Albert Dzongang répond violemment à Grégoire Owona et Famé Ndongo

Quand le président élu du Cameroun parle à son voleur, deux chiots se mettent à aboyer d’une voix nasillarde. Ils ont pour dénominateur commun de se réclamer d’un parti politique qui n’existe que de nom; car né verbalement d’un hold-up à Bamenda lorsqu’ils ont déclaré que l’UNC devienne RDPC. Biya venait ainsi de voler le Parti de Ahmadou prouvant son incapacité à imaginer et à mettre sur pied son propre parti.

Voilà la preuve formelle que celui qui prétend diriger aujourd’hui les Camerounais n’est qu’un chef de gang et non chef d’État. Ceux qui agissent en son nom n’ont aujourd’hui tout comme hier aucun intérêt à la préservation de la vie des camerounais. Ils ont tout intérêt au renouvellement de leur pouvoir qui ne repose pas sur plus de « légitimité » que la marge de manœuvre que leur créateur leur a souvent donnée pour mieux sucer comme des parasites le pauvre Camerounais.

Ceci permet de donner un sens à toutes ces sorties oiseuses auxquelles le peuple a droit depuis hier. Mais peut-on s’inquiéter des aboiements d’un chien? Cela est inhérent à sa nature. L’inverse aurait prêté sérieusement à interrogation tout comme on peut questionner le silence étrange du ministre des gros yeux à l’heure où ses collègues s’efforcent vaguement à déceler dans la déclaration du Président élu une intention insurrectionnelle. Une seule question a pourtant été posée: où est le voleur de suffrage en ce temps de guerre sanitaire?

Le peuple a de toute les façons la preuve de la vacance de pouvoir au sommet de l’État. Le voleur du vote des camerounais a abandonné le butin aux petits receleurs. Et s’il est si indifférent à la situation de ses concitoyens tous comme ses créatures c’est simplement parce que le Covid-19 n’est pas une menace directe à son pouvoir; il aurait déjà fait sortir des chars et des fusils d’assaut pour déclarer la guerre au virus. Le peuple camerounais doit prendre son destin en main aujourd’hui!

Albert Dzongang

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