Le régime Biya revendique le droit de tuer et de piller en paix! Tuer et incendier des villages entiers dans les régions du SW et NW (en brulant vives, au passage, quelques femmes âgées), abandonner plusieurs dizaines de milliers de réfugiés au Nigéria pour que ce soit plutôt les sécessionnistes et quelques bonnes âmes qui s’en soucient et s’organisent pour leur venir en aide, piller les caisses de l’Etat pour engraisser les banques suisses, vendre le pays à Bolloré,
Total et autres entreprises des petits copains français… Voilà sans doute en quoi consiste leur “souveraineté nationale”. Ils n’ont plus d’autres slogans à la bouche depuis que l’ambassadeur américain est allé dire à Biya que le coût de son mode de gouvernement par l’immobilisme, l’indifférence et la brutalité commence à mettre l’existence du pays lui-même en péril et à menacer ce qu’il reste de la stabilité de la région, et qu’il faudrait donc qu’il pense à débarrasser le plancher – pour aller mourir paisiblement à l’Intercontinental de Genève, par exemple; en bon citoyen suisse.
Quand on entend le régime d’un vieux satrape pervers et sénile qui s’accroche désespérément au pouvoir, même au prix du sang de milliers de Camerounais qu’il verse pour rien, juste par arrogance et par mépris pour leur vie, même au prix d’une guerre contre son propre peuple qui risque de mener à la destruction pure et simple du pays, faut-il en rire ou en pleurer ?
Quand ils vont mendier les “aides” financières dont se passerait bien n’importe quel pays qui sait que les mots “souveraineté” et “dignité” ont un sens, ils disent qu’il s’agit de “pays amis et frères” ; mais quand certains de leurs “amis et frères” demandent au scélérat d’entendre raison, ils se mettent brusquement à trouver des vertus à la “souveraineté” qu’ils bradent tous les jour!
Source:Yves Mintoogue