Henri Georges MINYEM : POURQUOI AKERE MUNA DOIT GAGNER !
Il ne m’est pas coutumier d’écrire des textes militants sauf lorsque de 2009 à 2011, au moment de notre création comme mouvement politique, j’inondais la toile de nos injonctions, analyses et de nos exhortations incantatoires. Depuis lors, je n’ai cessé d’observer et de prendre une distance critique face aux faits politiques qui sont par définition des faits sociaux.
Aujourd’hui que notre mouvement LCN (LE CAMEROUN NOUVEAU) fait partie intégrante de la plateforme pour la nouvelle République créée autour d’AKERE TABENG MUNA, je me dois de changer de posture pour clarifier mon choix et l’illustrer de façon suffisamment univoque pour qu’il n’y ait aucune ambigüité quant au choix que nous avons fait et que nous assumons.
Dans LCN, nous avons été contactés par plusieurs postulants longtemps avant, dont beaucoup nous ont fait des propositions, certaines sincères par ailleurs, mais inconsistantes tant par la qualité des leaders qui les incarnaient que la faiblesse des idées qu’ils proposaient, fondées sur des diagnostics superficiels sur l’état du Cameroun.
Nous considérons que le combat politique est une lutte pour le triomphe de ses idéaux et dans LCN nous avons l’inclination quasi monomaniaque de privilégier nos valeurs nobles à d’hypothétiques logiques de gains personnels. Ce qui revient à dire que les valeurs d’un individu doivent fonder le combat pour lequel il peut être amené à se dépasser de façon quasi pavlovienne si elles sont attaquées.
• L’intégrité d’AKERE MUNA n’est plus à démontrer ; la rectitude morale de cet homme a réussi à susciter notre intérêt et mérité que nous lui accordions la confiance requise pour pouvoir redresser ce pays et restaurer les codes éthiques qui nous ont façonnés en tant que camerounais adultes. Quand AKERE MUNA fait de la lutte anticorruption l’un des axes cardinaux de son mandat, il exprime que LES VALEURS ETHIQUES doivent se placer au centre d’un Cameroun Nouveau. Il en est profondément convaincu, lui qui aurait pu tranquillement s’enrichir comme d’autres Camerounais de bonne condition sociale, tout en dédaignant en conscience la souffrance de millions d’autres, mais il a résolument choisi de s’extraire de cette posture pour embrasser la cause du peuple
• L’éducation est une exigence de développement si l’on veut faire le pari d’un Cameroun réellement émergent car au-delà des slogans, il faudra bien former cette jeunesse dont nous entendons accroitre le potentiel dans les domaines des services tout en créant des industries de pointe. Le développement de la technicité et des formations à haute valeur ajoutée technologique sont au cœur du programme socio-éducatif du candidat ATM
• Le progrès social se mesure à l’aune de mercuriales qu’il est indispensable d’intégrer tant elles sont complémentaires :
o Une population en bonne santé est une richesse pour le pays tout entier, d’où la mise sur pied intelligente d’une couverture santé universelle savamment pensée et estimée
o En retour, le pari sur cette population est q’en la formant, nous créons les conditions d’un développement brut du potentiel humain qui devient le principal vecteur du développement en même temps que des contribuables nécessaires aux recettes nettes pour l’Etat
o Au final, la prise en compte des problématiques des acteurs culturels sont autant de mesures que le candidat se propose de déployer dès son arrivée au pouvoir
• L’économie est un aspect fondamental des dynamiques politiques car elle est le nerf de toute croissance des richesses d’un pays. Il est donc question de s’interroger non seulement sur les mécanismes d’accroissement de la richesse produite, mais il est tout aussi fondamental de trouver des niches de développement dans les secteurs d’activité en pleine croissance : le capital, les grands projets, l’entreprenariat, le ciblage des axes stratégiques prioritaires de développement, l’extension de notre circuit économique à de nouvelles excroissances spécifiques à notre tissu économique global, telles que les benskinners, les call box, les marchés aujourd’hui anarchiques qui doivent faire l’objet de centrales et non plus d’ acquisitions et transactions sauvages dignes du Moyen-âge chrétien ou des marchés d’orient à l’époque du Califat, le foncier…Autant d’axes de développement stratégiques qui ont fait l’objet d’études précises et ciblées dans le programme de relance économique du candidat.
