À la veille de la Journée des droits de l’Homme 2019, des chercheurs de l’Université de Toronto, au Canada, lancent une base de données mondiale sur les atrocités afin de recueillir et de conserver une documentation des massacres et d’autres atrocités perpétrés pendant la crise anglophone au Cameroun, en Afrique.Ces informations sont recueillies afin de combattre l’impunité régnante qui caractérise cette crise depuis 2016. La collecte se fait dans le but de promouvoir la non-violence, la justice et la paix.La base de données permettra de regrouper, de vérifier, de sécuriser et de publier des informations sur les atrocités et les crimes contre l’humanité commis par les services de sécurité camerounais et des groupes armés non étatiques. Elle est non partisane et apolitique.Toute la documentation sera conservée de façon sécurisé et publiée en ligne afin d’atteindre les objectifs suivants : les processus de justice internationale; une éventuelle commission nationale de vérité, de justice et de réconciliation; la défense des droits de la personne, le journalisme et la recherche universitaire; et un outil de dissuasion pour empêcher de nouvelles violences et une impunité manifeste.Les personnes et les organisations qui possèdent des photos, des vidéos, des documents ou d’autres preuves d’atrocités commises depuis octobre 2016 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun peuvent les télécharger dans la base de données de façon anonyme et sécurisé.
Étape 1 : | N’importe qui peut télécharger en tout temps et de partout des photos, des vidéos et des documents. |
Étape 2 : | Les informations reçues sont par la suite vérifiées par une équipe de recherche spécialisé à partir de sources ouvertes. |
Étape 3 : | Une fois validés, les informations sont publiés en ligne dans la base de données, et n’importe qui peut les consulter en tout temps et de partout. |
AUCUNE information permettant d’identifier les personnes qui téléchargent des informations n’est recueilli. L’Université de Toronto héberge la base de données sur les atrocités en raison de son système de cybersécurité robuste, de sa neutralité et de son emplacement au Canada.Aucun des membres de l’équipe de la base de données n’est lié au gouvernement camerounais ni à toute autre partie en conflit. La vérification et la publication relèveront du Digital Verification Corps d’Amnistie internationale (Université de Californie-Berkeley, Université de Toronto, Université de Pretoria, Université d’Essex) en collaboration avec l’Université de Toronto.
L’Université de Toronto et ses partenaires des milieux universitaire et sans but lucratif s’engagent à protéger les victimes de violence ainsi qu’à promouvoir les droits de la personne et la paix.
Téléchargez des photos, des vidéos ou des documents dans la base de données à l’adresse : https://cameroondatabase.ushahidi.io/posts/create/4Consultez des renseignements vérifiés à l’adresse : https://dataverse.scholarsportal.info/dataverse/cameroonObtenez de plus amples renseignements sur la base de données à l’adresse : https://research.rotman.utoronto.ca/Cameroon/
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Pour diffusion immédiate
Le 9 décembre 2019
Contact : Brian Silverman, Rotman
cameroondatabase@rotman.utoronto.ca