Chère amie, cher ami,
Personne n’en parle… Et pourtant, c’est un phénomène mondial. Des centaines de millions de personnes sont touchées. Elles souffrent en silence, et subissent parfois les moqueries quand elles osent parler ouvertement de leur problème.
Ce problème planétaire, c’est l’hyper-électrosensibilité : 2 à 5 % de la population est déjà touchée.
Les études les plus récentes rapportent même des chiffres plus préoccupants : 11,3 % à Taïwan, et de 8 à 10 % en Allemagne en 2010.
Aucun chiffre fiable n’existe concernant la France… ce qui laisse présager des statistiques encore plus alarmantes.
Au début, on pensait que les symptômes avaient une origine psychique. Mais de plus en plus de personnes auparavant en très bonne santé présentent les mêmes signes au contact avec : les téléphones portables, le wifi, les babyphone, les antennes, même l’électricité ou certains types d’éclairage…
Tous ces appareils familiers nous rendent bien service au quotidien, et on ne prête guère attention à eux. Et pour cause, les ondes sont invisibles, inodores et inaudibles.
Votre smartphone, votre meilleur ami ?
Mais sont-elles vraiment sans impact sur notre organisme ?
Il faut bien admettre que, dans ce dossier sensible, aux enjeux industriels et militaires énormes, l’émergence du doute et de la confusion est le grand prétexte pour éclipser la reconnaissance d’une telle évidence qui était difficile à évaluer il y a quelques décennies.
On sait aujourd’hui que la pollution électromagnétique provoquée par les champs électriques et magnétiques de notre environnement peut engendrer une hypersensibilité électrique et électromagnétique : c’est ça que l’on appelle l’hyper-électrosensibilité.
Le calvaire subi par des personnes devenues électrosensibles nous offre l’occasion de plonger dans les connaissances scientifiques existantes sur ces facteurs physiques qui génèrent une litanie de réactions et de souffrances. Un bruit silencieux en quelque sorte…
Depuis 2005, l’OMS reconnaît un problème… mais ne se mouille pas trop
L’électrosensibilité n’est pas reconnue officiellement comme maladie en France et fait l’objet de controverses entre experts, malades et associations écologistes.
Mais dès 2005, l’Organisation Mondiale de la Santé a reconnu l’existence de symptômes potentiellement graves pouvant varier d’un individu à un autre, tout en estimant qu’il n’existait ni critère objectif pour poser un diagnostic ni base scientifique permettant de faire un lien avec les ondes.
La réaction de l’Académie de médecine est encore plus prudente. Ses experts avancent qu’il pourrait s’agir de simples « phobies» …
Et pourtant de plus en plus de victimes évoquent des maux multiples, qui commencent par des maux de tête et vont jusqu’à de graves dépressions.
Des symptômes terriblement réels !
Tous les hypersensibles identifient ces symptômes, mais ne pouvant se mettre à l’abri de ces ondes suffisamment tôt, leur tolérance s’est effondrée, occasionnant d’importants problèmes de santé: troubles du sommeil récurrents, douleurs en étau ou en écrasement à la tête, au cou, picotement ou brûlure à l’intérieur du corps, sensation d’irradiation, d’étouffement, de décharges électriques, troubles cardiaques (oppression, tachycardie, arythmie, palpitations…), troubles de l’humeur, de la mémoire et de la concentration, troubles cutanés, visuels, vertiges ou perte de connaissance, fatigue extrême.
Certaines personnes atteintes de longue date de troubles chroniques, ressemblant souvent à la fibromyalgie, finissent par faire un lien entre leurs troubles et leur exposition aux ondes, en expérimentant la réduction de leur exposition sur le moyen terme.
Une dépression s’installe chez la personne épuisée, dont tous les sens sont exacerbés, qui ne se repose plus, qui a des brûlures et des picotements partout, qui réagit de façon hystérique aux événements quotidiens de la vie, mais surtout à la moindre suspicion d’onde. Elle devient obsessionnelle.