• Enfin, Akere Muna est anglophone. Et en ces heures troubles que connaît le Cameroun, ce qui a toujours été considéré comme un handicap dans notre pays au regard de notre vie sociale devient un atout. Oui un atout, car le monde change et avec lui les postures idéologiques, les contextes géopolitiques se meuvent, de nouvelles dynamiques s’installent. Maitre Akere Muna est sûrement de tous les candidats éligibles à cette élection LE SEUL qui peut fédérer les Camerounais et initier un dialogue, le seul à même de mettre un terme aux revendications sécessionnistes !!! LE SEUL !!! Car le régime en place n’y arrivera pas, convaincu qu’il est que seule la victoire par les armes arrêtera la guerre. Cependant à la puissance des armes, s’oppose une guérilla organisée qui fait subir des revers à l’armée républicaine. Les canons sont efficaces dans des guerres conventionnelles et non des guérillas. L’exemple de la guerre du Vietnam perdue par les USA en 1975 avec la chute de Saïgon devrait réveiller la conscience des autorités Camerounaises.
L’Etat unitaire qui est brandi et excipé comme une réussite n’est qu’un leurre, un artefact d’unité qui cache mal la forêt car, sans avoir écouté et posé les bases d’un véritable vivre-ensemble, il n’est pas de projet commun envisageable. Il est urgent de poser le problème anglophone sur des bases à la fois socioculturelles, mais aussi historiques car les fondements de la sécession sont connus mais méprisés par un centralisme étatique abscon qui a fait le lit des radicalisations. Maitre AKERE MUNA EST DE TOUTE EVIDENCE L’AUTORITE MORALE CAMEROUNAISE QUI PEUT RECONCILIER LES 2 KAMERUN DE 1961 ET 1972.
J’entends dire que toutes ces politiques fiscales, économiques, financières, sociales, infrastructurelles, les réformes étatiques et les nouvelles orientations diplomatiques font partie intégrante du programme de notre candidat AKERE MUNA.
Il a résolument choisi une posture suprapartisane, ce qui apporte une originalité sans précédent à sa démarche méthodologique. Il a su fédérer un ensemble de talents très divers, répartis géographiquement dans le monde entier par la force de ses convictions, par la pertinence de sa vision qui fait d’ailleurs l’objet d’un document particulier. Ce n’est donc pas un hasard si c’est lui que le parti LCN a choisi pour porter ses couleurs et défendre des idéaux concordants à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 prochain.
Nous sommes prêts ! Nous sommes dans les starting-blocks ! ET VOUS ??? Ne doutez plus, ne tremblez pas car l’heure de la délivrance est entrain de sonner avec une force telle que mes oreilles en vibrent. N’ayez pas peur ! N’ayez peur de rien ! Car RIEN N’EST PLUS FORT QUE LA PUISSANCE DES IDEAUX QUI SE DEPLOIENT SOUS LE JOUG DE LA TORTURE ET LA NÔTRE NOUS EST INFLIGEE DEPUIS 36 ANS !!!
IL EST TEMPS DE TOURNER LA PAGE ET NOUS LE FERONS ENSEMBLE LE 07 OCTOBRE 2018 ! REMPLISSEZ VOS POUMONS ET DITES : MON CANDIDAT C’EST AKERE MUNA ! ENSEMBLE NOUS LE MENERONS A ETOUDI !
En ce qui me concerne, je m’y engage
Professeur Henri Georges MINYEM
Président du parti LCN (LE CAMEROUN NOUVEAU)