Apres avoir usé son fond de culotte sur le très long banc de touche où ses patrons du système l’ont installé depuis qu’il s’est publiquement retourné, Atanga Nji aurait enfin autorisé Célestin Djamen a endossé le maillot d’opposant.
Avec l’Alliance Patriotique et Républicaine du Cameroun (APAR) Djamen entre dans l’arène politique de la Mbéatonie. L’APAR permettra à son créateur qui a longtemps joué les seconds couteaux de se rapprocher de la mangeoire. Comme le disait Me Tsapi en Aout 2018, Célestin Djamen qui ne “peut justifier d’un emploi qui lui rapporte 100.000 FCFA le mois” n’a que des “motivations alimentaires” et il ne s’en cache plus si on s’en tient au nom parlant qu’il a choisi pour son parti. IL veut s’APARt du gâteau. Djamen est élimé et a faim. L’ancien opposant est cuit à point. Le pouvoir va s’en servir pour ses basses besognes.
Tout observateur averti de la scène politique camerounaise peut corréler cet appel à servir au loubard Djamen à la rencontre le 31 mars 2021 des leaders de sept partis politiques dits de l’opposition afin de querir une réforme consensuelle du système électoral.
Maintes fois désabusés par les coalitions de l’opposition les Mbéatoniens n’ont pas accordé du crédit à cette initiative du fait de la présence à cette rencontre de l’agent-double Bien-nourri Osih qui démasqué cherche à se rebâtir un capital confiance et du pédant indic aligneur de gros mots, le malappris Cabral Libii. En revanche et Il n’y a pas de doute la dessus, cette ligue d’une certaine opposition a fait perdre le sommeil aux sécurocrates du régime qui croyaient avoir induit en sédation profonde leurs adversaires.
En l’absence des soudards tels que JDD Momo ayant fait fortune, Ekindi usé, Banda Kani dépité, Il va s’en dire que dans les prochains jours Célestin Djamen sera appelé à entrer au stade où Il évoluera entre autres aux côtés du Professeur sans doctorat spécialiste de lettres soporifiques de félicitation aux membres du gouvernement et représentations diplomatiques. Sa mission barrer Maurice Kamto.
En effet à la suite du décès récent de PEK, l’ancien commis à cette tâche, les marionnettistes du système ont mandé Le “Président” Djamen (dossard 318) d’occuper le couloir laissé vacant par le défunt. Ses premières sorties publiques en disent long. Mais pour qu’il puisse pleinement jouer son rôle, de grâce, que ses employeurs lui donnent de quoi régler ses factures.
David Manga Essala