Malversations financières autour des fonds Covid au Cameroun. Le président Biya qui ne cède jamais à aucune pression sauf la pression atmosphérique a finalement cedé aux pressions des organismes de Bretton Woods. Ces organisations ont demandé à M. Biya d’acheter des montres pour les personnes impliquées dans ce vaste Covid-Gate. Car bientôt, ceux trouvés coupables devront lire l’heure.
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Le scoop de la matinale de mercredi… RÉVÉLATIONS SUR L’ENQUÊTE JUDICIAIRE AUTOUR DES 180 MILLIARDS FCFA DE LA LUTTE CONTRE LE COVID 19L’information que je révèle en exclusivité hier soir portant sur cette note du secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, adressée au ministre de la Justice, Laurent Esso, demandant sur « les hautes directives » de Paul Biya « l’ouverture d’une enquête judiciaire contre les auteurs, co-auteurs et complices des cas de malversations financières » dans la lutte contre le COVID 19 augure en réalité un véritable seïsme politique. Car tout le gouvernement est impliqué. L’affaire porte en réalité sur 180 milliards fcfa fcfa.
En effet Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) avait statué sur le dossier du Cameroun le 04 mai 2020 assorti d’un avis favorable pour le décaissement avec effet immédiat, d’une enveloppe de 135,56 Milliards de FCFA (226 millions de dollars) en vue de renforcer le plan de riposte contre la propagation du COVID-19.Le prêt du FMI était assorti de conditionalites parmi lesquelles l’audit de la gestion de cet argent. Mais c’est 180 milliards fcfa qui sera débloqué par le gouvernement à titre de « fond spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions et ses répercussions économiques et sociales ». A cela s’ajoute les dons.
Sur ces 180 milliards fcfa du gouvernement par exemple 131 milliards 948 400 000 fcfa étaient destinés au fonctionnement. C’est à dire l’intégralité du prêt du FMI. Et 41 milliards 051 600000 pour l’investissement. Mais le FMI avait estimé que ce n’est pas le Contrôle Supérieur de l’Etat ( CONSUPE) qui devait auditer la gestion de son argent. Une institution qu’elle juge politique.
Mais la chambre des comptes. Dans sa guerre contre Dion Ngute et Manaouda Malachie, Ferdinand Ngoh Ngoh tente de court-circuiter les recommandations du FMI pour faire exécuter l’audit par le CONSUPE qu’il contrôle. Ainsi dans une correspondance avec pour Objet : « Mission spéciale d’audit des fonds relatifs à la lutte contre contre le Covid-19 » adressée le 15 décembre 2020 au ministre des Finances, Ferdinand Ngoh Ngoh écrit: « J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir débloquer et mettre à la disposition du Ministre délégué à la Présidence de la République Chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, une dotation de 32 555 000(trente-deux millions cinq cent cinquante-cinq milles, ndlr) FCFA destiné à la couverture des frais relatifs à la mission portée en objet ».
La pilule passe mal chez Dion Ngute qui considère cette note comme un nouveau coup tordu de Ngoh Ngoh qu’il qualifie de « bandit ». Le premier ministre s’en remet à Paul Biya qu’il rencontre régulièrement les vendredis. La décision tombe: le CONSUPE va se limiter au ministère de la Santé mais la chambre des comptes va auditer tous les comptes des administrations qui étaient impliquées dans la lutte contre le COVID 19. Pendant deux mois et demi, la chambre des comptes enquête dans tout le Cameroun et rend son rapport à la mi mars au premier ministre qui le transmet à la présidence de la République. Les choses pressent d’autant plus que le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a négocié et obtenu du FMI un nouvel accord. Mais l’institution financière veut des comptes sur l’argent de la COVID 19 obtenu sans taux d’intérêt. Le rapport de la chambre des comptes révèle un important scandale financier. Paul Biya décide d’ouvrir une enquête pénale. C’est ainsi qu’il instruit à son secrétaire général de transmettre le dossier à Laurent Esso.
Comme vous pouvez le voir plus en détails dans les documents, l’on sait par exemple que dans le cadre de la répartition de la dotation du Fonds spécial,
le ministère de Santé publique était en tête des allocations avec 45,63 milliards de FCFA.
Viennent ensuite le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (26 milliards),
le ministère des enseignements secondaires (7 milliards),
le ministère de l’Education de base (6,5 milliards),
le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation (6,1 milliards),
le ministère de l’Enseignement supérieur (6 milliards),
le ministère de l’Agriculture et du développement rural (6 milliards),
le ministère de la Défense (3,6 milliards),
la Délégation générale à la sureté nationale (3 milliards),
le ministère de la décentralisation et du développement local (2,5 milliards),
le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat (2 milliards),
le ministère des Pêches et des industries animales (2 milliards),
le ministère du Tourisme et des Loisirs (1,7 milliard).
Mais l’on sait par exemple qu’au delà du Riz d’Orca qui a disparu qu’une partie de l’argent des masques des élèves a disparu au ministère de l’éducation de base d’Etoundi Ngoua. Madeleine Tchuente a reçu un argent dont les justificatifs n’ont pas convaincus les enquêteurs de la chambre des comptes. Cerise sur le gâteau : ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji a reçu des dons pour la lutte contre la COVID 19 qu’il a revendu au gouvernement qui les a rachetés avec l’argent du FMI… Ehhhh Dieu. Ainsi va la République Pour toute information confidentielle que vous souhaitez rendre publique.
Source: WhatsApp: BORIS BERTOLT