vous êtes incapable de revenir au pays pour parler aux camerounais et régler leurs problèmes au moment ou l’unite nationale est en danger alors la seule solution qui s’impose a vous est de rester en Suisse votre pays d’accueil pour y demander l’asile politique et annoncer votre demission a un peuple qui n’attend plus rien de vous.
Vos 35 années de pouvoir ininterrompues passées sans partage a la tète de l’État ne nous ont jusqu’ici apporte que de la désillusion, du désespoir, des larmes et des pleurs sans compter le sang des verse sur vos propres ordres par vos soldats alors que toutes les bonnes volontés vous dissuadaient de vous engager dans l’escalade de la violence.
Monsieur le President,
Les camerounais ne veulent plus de vous et rejettent massivement votre politique qui consiste a diviser pour mieux régner et pour conserver le pouvoir le plus longtemps possible sans tenir compte du bien être des populations.
Vous avez divise des votre accession au pouvoir en faisant éclater le Grand Nord en trois regions distinctes. Vous avez dans la foulée divise le CentreSud en deux et depuis lors vous ne cessez pas de diviser en montant les ethnies et les tribus les unes contre les autres, attribuant les faveurs aux unes et frappant les autres d’ostracisme selon vos intérêts du moment.
Monsieur le President,
Les camerounais vous demandent de quitter le pouvoir pour leur permettre de nouer entre eux un dialogue qui inclurait tout le monde y compris les sécessionnistes que vous présentez abusivement comme des terroristes afin de pouvoir les réduire par les armes. Une fois que vous aurez quitte le pouvoir, les sécessionnistes pourront le cas échéant dans le cadre d’un dialogue inclusif consentir a revenir a la légalité républicaine en revendiquant un statut de mouvement autonomiste dans un Cameroun nouveau que nous appelons tous de nos vœux.
Vous devez donc partir maintenant parce que vous êtes devenu le problème du Cameroun et que vous ne pouvez plus en être la solution.
Monsieur le President,
Votre gestion calamiteuse des ressources financières et des biens du pays ne milite pas en faveur de votre maintien au pouvoir. On se souvient que des les premiers mois qui ont suivi votre accession a la magistrature supreme vous avez dilapide tous les fonds pétroliers que vous avait lègues votre prédécesseur.
Cette gestion catastrophique s’est poursuivie et aggravée au fil des années a tel point qu’aujourd’hui nous en sommes arrives a passer pour la seconde fois devant le Fonds Monétaire International(FMI) sans être assures que ce sera la dernière si jamais vous deviez rester au pouvoir.
A tout ceci il faut ajouter le creusement de notre dette extérieure engloutie dans le financement de projets douteux et de dépenses électoralistes comme la CAN 2019 dont on se demande meme comment elle pourrait se tenir a bonne date dans un pays en proie a la guerre civile dont vous aurez par ailleurs a assumer la responsabilité politique et pénale en cas de bain de sang et de secession du pays.
Les détournements massifs de deniers publics dont se rend coupable en toute impunité votre entourage immédiat conjugues a des surfacturations a grande echelle des marches publics ont plonge le pays dans un abime financier sans precedent.
Dans quel état comptez vous dans ces conditions laisser le pays a votre successeur au moment de votre depart? Certainement pas dans la meme bonne sante financière que celle qui vous avait été léguée par votre prédécesseur!
Votre bilan en matière de gestion des hommes est tout aussi catastrophique. Nous avons encore en memoire les bastonnades publiques et autres humiliations physiques infligées a d’anciens amis politiques devenus adversaires, au traitement indigne reserve aux prisonniers de l’operation Épervier dont certains ont été sur vos ordres laches a l’opprobre populaire laissant ainsi planer le doute sur vos qualités humaines et votre sens de la compassion.
Monsieur le President,
Votre depart ouvrira enfin la voie a un dialogue sur la forme de l’État, question que vous considérez comme taboue, mais que les camerounais devront par la force des choses, aborder sans vous pour ouvrir de nouvelles perspectives a la nation et tracer ensemble les voies devant nous mener vers un avenir radieux.
Laissez nous donc, Monsieur le President, continuer notre chemin sans vous. Vous êtes devenu un obstacle sur le chemin qui mené a notre épanouissement. Nous n’avons plus d’autre choix que de le contourner en vous mettant a l’écart. Quittez le pouvoir avant qu’il ne soit trop tard pour vous. Démissionnez avant que la Cour Pénale Internationale(CPI) ne vienne frapper a votre porte! Oubliez le Cameroun! Demandez l’asile politique en Suisse si c’est dans ce pays que vous vous trouvez en ce moment. Ne revenez pas ici! Le dialogue peut se faire sans vous!
Partez!
Monsieur le President!
Partez!
Que Dieu benisse le Cameroun!