L’achat, que rapporte un membre de sa belle-famille demeurant aux USA, se serait déroulé il y a deux semaines au plus fort de la crise postélectorale au Cameroun. Sans doute que le ministre camerounais de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, connaissait à ce moment-là les vrais résultats des élections présidentielles et anticipait le « On ne sait jamais ».
Cette luxueuse maison qu’on dit de deux niveaux (duplex) avec sous-sol appartenait, avant la transaction, semble-t-il, à un ancien joueur de tennis. Sa valeur serait de 775 millions CFA, avec piscine creusée et double garage. Elle couvrirait une superficie de 2000 m2 qui comprendrait un terrain de tennis de dimension internationale, une clôture avec une barrière blindée et un système de surveillance connecté directement à la centrale de sécurité de la ville. Pour se procurer ladite maison chic, Atanga Nji, aurait utilisé des astuces et passe passes bien huilées et connues dans le milieu du faux, comme il saurait le faire.
En effet, le Minat aurait prétendu transférer l’argent pour honorer les frais des services d’une firme de communication et marketing de l’image politique qui aurait fait la promotion du candidat Biya dans les médias et de lobbying à l’occasion de la présidentielle 2018, où son homonyme de prénom, Paul Biya, a finalement été déclaré gagnant par le Conseil constitutionnel. Une partie de cette somme serait finalement, pour camouflage, atterri plutôt dans le compte d’une de ses relations qui aurait entrepris les démarches et aurait finalisé l’achat pour la famille d’Atanga Nji.
Le service de renseignement Camerounais, à travers ses enquêtes et espionnages des membres du gouvernement aurait découvert cette transaction par une écoute téléphonique.
Pour confirmer, le Cameroun a actionné ses agents d’espionnage. Usant de la tactique de l’hameçonnage bien connue en espionnage, les agents auraient réussi à amener ce membre de la belle-famille à tout recompté, sans se rendre compte, qu’il s’adressait aux agents doubles du renseignement Camerounais qui lui auraient proposé un gros bonus s’il leur trouvait une maison du même genre dans le même quartier pour le compte d’un footballeur camerounais bien connu et encore en action et qui aurait fait la une des médias récemment par une déclaration contrecourant.
De ce fait, se croyant désormais agent immobilier, le beau-frère a d’abord remercier le Seigneur pour ce don venant du Ciel, avant de leur décrire, dans un restaurant, comment il a procédé pour s’acquérir, dans un laps de temps celle du Ministre de l’AT. Tout naïf, il aurait même fait visiter la maison aux agents doubles.
Mis au courant, Il se murmure que Paul Biya aurait demandé qu’on lui fasse un rapport détaillé des dépenses des 50 milliards décaissés et dédiés pour les présidentielles 2018.
On se souvient que les partis politiques ne devraient recevoir que 15 millions chacun pour leur campagne. (15X9 = 135). Si effectivement chaque parti avait encaissé ses 15 millions, on aurait donc dépensé 135 millions.
Tout porte à croire que en publiant le montant des quelques millions donnés aux gouverneurs des régions, préfets, sous-préfets, délégués etc., Paul Atanga Nji voulait, vrai ou faux, camoufler le projet d’achet de cette maison.
Pour le moins que l’on puisse dire, Paul Atanga Nji pourrait retrouver très vite le chemin de la prison de Kondengui. Ce qui ne serait pas nouveau pour ce récidiviste. Il aurait fait à trois reprises la prison de New Bell pour braquage et feymania.
Alors que ses collègues sembleraient avoir choisi l’Asie pour transférer leurs avoirs, celui qui insulte et menace les camerounais à chacune de ses sorties médiatiques, pourrait vite recevoir un coup de tête de Paul Biya et rejoindre le club des membres du gouvernement locataire de Kondengui: Wait and see.