Quel africain n’a t-il pas été heurté dans son amour propre devant les multiples chutes en public de cet homme sensé incarner l’AUTORITE DE L’ETAT?
Combien de fois son corps physique a-t-il traîné au sol et en public les INSTITUTIONS de ce grand pays d’Afrique? Preuves palpables, s’il en était encore besoin, qu’à 93 ans, le leader charismatique du Zimbabwe avait longtemps raté l’occasion de passer la main afin de prendre une retraite honorable à laquelle ses états de services lui donaient poutant largement droit.
Quelque soit l’issue de la prise em main des choses par l’armée, obliger d’assigner à résidence un dirigeant de cet acabit, même si par le plus improbable des hasard, il venait à reprendre les commandes, l’éclaboussure aura été d’ores et déjà consommée…
Et que dire du dernier dinosaures africain, Paul Biya, à qui reviendrait désormais la palme (d’or ou de vulgaires métal sans valeur?) du plus vieux dirigeant en poste qui dispute le record de longévité au pouvoir avec son frère Obian Guema de la Guinée Équatoriale?
Comment ne pas inviter ses soutiens bassement pouvoiro-cleptomano-alimentaires à méditer sur le silence voire l’indifférence de tout le corps social Zimbabween? Comment ne pas y déceler l’acquiescement tacite du peuple d’en bas, exténué par la mêmeté du même depuis des multiples décennies? Ne dit-on pas que qui ne dit mot consent? Et au nom de quoi pourrait-on le reprocher à nos frères Zimba à qui dis-GRACE MUGABE, l’épouse de l’autre a commis l’insulte légendaire de clamer haut et fort à qui voulait l’entendre que même mort, son président de mari dirigerait encore ce grand et beau pays qui regorge des hommes et femmes pourtant très compétents?
Comment ne pas faire un parallèle avec la situation TRAGIQUE du Cameroun, triplement déchu sur les plans SÉCURITAIRE (Boko Haram dans le septentrion, crise anglophone dans le Nord-ouest et le Sud-ouest) ÉCONOMIQUE (on a “réuss”i le rarei exploit de passer d’un ajustement Structurel à un nouvel ajustement Structurel sous le même régime) et DÉMOCRATIQUE (Constitution devenue un torchon de toilette exploité à l’envers et piétinée à volonté, au mépris de l’esprit des accords de la tripartite grâce à laquelle l’homme lion a il faut le dire, pu reprendre la main pendant les années de braise).
De quoi notre demain sera t-il fait si les lionceaux qui danse la danse des vampires sur le sang de nos frères anglophones, de nos soldats tombés par centaines (et jamais honorés par le lion en chef), de nos compatriotes du septentrion, des victimes connues et méconnues du train de la mort… et que sais-je encore… Si ces lionceaux, disais-je, n’opèrent point un sursaut de conscience véritablement patriotique, par delà les égos dont la DÉMESURE frise à n’en plus douter…la DÉMENSE? CRY MY BELOVED AFRICA..
Alice Sadio
Présidente nationale de l’AFP
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