Ce mardi 10 août 2021, vingt six OTAGES POLITIQUES DE BIYA ET DE SA BANDE sont, une fois de plus, attendus devant les tribunaux

Depuis le 22 Septembre 2020,

Des centaines d’hommes et de femmes sont incarcérés, réprimés et torturés au Cameroun pour leur choix politique.Demain mardi 10 août 2021, vingt six OTAGES POLITIQUES DE BIYA ET DE SA BANDE sont, une fois de plus, attendus devant la cour d’appel du Centre à Yaoundé, à l’audience de l’habeas corpus. Depuis que la défense a demandé le desaisissement du juge Gabriel TANKOUA, on sera demain à un énième renvoie.Pour rappel, ce contingent de vingt six OTAGES POLITIQUES DE BIYA ET DE SA BANDE fait partie d’un ensemble de plus de cent cinquante militants et sympathisants du MRC arbitrairement arrêtés dans le cadre des Marches Pacifiques du 22 septembre 2020 et répartis dans diverses prisons du pays.

Ces Marcheurs Pacifiques revendiquaient :- la fin de la guerre dans les deux régions anglophones ; la libération de toutes les personnes arrêtées ou condamnées dans le cadre de la crise anglophone et la tenue d’un vrai dialogue Inclusif ;- la réforme du système électoral ;- l’audit de la gestion de la CAN TOTAL 2019 qui avait” glissé”.Pour les OTAGES POLITIQUES, N B

Des centaines d’innocents sont incarcérés, torturés, assassinés chaque jour au Cameroun.

CAMEROUN : LA TORTURE A HUIS CLOS

Au Cameroun, les autorités détiennent illégalement, humilient et torturent des innocents pour leurs opinions

Paul Biya

Chef de l’Etat

Paul Biya  s’est maintenu à la tête de l’Etat camerounais au prix de fraudes massives, notamment lors de l’élection présidentielle du 7octobre 2018. Depuis l’humiliation en mondovision de son parti, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais devant le Conseil Constitutionnel lors du contentieux électoral de 2018, le régime Biya est hanté par le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) et son leader, le Professeur Maurice KAMTO.

Depuis lors, Monsieur BIYA n’a eu de cesse de tenter de museler ce parti en arrêtant, torturant et détenant de manière illégale et arbitraire ses militants et sympathisants. Le régime a ainsi instauré la détention arbitraire, la torture et autres traitements inhumains, humiliants et dégradants, un outil central de son arsenal de conservation du pouvoir de Monsieur Biya qui en est donc la clef de voûte. Ce dernier s’appuie, à cet égard, sur un réseau de personnages assumant des responsabilités diverses. Nous les présenterons les uns après les autres, à la fois du point de vue de leurs fonctions officielles ou officieuses ou des faits qui leur sont attribués.’

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