Depuis sa cellule de la CPI à La Haye, ville située sur la côte de la mer du Nord, dans la partie ouest des Pays-Bas, l’ex-président ivoirien déporté à la Cour pénale internationale, CPI, par le réseau Francafrique, invite les camerounais à défendre leur liberté démocratique, leur droit à choisir qui ils veulent comme président. C’est ce que rapporte, Abdoul Diaye, un correspondant à la Haye qui aurait parlé de l’élection présidentielle camerounaise avec le prédécesseur d’Alassane Ouattara.
L’historien président rappelle que si rien n’est fait aujourd’hui au Cameroun pour un changement par la voie des urnes, le Cameroun va se retrouver dans la même situation que la Côte d’ivoire. « À la suite du décès au pouvoir du président Félix Houphouët-Boigny, en décembre 1993, Henri Konan Bédié a été imposé aux ivoiriens, l’autre protégé du réseau France Afrique et vous connaissez la suite avec Alassane Dramane Ouattara. Si vous ne défendez pas vos votes vous allez subir » dit-il, avant de poursuivre après un soupir : « vous savez tous que c’est grâce, au combat du peuple ivoirien et des panafricanistes que nous avons gagné démocratiquement les élections en 2000 alors que Feu le Général Robert Guéï, paix à son âme, voulait se maintenir au pouvoir par la force», affirme Laurent Gbagbo, ex-président ivoirien (2000-2011), déporté à la Haye après le long contentieux électoral de 2010.
Faut-il le rappeler, Laurent Gbagbo, véritable symbole et icone de la lutte pour la liberté et la fin du CFA est très apprécié par une bonne partie de la nouvelle jeunesse et par de nombreux nouveaux leaders africains. Selon lui, « l’Afrique est l’avenir du monde en terme de développement, de ressources non exploitées et de capital humain».
Ce qui, poursuit-il, créé des appétits et une lutte féroce pour maintenir au pourvoir, soit par la triche, soit par la guerre ou par le bourrage des urnes, des chefs d’états qui ne remettent pas en cause les relations avec les puissances impératrices. « Souvenez-vous que seront toujours maintenus au pouvoir ces présidents mous, soumis aux volontés des exploiteurs et des réseaux mystiques »
On peut comprendre que, de façon claire, le président Laurent Gbagbo, qui n’a jamais eu d’admiration pour Paul Biya, qui ne l’a d’ailleurs pas soutenu lors de son conflit avec Alassane Ouattara voudrait voir le Cameroun changer, puis-qu’affirme-t-il « nous suivons et trouvons regrettables les élections qui se passent actuellement dans ce pays frère qu’est le Cameroun, c’est ne vraie honte qui n’honorera pas le président Biya puisqu’il sera toujours question de savoir : a-t-il gagné à la régulière?».