Le MRC dénonce et décrie la modification partielle et partiale de la Constitution du Cameroun et de la loi portant Code électoral

Face à la communauté nationale et internationale, la dénonciation du MRC se situe à plusieurs niveaux.

  1. Le MRC décrie la modification partielle et partiale de la Constitution du Cameroun et de la loi portant Code électoral. Le régime ayant, insidieusement et malhonnêtement, opté pour l’organisation des élections régionales avec un collège électoral illégitime et complètement acquis à sa fraude organisée.
  2. Le MRC dénonce toute tentative éhontée d’organiser des élections au Cameroun avant la fin de la guerre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest meurtries et endeuillées.
  3. Le MRC fustige la mise sur pied d’une machine de fraudes électorales s’appuyant sur des procès-verbaux préfabriqués d’Elecam et des complicités ignobles auprès des administrations publiques.
  4. Le MRC bat, en outre, en brèche la conspiration de l’administration acquise au Rdpc, en plus de la barbarie des forces de l’ordre contre cette formation politique de l’opposition camerounaise, le travail politique étant, perpétuellement, l’objet de sabotage des forces d’inertie du système de répression. En témoignent des interdictions systématiques de toutes les activités du parti, en procédant, en permanence, à des arrestations arbitraires des militants et sympathisants sur l’ensemble du triangle national. Le Mrc prend donc à témoin le peuple camerounais et la communauté nationale et internationale quant aux violences perpétrées à l’encontre des militants et sympathisants qui exercent des droits républicains.

Au demeurant, pour le respect des règles de l’Etat de droit, le Mrc exige un dialogue inclusif qui permettra de mettre fin à la guerre dans les zones anglophones; réitère ses exigences quant à la libération inconditionnelle de M. Kamto, de ses alliés politiques, de ses partisans, des militants et des sympathisants dudit parti politique emprisonnés dans différents milieux carcéraux du pays. Le MRC demande, une fois de plus, la révision consensuelle du Code électoral avant l’organisation de toute élection au Cameroun. Entre autres amendements proposés par le Mrc l’organisation du scrutin présidentiel à deux tours; le bulletin de vote unique; la réduction de l’âge de la majorité électorale de 20 à 18 ans; le re-découpage électoral pour élaguer les inégalités dans la répartition des postes de députés, des conseillers municipaux et des conseillers régionaux par région; la refonte du conseil électoral qui, d’après E. Simh, doit être débarrassé des membres idéologiquement et politiquement marqués au profit des personnalités de la société..

Comments (0)
Add Comment