Le Pr Kasia abandonne une femme anesthésiée et non opérée au bloc opératoire. Le CHRACERH c’est le Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine de Yaoundé (ngousso).
Le professeur Jean Marie Kasia, administrateur directeur général de ce centre et son personnel jouent avec les nerfs des femmes en quête de progénitures.
Créé pour redonner du sourire aux femmes ma foi désespérées, qui sont prêtes à tout pour procréer, ce centre est devenu un véritable panier à crabes.
Quand le professeur kasia et son personnel finissent de dépouiller ces femmes fragiles et vulnérables, îls les abandonnent à leur triste sort, non sans avoir intimidé celles qui dépitées, osent lever le ton.
Au CHRACERH, tout le monde (médecins, infirmiers, anesthésistes) est pharmacien, en commençant par le directeur lui même.
Cette dame de 44 ans temoigne :
” je suis partie du CHRACERH sans jamais mettre pieds dans une pharmacie. Chaque médecin, infirmier devant qui tu passes t’examine, prescrit et vend lui même tout ce qu’il a prescrit. Et après ton opération, tu ne retrouves rien, ils récupèrent tout pour revendre aux autres”
Comme au lycée où on disait que Nul n’est rien sans son bord, au CHRACERH, Nul n’est rien sans son trousseau à pharmacie qu’ils vendent aux patientes pour ensuite tout voler après l’opération.
Ils sont conscients la bas que la plupart des femmes qui viennent vers eux ont un moral bas , sont préparées financièrement et surtout prêtes à payer le prix pour voir leur problème resolu.
C’est là où surfent ces ces personnels sans foi ni loi, qui ont toujours le sang à l’oeil.
Et dès que ces pauvres femmes finissent de payer de colossales sommes d’argent pour une opération, on vous dit que la machine est en panne, on vous reprogramme, et vous payerez encore tout comme si l’opération avait normalement eu lieu. Et puis c’est encore la même rengaine, la machine a un souci.
Beaucoup au bout de ce long périple de calvaire où le personnel, loin de se comporter en spécialistes de santé, se comporte plutôt en commençant, finissent par jeter l’éponge, après s’être fait dépouiller par ces techniciens de la santé de reproduction d’un autre genre.
La dame abandonnée au bloc par le pr kasia témoigne” j’arrive au CHRACERH en 2017, après plus d’un an à dépenser sans suivi sérieux, j’ai fini par abandonner. Et c’est l’une de mes aînés qui m’encourage à y retourner, m’ayant confiée à l’une de ses relations la bas.
J’y retourne le 20 novembre 2020, après des examens, le docteur Dipanda dit qu’il faut faire une opération appelée hysteroscopie je crois, avant d’envisager la FIV (fécondation in vitro), je suis programmée le 05 janvier 2021 pour cette fameuse hysteroscopie ,pour disent-ils, traiter les myomes.
J’arrive là bas le 04 janvier, pour les préparatifs de l’opération du 05. C’est au bloc que je découvre un autre anesthésiste, celui auprès de qui j’avais payé n’étant pas là. Il me fait une anesthésie locale, quand je ne ressentais pas mes pieds, je lui ai rappelé que j’avais payé pour une anesthésie générale. Il balbutie quelque chose du genre il n’a même pas lancé un coup d’œil sur ma fiche, etiIl reprend et me fait l’anesthésie générale.
Néanmoins Je sors du bloc et ils disent à mon mari que l’opération s’est bien passée alors que c’était faux.
L’opération n’avait même pas eu lieu. Puisque l’hysteroscopie c’est une opération qui passe par le vagin, on introduit seulement des choses par le vagin pour corriger ou examiner, on ne fend pas le corps comme en chirurgie classique.
C’est lors d’une visite post opération chez le docteur Dipanda, qui me suivait à l’époque, qu’il regarde mon dossier et déclare “ah, c’est la patiente qui avait réagi lors de l’opération” je lui demande ce que c’est que réagir, et dans ses explications, il me dévoile que l’opération avait été interrompue et qu’on allait reprogrammer. J’étais abbatue, j’étais courroucée, j’étais atterrée.
