Voici bientôt cinq années que le cœur des patriotes camerounais et de leurs amis à travers le monde saigne, d’assister impuissants à cette macabre situation où nos compatriotes Anglophones et nos soldats également camerounais eux-aussi, s’entretuent et se massacrent dans une guerre inutile au Nord-Ouest et Sud-Ouest (NOSO).
Malgré les multiples cris de cœurs et appels des simples citoyens, des organisations de la société civile, des différentes confessions religieuses, des parties politiques, des pays amis et des organisations internationales à des négociations sans exclusive autour d’une table pour trouver une solution politique consensuelle aux problèmes politiques racines à l’origine de cette crise, le régime de monsieur Paul Barthélemy Biya Bi Mvondo refuse toujours d’entendre raison.
Combien de Camerounais doivent-ils encore se faire massacrer avant que ce régime satrapique reptilien et néocolonial en place à Yaoundé mette fin à ce qu’il convient aujourd’hui d’appeler sur la base des faits, sa guerre génocidaire contre les Camerounais au NOSO ?
Comme par le passé, United4Cameroon (United for Cameroon) condamne avec la dernière énergie les récentes actes de cruauté perpétrés contre la population civile au NOSO, entre autres : torture barbare du jeune homme Jean Fai Fungong dans la localité de Ndu, exécution publique des trois chefs traditionnels à la place du marché devant la population dans le Lebialem, et la mort d’un bébé calciné dans un incendie volontairement orchestré à Batibo.
Ces méfaits crapuleux viennent allonger la liste des autres cruautés du génocide de Camerounais dans le NOSO, dont entre autres les massacres de Ngarbuh, de
Kumba, de Florence Ayafor, et des centaines de villages Anglophones brûlés et rasés par les forces de sécurité.
Tous ces massacres ont visiblement eu pour seuls effets de radicaliser davantage les protagonistes de ce conflit. Si la violence pouvait résoudre cette crise Anglophone dont la source est une problématique éminemment politique, ça se serait su au cours des quatre dernières années.
De plus, les multiples roublardises et les « solutions » cosmétiques de façade unilatéralement décrétées par le régime néocolonial de Paul Biya sont des farces de nul effet qui sont restées lettres mortes quant à l’issue rapide de ce conflit. Les Camerounais de tous bords demandent la fin de ces pratiques roublardes et moyenâgeuses du régime, datant de la période coloniale française.
Aussi, United4Cameroon persiste à demander l’organisation sans délai d’une négociation inclusive de toutes les parties prenantes de cette crise Anglophone au NOSO afin de trouver une fin définitive au problème Anglophone. Ce processus de négociation sans exclusive devra inclure entre autres, tous les leaders Anglophones de la Diaspora et du territoire national et singulièrement ceux présentement embastillés au Cameroun.
Le processus de cette négociation réclamée devra être convenu de façon consensuelle par toutes les parties en conflit, et le résultat des négociations devra également contenir une feuille de route des échéanciers et des étapes vérifiables le long de l’implémentation des résolutions convenues à la table de négociation.
Que Dieu bénisse le Cameroun
L’équipe United4Cameroon
16 février 2021