Massacre de Ntumbo «Le régime dictatorial» pointé par l’opposition.

“Il y a un total d’au moins 22 morts, parmi eux 14 enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de 5 ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés”, a déclaré par téléphone à l’AFP James Nunan, le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun, les deux provinces anglophones ravagées depuis trois ans par les combats entre l’armée et des rebelles séparatistes. .

Des enfants parmi les 22 morts lors de l’attaque d’un village du Cameroun 17 février 2020 Partager avec Facebook Partager avec Messenger Partager avec Twitter Partager avec Email Partager Au moins 22 personnes ont été tuées lors d’une attaque contre un village du nord-ouest du Cameroun, selon les Nations unies. Plus de la moitié des personnes tuées à Ntumbo étaient des enfants, et les médias locaux rapportent que plusieurs victimes ont été brûlées vives

. Personne n’a revendiqué l’incident de vendredi, mais un parti d’opposition a accusé l’armée. Le gouvernement camerounais, qui lutte contre les séparatistes dans la région depuis trois ans, a nié toute implication dans l’attaque. James Nunan, un fonctionnaire de l’agence de coordination humanitaire des Nations Unies, OCHA, a déclaré à la BBC qu’une femme enceinte faisait partie des victimes. Quatorze enfants, dont neuf de moins de cinq ans, figuraient également parmi les morts, a-t-il déclaré.

A lire aussi ‘Je vais dans une école secrète’ au Cameroun Un enseignant poignardé à mort par son élève au Cameroun Autonomie des régions anglophones au Cameroun : « encore une déclaration » ? M. Nunan a déclaré que l’incident avait “terrifié” la population locale. “Quel que soit le groupe qui a fait cela, il a menacé d’autres violences à venir”, a-t-il déclaré.

“Les personnes avec qui nous avons parlé sont extrêmement traumatisées et ne s’attendaient pas à cela”. Dans une déclaration, l’un des principaux partis d’opposition du pays – le Mouvement pour la renaissance du Cameroun – a accusé “le régime dictatorial” et le chef des forces de sécurité camerounaises de l’attaque. Agbor Mballa, une figure de proue du mouvement séparatiste, a également suggéré que “les forces de défense de l’État étaient responsables”. Un responsable de l’armée a qualifié ces allégations de “fausses” lorsqu’il a été interrogé sur l’incident par l’agence de presse AFP. Paul Biya, président du Cameroun et chef du Mouvement démocratique du peuple camerounais.

Le président camerounais Biya est accusé de violations des droits de l’homme pendant le conflit

Le conflit a été centré dans le nord-ouest du Cameroun, où la majorité de la population parle anglais en raison des anciens liens coloniaux avec la Grande-Bretagne. Des groupes séparatistes armés ont commencé à émerger en 2017 après la répression des manifestations par les forces de sécurité. Les séparatistes ont déclaré l’indépendance d’un nouvel État qu’ils appellent Ambazonia, mais le président camerounais Paul Biya a qualifié les groupes de “terroristes”.

Plus de 3 000 personnes sont mortes depuis le début des combats et au moins 70 000 personnes ont également été déplacées de leurs foyers. Le gouvernement camerounais a été accusé de violations des droits de l’homme pendant le conflit, et le président américain Donald Trump a exclu le pays d’un programme commercial spécial avec l’Amérique. Le gouvernement affirme que les séparatistes ont tué des dizaines de civils et de membres des forces de sécurité, mais il n’existe pas de chiffres officiels concernant les civils et les séparatistes tués par les forces gouvernementales.

Source:https://www.bbc.com/afrique/region-51529121

Cameroun: 22 personnes tuées, dont 14 enfants, dans le nord-ouest anglophone

Des soldats patrouillent à Bafut, dans le nord-ouest du Cameroun, en zone anglophone, le 15 novembre 2017.

Selon le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU, quatorze enfants, dont neuf enfants âgés de moins de cinq ans, se trouvent parmi les victimes de ce massacre. PUBLICITÉ Les atrocités ont été commises vendredi dernier, au village de Ntumbo, dans le nord-ouest anglophone. « Selon les renseignements qu’on a réussi à confirmer, vingt-deux civils ont été tués le matin du 14 février. Des hommes armés ont, pour une raison inconnue, ciblé ces personnes. Sur les vingt-deux victimes (…), quatorze étaient des enfants. Et nous sommes portés à croire que neuf d’entre eux avaient moins de cinq ans. Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balles et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées. Nous savons, également, qu’une des victimes, une femme, était enceinte. Une seconde femme enceinte a été blessée par balles. Heureusement, elle est encore en vie. Elle a été hospitalisée et se trouve dans un état critique. Hélas, elle a perdu son bébé », explique à RFI James Nunan, le chef d’Ocha pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest, les deux provinces anglophones. L’avocat Félix Agbor Mballa, un des leaders de la contestation anglophone et chef d’une ONG de défense des droits de l’homme, a condamné « l’horrible meurtre » d’enfants et de femmes dans le quartier qui porte le nom de Ngarbu. Il appelle les autorités à ouvrir une enquête pour identifier les coupables. « Il faut ouvrir une enquête, c’est une obligation, avec des membres de la société civile, du gouvernement et de l’opposition. On doit savoir qui a fait ça et on doit trouver une solution à cette guerre inutile. Les civils sont les victimes. C’est dur ce qui se passe entre les séparatistes et le gouvernement. » De son côté, l’armée, qui conteste le bilan donné par plusieurs ONG et membres de l’opposition, déplore un « regrettable incident », qui aurait causé la mort de cinq civils, une femme et quatre enfants. « Le 14 février au petit matin, une équipe mixte de la gendarmerie et des forces de défense, qui avaient entrepris une opération vers l’habitation identifiée comme étant un refuge de terroristes, a été prise à partie violemment, déclare au micro de RFI le porte-parole de l’armée, Cyrille Atonfack Guemo. Les combats ont été rudes. Il y a eu sept terroristes neutralisés ». « Au cours des combats, pour ce qui concerne la maison, on s’est rendu compte bien après qu’elle cachait aussi des citernes de carburant frelaté, poursuit-il. Apparemment, un des réservoirs aurait pris feu avec ces conséquences sur l’ensemble des habitants de la maison. Donc, on est peut-être fondé à penser à l’heure qu’il est que certains d’entre eux étaient même retenus en otages, parce que dans la maison il y avait une femme et quatre enfants. D’où le bilan que nous avons aujourd’hui avec la plus grande certitude, complètement en opposition à ce qu’un certain nombre de porte-parole ont propagé sur les réseaux sociaux ». On est peut-être fondé à penser à l’heure qu’il est que certains d’entre eux étaient même retenus en otages, parce que dans la maison il y avait une femme et quatre enfants. Drame de Ntumbo: le porte-parole de l’armée camerounaise conteste le bilan des ONG et de l’opposition .