Dire à mon époux que tout s’est bien passé et revenir 2 semaines après me dire qu’en fait d’opération, il n’ y en avait pas eu. C’est quel pays, c’est quelle légèreté, c’est genre de spécialistes. Ils savent pertinemment que ce qui s’est passé, te laissent dans l’espoir pendant 2 semaines pour revenir me flanquer un de ces coups.
Alors ils me reprogramment pour mai 2021. J’y étais en ce début du mois de mai en cours, et même scénario. disent-ils, pendant leur pseudo opération, la machine est tombée en panne.
Deux fausses opérations après des millions dans leurs poches pour différents examens et remèdes. J’ai jamais vu les restes de remède après ces deux fausses opérations, puisque quand on ne t’opere pas, on te remet au moins tes remèdes que tu as achetés à cet effet.
J’ai fini par jeter l’éponge. Oui j’ai jeté l’éponge puisque je me suis rendue à l’évidence que j’avais à faire aux gens on ne peut plus irresponsables. Aux gens qui n’ont jamais mesuré ce peut vivre une femme dans ma situation. Ils ne sont simplement pas à Leur place.
Leur souci n’est pas le vôtre, leur souci à eux, c’est se remplir les poches, c’est racketter et surtout en bon commençant, écouler leurs médicaments, en commençant même par le directeur kasia jean Marie, oui c’est se remplir les poches et traumatiser ceux qui osent ouvrir la bouche pour parler des misères qu’ils vivent dans leur enfer du CHRACERH.
Vous vous rendez compte que quand ma dernière opération a foiré là, ils sont allés m’abandonner seule dans une salle quelconque.
Quand je sors de l’anesthésie, j’appelle, je crie, personne tout autour. Je pouvais bien mourir là seule, les bons messieurs étaient passés à autre chose, le pr kasia sait- il quelle est la suite après m’être fait anesthésier pour me larguer dans ce coin perdu de l’hôpital du fait d’une panne déclarée de la machine?
C’est dans la nuit qu’un passant, un garde malade entend les cris et les bruits et vient me retrouver là, dans ce coin où les soi disant spécialistes du CHRACERH m’ont jetée sans ménagement.
C’est ce monsieur qui m’aide en descendant chercher mon époux. Le pauvre était tranquille dans un coin sachant que j’étais au bloc, alors que les misérables m’avaient jeté dans un coin de l’hôpital pour courir chasser d’autres primes, d’autres proies, oui pour aller dépouiller d’autres victimes.
Vraiment Le CHRACERH c’est du n’importe quoi. J’ai jeté l’éponge. Et je fais ce témoignage pour sauver d’autres femmes, pour que d’autres n’aillent pas vivre ce que j’ai vécu dans cet enfer.
Je finis par l’attitude de cette infirmière qui passait toujours lancer des phrases choquantes aux femmes qui malmenées et vraiment dépitées, osaient lever le ton. Cette infirmière, ayant fini de nous engueuler, lançait : c’est vous qui aurez toujours du pr Kasia, lui n’aura jamais besoin de vous, il ne manquera jamais des femmes à traiter.”
Voilà donc le récit d’une des multiples victimes de ce centre de misère et de traumatisme.
C’est indécent, c’est à la limite inhumain de jouer ainsi avec les nerfs et la vie de nos soeurs et épouses fragiles et moralement abbatues par la recherche d’un cri de bébé.
Organiser de tels rakets dans un milieu aussi sensible est ma foi choquant et révoltant.
Un peu de tenue et d’humanisme Mr le professeur , le terrain est trop glissant pour que vous et votre personnel complètement deshumanisés veniez y organiser votre danse macabre. Savez quand et dans quelles conditions cette dame est partie du CHRACERH après son opération supposée interrompue?
Vivement qu’une enquête soit ouverte dans ce centre, c’est une pléthore de nos soeurs désabusées qui viendront témoigner des rakets et des traitements traumatisants qu’elles subissent dans ce centre de torture en pleine capitale.
C’est un véritable scandale à ciel ouvert au CHRACERH.
SourceWhatsApp
NOTE: Cette photo n’est qu’illustrative