Ces gens sont très souvent des spasmophiles. Ces ondes nocives font chuter leurs minéraux : calcium, magnésium et potassium échangé avec le sodium dans les cellules, par le phénomène de la pompe à sodium/potassium des membranes. Le potassium est important car il intervient au niveau des cellules de l’oreille interne et du cerveau.
Pratiquement tous les électrosensibles sont de grands allergiques, ce qui peut d’ailleurs se vérifier par des tests d’allergènes et par les taux d’éosinophiles dans le sang. Et la plupart du temps les personnes électrosensibles sont allergiques à de nombreuses substances : médicaments, pesticides, herbicides, métaux lourds, plantes et pollens divers, guêpes, abeilles, acariens etc. Il semblerait même que cette sensibilité allergique/électromagnétique acquise puisse se transmettre à la descendance.
Le problème, les ondes sont partout !
Oui, les ondes sont aujourd’hui absolument partout : on parle du « électro smog », c’est le brouillard électromagnétique dans lequel humains, animaux et plantes sont actuellement obligés de vivre.
Il existe un champ électrique naturel à la surface de la terre créé par les charges électriques présentes dans l’ionosphère (couche de l’atmosphère constituée de particules chargées). Il s’ensuit une constante électrisation de nos organismes due à une accumulation de charges électriques responsable de symptômes divers et variés.
Par ailleurs, toutes les fonctions de notre corps sont commandées par de petites impulsions électriques à basse fréquence. Enfin, nous sommes constitués à 70 % d’eau et par là même nous nous comportons comme un formidable conducteur électrique.
Alors que faire ? Tout débrancher et partir vivre au fond d’une grotte ?
Mes conseils simples pour limiter les dégâts
Eliminer au maximum les ondes électromagnétiques dans la maison et sur le lieu de travail, mettre une bonne terre sur le compteur électrique.
Utiliser le moins souvent et le moins longtemps possible téléphones portables et sans fil, et éteindre son smartphone la nuit.
Utiliser une montre sans mécanisme à quartz dont l’émission électromagnétique est trop rigide pour les vibrations harmonieuses de notre organisme.
Portez des chaussettes en tissu naturel, des chaussures à semelles de cuir qui ne fassent pas écran à la terre.
Evitez les vêtements en fibres synthétiques.
Faire de la relaxation, des exercices respiratoires à la campagne.
Se doucher matin et soir pour enlever l’électricité statique du corps, marcher dans la rosée du matin les pieds nus.
Si vous habitez dans un immeuble en ville, tenez dans une main, vingt minutes chaque soir, la poignée d’un négativeur (appareil relié à la terre de l’immeuble) qui vous permet d’éliminer l’électricité statique que vous avez emmagasinée toute la journée.
Ces deux pierres neutralisent la 4G et les pollutions électromagnétiques
Pour neutraliser les téléphones sans fil, les bornes wifi, les ordinateurs portables ou de bureau, les compteurs électriques, et toute autre source de nuisance similaire, deux pierres se distinguent par leurs propriétés, la tourmaline et la shungite :
On prête à la shungite de remarquables vertus. La plus prépondérante serait de nous protéger de l’impact nocif des ondes électromagnétiques. Globalement, elle améliore, protège, neutralise et régénère.
La tourmaline est utilisée dans l’industrie pour ses effets photo électriques et électrostatiques, dus à la présence dans sa structure de charges négatives et positives parfaitement alignées. Son champ magnétique statique naturel attire la poussière de l’air.
Vous avez compris que derrière cette question de société, il y a un enjeu majeur de santé.
Dans quelques années, tout le monde dira sûrement que c’était évident et qu’il faut se protéger de tout cela. Mais aujourd’hui, c’est un peu comme crier dans le désert…
J’espère que mon modeste « cri » vous aidera. N’attendez plus et portez-vous bien.
Dr Jean-Pierre Willem