Source:

http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200217-cameroun-22-personnes-tu%C3%A9es-14-enfants-nord-ouest-anglophone Cameroun: 22 personnes tuées, dont 14 enfants, dans le nord-ouest anglophone.

Selon le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires de l’ONU, quatorze enfants, dont neuf enfants âgés de moins de cinq ans, se trouvent parmi les victimes de ce massacre.

www.rfi.fr

Cameroun : 22 villageois dont 14 enfants tués, selon l’ONU 17 février 2020 à 07h55 | Par Jeune Afrique avec AFP Mis à jour le 17 février 2020 à 09h00 Frontière Cameroun-Nigeria à Fotokol. Ce pont drainait un trafic de 200 camions par jour. Il était incontournable pour l’approvisionnement en armes, munitions et nourriture destinés à Boko Haram. Des versions contradictoires s’affrontent à propos du récent massacre de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun. L’opposition et des ONG locales ont accusé le gouvernement et les militaires, qui combattent depuis trois ans des groupes armés sécessionnistes anglophones, d’être responsables de cette tuerie, ce qui a été démenti auprès par un porte-parole militaire. « Les éléments de preuve indiquent que la majorité des victimes sont des femmes et des enfants », a assuré par téléphone James Nunan, le chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. « Il y a eu au moins 22 morts, parmi eux 14 enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de 5 ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés », a ajouté Nunan. Des enfants parmi les 22 morts lors de l’attaque d’un village du Cameroun – BBC News Afrique Ces liens sont externes et s’ouvriront dans une nouvelle fenêtre Au moins 22 personnes ont été tuées lors d’une attaque contre un village du nord-ouest du Cameroun, selon les Nations unies …

Source: https://www.jeuneafrique.com/897311/politique/cameroun-22-villageois-dont-14-enfants-tues-selon-lonu/

Cameroun : 22 villageois dont 14 enfants tués, selon l’ONU – Jeune Afrique Des versions contradictoires s’affrontent à propos du récent massacre de 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le … Source:

www.jeuneafrique.com

La controverse persiste au Cameroun au sujet d’une tuerie dans le Nord-ouest séparatiste. Alors que l’Onu annonce 22 morts, dont 14 enfants, Yaoundé conteste et parle de cinq victimes, parmi lesquelles quatre enfants, «conséquence collatérale» d’un accident au cours d’une opération de sécurisation. Des voix s’élèvent pour condamner ces atrocités.

Le conflit meurtrier opposant l’armée aux combattants séparatistes dans les régions anglophones du Cameroun continue de faire des victimes. Dimanche 16 février, le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (Ocha) de l’Onu a annoncé que le 14 février, des hommes armés avaient tué 22 civils, dont 14 enfants et des femmes, dans le Nord-ouest du Cameroun.

«Dans la plupart des cas, ils ont été tués par balle et leurs corps ont été brûlés dans des maisons qui ont été incendiées», a expliqué à RFI James Nunan, le chef d’Ocha pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest, les deux provinces anglophones.

Source:

https://fr.sputniknews.com/international/202002191043092560-qui-est-responsable-de-la-mort-de-civils-dans-le-nord-ouest-separatiste-du-cameroun-/

Au moins 22 personnes dont 14 enfants ont été tués, ce vendredi, dans un village du nord-ouest du Cameroun, rapportent les Nations unies.

Des hommes armés ont tué, ce vendredi, 22 villageois, dont 14 enfants et des femmes, dans un village d’une province peuplée par la minorité anglophone dans le nord-ouest du Cameroun, a annoncé l’ONU à l’AFP, l’opposition accusant l’armée d’avoir perpétré un “massacre”.

Source:

https://www.bfmtv.com/international/cameroun-22-villageois-dont-14-enfants-ont-ete-tues-en-zone-anglophone-ce-vendredi-1859144.html

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