QUE PERSONNE N’INSULTE HENRIETTE EKWE, IL FAUT JUSTE LUI RAPPELER GENTIMENT COMME L’A FAIT JB SIMEU CI-DESSOUS CAR À CERTAINS ÂGES ON PEU ÊTRE FRAPPÉ D’AMNÉSIE SÉVÈRE!!!
Cette vaillante journaliste a fait une sortie sur une chaîne privée de la place , dans laquelle elle fustige l’incohérence supposée du Professeur Maurice Kamto. À qui elle reproche la rédaction du code pénal et ses articles liberticides, mais aussi son séjour au gouvernement pendant les émeutes de 2008…
Je vois déjà d’ici une levée de boucliers contre elle, de la part de certains.
Cependant, j’appelle à la retenue tous azimuts, car après ses propos incendiaires sur la coloration ethnique du régime, elle a essayé tant bien que mal de relativiser sa position dans un jeu d’équilibrisme qui anime toujours et toujours les intellectuels du Cameroun.
Il faut le dire néanmoins, maman Henriette, malgré ses prouesses d’antan, n’a pas la maîtrise de certains dossiers de l’heure et ses propos le confirment.
Pour le cas du code pénal. Il a été rédigé dans sa mouture par le cabinet Brain Trust, mais la version finale et les ajouts en conséquence étaient bien ceux du gouvernement et le ministre Laurent Esso l’a confirmé. Le seul passage polémique que le Professeur a assumé c’est l’article sur la filouterie de loyers, inscrit pour contraindre les locataires de la SIC de s’acquitter de leurs loyers car la société d’État était en passe de fermer du fait de nombreux arriérés, notamment des fonctionnaires véreux.
Et pour information la loi antiterroriste liberticide date de 2014 avec kamto déjà dans l’opposition, lui qui l’a décriée énergiquement.
Par ailleurs, dans l’affaire Kamto et compagnie en cours, c’est un droit constitutionnel qui est mis en cause. Et donc l’aspect pénal n’est qu’une conséquence du refus du respect de celui-ci, pourtant consacré par la loi fondamentale. Maman Henriette le sait très bien, marcher est un privilège inhérent à la démocratie et nul n’a le droit de le contester.
En plus, maman Henriette parle de leçons, pourtant le Professeur Kamto n’a jamais donné de leçons à personne. Il a épousé une cause en mettant en gage sa vie, laquelle cause s’est avérée être un combat générationnel, sans besoin d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Mais spontanément beaucoup ont rejoint ce combat, la preuve plus de 70 personnes l’ont rejoint dans un domicile privé pour se faire embastiller avec lui. Fait assez rare dans un pays pris en otage par l’égoïsme et le nombrilisme.
Revenant à la problématique de la foule qui ne suit pas les appels du Prof, ça ne mérite vraiment pas débat, car il faut le dire, sur ce coup maman Henriette a montré un peu de mauvaise foi. Elle qui a pourtant fuit les représailles du même régime pour se réfugier en pays bamiléké à cause de la peur. Si elle, combattante a eu si peur pour sa vie par le passé, combien de fois les hommes ordinaires qui voient tous les jours ce que certains sont capables de faire à leurs propres compatriotes au NOSO?
Parlant du silence du ministre kamto en 2008, si on peut le lui reprocher sur le moment, le temps nous a renseignés qu’il y était pour le suivi du dossier de la péninsule de Bakassi, et loin du donneur d’ordres qui est encore en fonction de façon illégitime. Mais à qui on refuse de demander des comptes sur ces jeunes, morts pour avoir demandé du pain.
Le professeur Kamto a fini par démissionner en 2011, ce qui est tout à son honneur, car au-delà des problèmes de conscience c’est bien rare au Cameroun. Et dans la foulée de sa démission, il a pris la tête d’un parti pour réparer les tares observées à l’intérieur d’un gouvernement méchant et en panne d’inspiration.
En outre, pour la gouverne de maman Henriette, servir son pays n’a rien de criminel tant qu’on y est pour l’intérêt suprême de la nation, et Kamto ne s’est jamais compromis malgré l’abondance du miel.
Aussi, il faut le dire une fois pour toute, Maurice kamto a réponse à toutes les polémiques autour de sa personne. Mais maman Henriette n’a jamais voulu le rencontrer pour écouter sa version des faits. Elle s’en est tenue vraisemblablement comme beaucoup d’autres à la propagande gouvernementale, loin du sérieux et de l’objectivité qui ont construit sa légende. Pouvait-il en être autrement par ces temps qui courent? J’en doute.
Enfin, je réitère, au nom de son parcours et de sa bravoure, elle a le droit de se tromper, donc ne mérite aucune insulte ni calomnie car elle fait partie de ces rares camerounais dont la parole est écoutée sans toutefois être sacrée et donc contestable, mais une fois encore, aucunement méprisable.
Bon début de semaine.
Source- Lu sur le net: JB Simeu