Selon Michaëlle Jean “Quand une organisation censée représenter les valeurs humaines qui recadrent l’histoire, se laisse encore prendre par le jeu du profit et non des valeurs des valeurs humaines, c’est dire à quel point cette organisation joue double jeu.”
La France et son jeune président, cédant aux sirènes du régime rwandais envieux de jouer les grands rôles à l’international, soutient la candidature à la tête de l’OIF d’un faucon bien identifié du régime exclusivement tutsi post-génocidaire du petit pays dit des 1000 collines, espérant, ainsi, solder le contentieux opposant les deux pays depuis 25 ans et le bourbier de l’opération Turquoise de l’été 1994. Mais, comme le dit si bien Michaelle Jean, Cette organisation ne pourrait survivre avec des compromis poreux qui transigent avec les valeurs universelles de démocratie et de respect des droits de l’homme.
La direction de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est briguée par la Canadienne Michaëlle Jean et la Rwandaise Louise Mushikiwabo.
Ces valeurs sont bafouées par E. Macron et tous ceux qu’il a entraînés dans ce concessus, sur l’autel d’une quête ridicule de surchauffe des relations bilatérales entre la France et un pays “membre de la Commonwealth”, dont le chef d’Etat ne parle pas la langue de Molière et s’illustre par les libertés qu’il prend depuis 1990 avec le respect du à la vie humaine et aux libertés fondamentales. Il suffit de savoir ou voir ce qu’il a fait en RD Congo avec son alter ego Museveni en termes d’atteintes à la vie et aux biens des personnes. On aura donc une SG de l’OIF ressortissante d’un pays de la Commonwealth et dont le Président ne pipe mot de la langue de Molière. Il y avait mieux à trouver, y compris ailleurs en Afrique francophone, même si Macron n’aimait pas assez la SG sortante de la francophonie.
Me Mbuli