Ltd, un société fondée aux îles Caimans depuis 2001.
En Ouganda, le ministre des affaires étrangères, Sam Kutesa fait partie des bénéficiares d’une société basée aux Seychelles. Sam Kutesa a aussi été par le passé le président de l’assemblée générale des Nations Unis, de 2014 à 2015.
Au Kenya, c’est l’ancienne ministre de l’agriculture, Sally Kosge qui est citée dans les documents. Elle est propriétaire de Zonrisa Ltd., basée à l’île Maurice.
Au Gabon, Jean Ping ancien ministre des Travaux Publics et candidat à la présidentielle de 2016, et son fils sont propriétaires de la société FIEX, basée à Hong Kong.
Enfin, en Zambie, c’est Hakainde Sammy Hichilema, qui est cité. Il a été candidat à plusieurs reprises à la course à la présidentielle, sans jamais réussir.
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