Ce vendredi le 6 septembre est une journée qui entrera dans les annales de l’histoire juridico politique du Cameroun, surtout si le procès à bien lieu le jour dit. Frères et sœurs Ce procès pourrait alors débuter.
Il s’agit du procès des militants et sympathisants du MRC qui ont été arrêtés pour certains et kidnappés pour d’autres suite aux différentes marches pacifiques depuis janvier 2019.
Il ne faut pas se le cacher, c’est le procès de la liberté face à la violation de la liberté, c’est le procès du droit encadré par notre loi fondamentale que nous avons tous le devoir et le droit de respecter dans l’esprit et dans la lettre. C’est aussi le procès de l’injustice contre l’arbitraire, c’est, on peut dire tout haut que ce procès, c’est le procès de notre système judiciaire.
Quel système judiciaire voulons-nous pour un Cameroun stable ? Et quand on tente de répondre à cette question, dans notre fort intérieur, on se rend vite compte que nous entend que Camerounais, on ne pourrait plus accepter pendant longtemps un acharnement qui n’a rien à voir avec le rendu de la justice équitable.
Pourrions-nous avoir une réponse à cette question ? « Qu’ont-ils les camerounais pour mériter une justice qui n’est pas sensiblement à la hauteur ? »
Chers compatriotes, Je vous invite à prendre quelques minutes de votre temps ce vendredi, 6 septembre, pour prier. Demandons au Seigneur, que par sa grâce, qu’il fasse descendre la justice transcendantale afin qu’elle guide la justice immanente, celle rendu au nom de la république.
Martin Stéphane