Contrairement à ce que de nombreuses personnes ont pu penser ce n’est pas Atanga Nji qui a ordonné l’arrestation du président élu Maurice Kamto ; c’est bien Ngoh Ngoh. Atanga Nji est un poids plume, un petit exécutant qui n’aurait pas osé.
Vous vous souvenez sûrement, les discours du président Maurice Kamto du 31 décembre 2018 et du 26 janvier 2019 ont eu quelque chose en commun qui n’a rien à voir avec les discours précédents. En effet, dans ces deux derniers discours qui était attentif avait sûrement pu écouter cette phrase: ” non à la succession de gré à gré au sommet de l’Etat”. C’est qu’en fait il avait été mis au courant de ce qui se tramait déjà au sommet de l’Etat.
Ce qui se passe ?
C’est qu’un projet de loi très sombre pour le Cameroun avait déjà savamment été préparé par les faucons du pouvoir et n’attendait plus que la signature du président sorti par les urnes Biya. Tenez vous bien, ce projet de loi visait, VISE à faire du SGPR le successeur constitutionnel du président de la République. D’ailleurs dans leur cercle ésotérique les Atanga Nji et les Grégoire Owona appellent déjà Ngoh Ngoh Excellence monsieur le PR et lui font allégeance, lui qui a le soutien inconditionnel de Chantal Biya, mais conditionné par le type de relation qui lie les deux individus, et celui de tout le clan Nanga qui l’avait accompagné au village pour sa cérémonie mystique à propos.
De son côté, le clan bulu ne s’accomode pas de cette résolution coquinement prise par Chantal Biya et Ngoh Ngoh. Il aurait souhaité que Mebe Ngo succède au vieux. Voilà pourquoi ce dernier a été vite placé sous surveillance avec sa femme. S’il n’est pas encore arrêté c’est bien à cause de son bras long sur l’armée Camerounaise dont il contrôle un nombre important de généraux. Toutefois cela reste dans les plans de Ngoh Ngoh de l’effacer en tant qu’adversaire potentiel.
Laurent Esso étonnamment est contre la succession de Ngoh ngoh et préfére qu’on remette le pouvoir présidentiel à Kamto qui a selon les propres mots de Ngoh ngoh : GAGNÉ L’ ÉLECTION DU 7 OCTOBRE.
Les marches blanches du 26 ont donc mis le sel dans le tapioca du SGPR car le projet de loi sur-évoqué dev[r]ait être soumis à la prochaine rencontre des parlementaires pour côte et devrait abroger la disposition antérieure faisant de Niat Marcel Njifenji le successeur constitutionnel de Biya. La sortie du président élu accompagnée des membres de la coalition et du peuple a permis d’accentuer le climat de crise sociopolitique qui règne au Cameroun tout en attirant davantage les regards de la communauté internationale. Du coup on se demande là haut si le moment est bien choisi.
Avant d’être envoyé à NKondengui Maurice Kamto a été auditionné deux fois.
— La première fois il répondait aux questions et ses réponses étaient saisies dans la machine.
— La deuxième fois c’était une audition enregistrée en vidéo au cours de laquelle on lui a en effet présenté une tranche de vidéo de son propos à ndokoti-douala le 26 janvier dernier, tranche dans laquelle il disait une fois de plus non à la succession de gré à gré. Après cette présentation on lui a demandé s’il reconnaissait ces propos.
Tout d’abord il leur a fait un cours de droit sur les textes qui régissent l’utilisation d’une vidéo dans une procédure judiciaire en leur rappelant qu’il fallait l’ordonnance du juge, et qu’il fallait noter l’heure du début et de fin de l’enregistrement etc… il demandera ensuite que l’audition soit reprise.
Au second enregistrement il reprendra tel dans son plaidoyer devant le conseil constitutionnel : “Je suis KAMTO Maurice, je n’ai qu’une seule parole. J’assume ce que j’ai dit. Jamais je n’accepterai une succession de gré à gré au sommet de notre État”.
Deux jours après Ngoh ngoh était venu à sa rencontre au GSO. Avant son arrivée, la police judiciaire et les agents de la garde présidentielle avait désarmé tous les gars du GSO. Le SGPR est arrivé et s’est entretenu avec le président élu pendant 1h.
Rien n’a filtré de leur échange. Nous pouvons simplement imaginer que Maurice Kamto n’a pas accepté les propositions de Ngoh ngoh puisque deux jours plus tard lui et ses Partisans étaient déférés devant le commissaire du gouvernement avant d’être EXPÉDIÉS à Nkondengui où on a essayé déjà de l’empoisonner au moins une fois.
Fin de l’information.
Commentaire :
Que les camerounais choisissent entre 50 prochaines années de misère et le changement. Jusqu’ici rien ne garantit que ce projet de loi ne sera pas porté à la session parlementaire prochaine. Pour sauver le Cameroun il faut soutenir Maurice Kamto dont la crédibilité ne souffre d’aucune ride. Si les camerounais ne font rien ils le perdront sûrement, au propre et au figuré car le seul moyen Pour Ngoh Ngoh d’avancer librement c’est de le tuer vu qu’il est inachetable et qu’on ne peut le garder en prison du fait d’un dossier vide.
Ce n’est que mon commentaire.
Source: Kand Owalski