MASSACRE DE KUMBA: En attendant les démentis du capitaine de frégate Atonfack Guemo le journaliste Michel Biem Tong dénonce

MASSACRE DE KUMBA: En attendant les démentis du capitaine de frégate Cyrille Atonfack Guemo parole de l’armée camerounaise , le journaliste Michel Biem Tong en exil dénonce avec certitude le rôle des forces de défense camerounaises. Vérité ou manipulations.

MASSACRE D’UNE DIZAINE D’ÉLÈVES À KUMBA/LES FORCES DE DÉFENSE CAMEROUNAISES IMPLIQUÉES

“Ils étaient 6 assaillants arrivés à bord de 3 motos. Il s’agit de soldats camerounais en civil du camp militaire de Up Station, à KUMBA, parmi lesquels Ndong Christophe et Moses Solomon”, nous a confié une source proche des services de sécurité camerounais, à propos de l’attaque survenue ce samedi 24/10/2020 à l’école internationale bilingue Mère Francisca et qui a fait près d’une dizaine d’élèves morts et de nombreux blessés : “après leur forfait, ils ont pris la route de Three Corners et le camion militaire les a transporté de Three Corners pour Mambanda afin d’éviter tout soupçon”, renchérit notre source visiblement bien informée de ce plan diabolique. En effet, il s’agissait d’une opération planifiée la veille “ce vendredi 23/10/2020, une réunion secrète s’est tenue vers 13 heures à Elongo Gardeen, l’hôtel le plus luxueux de KUMBA qui appartient à un richissime homme d’affaires exportateur de cacao appelé Achianya Martins.Ont pris part à cette réunion, le préfet de Meme, Ntou’ou Ndong Chamberlain, le Général Benoît Eba Eba, commandant de la Région militaire N°2, le général Nka Valère, commandant de la région militaire interarmées N°5 et plusieurs autres hauts grades de l’armée dans la région du Sud-Ouest.

Le général Elokobi Njock était attendu à cette réunion mais il a décliné l’invitation, arguant de ce qu’il ne peut pas participer au massacre de ses frères.

Il était parfaitement au courant de cette opération”, raconte notre informateur. Rappelons que le Général Elokobi Njock est le directeur central de la coordination au secrétariat d’État à la défense (SED) chargé de la gendarmerie nationale, basé à Yaoundé. Nul doute donc que le palais présidentiel d’Etoudi était au courant de cette opération. D’après notre source, une autre attaque est prévue lundi prochain et la cible visée est le CCAS (Collège des Arts et des Sciences) de Kumba. Des élèves en pleine formation pour l’obtention du permis de conduire seront eux aussi visés, annonce également notre source. Rappelons que cette attaque attribuée aux soldats camerounais intervient dans un contexte où poussé à des négociations sous la médiation suisse avec les leaders indépendantistes anglophones, le pouvoir de Yaoundé, qui ne jure que par le statut spécial aux anglophones fruit du grand dialogue national, entreprend plutôt de commanditer des attaques sur des civils anglophones,lesquelles sont aisément attribuées aux séparatistes.

Le but recherché est de dresser les populations anglophones locales (majoritairement acquise à la cause indépendantiste) et la communauté internationale contre les indépendantistes armés ainsi que d’amener les USA à classer le mouvement indépendantiste anglophone comme organisation terroriste. L’auteur de ces lignes a diffusé sur son compte Twitter fin août 2019, un plan du pouvoir de Yaoundé en zone anglophone visant à s’attaquer aux élèves et à en tuer dans le but de dresser l’opinion internationale contre les indépendantistes anglophones. Est-ce la diffusion de l’information qui a provoqué le report de l’opération ? Nous y reviendrons !

Source: Michel Biem Tong , journaliste web en exil

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