William Shakespeare , le plus grand écrivain anglais de tous les temps , disait : ” Être grand , c’est prendre part à une grande querelle ” . Être grand ne consiste donc pas à s’illustrer tantôt comme un laquais de Louis Paul Motaze , tantôt comme le valet de chambre de Laurent Esso et en prendre prétexte , pour insulter les Ambassadeurs , piétiner les Patrons de la Police Nationale , arracher les femmes d’autrui, jeter , par un coup de tête , ses collaborateurs en prison et s’arroger le droit de vie et de mort sur ses compatriotes . L’ensemble de tous ces agissements s’appelle la barbarie qui est le propre des esprits ténébreux et moyenâgeux . Être grand , c’est avoir le courage de se lever publiquement , pour dire la vérité , dans l’intérêt de tous et de chacun , afin que règnent la justice et la cohésion sociales .
Parce que je suis le plus grand garçon de tout le Sud-Cameroun , j’ai eu le plaisir de m’imprégner , il y a 15 ans , de la notion de ” type criminel ” attachée à Cesare Lombroso et à sa théorie du ” criminel – né ” exposée dans les différentes éditions de L’Homme Criminel . Pour Cesare Lombroso , le type criminel est un personnage atavique et amoral qui commet des forfaits par nécessité biologique . Le ” criminel – né ” présente certains traits anatomiques , psychologiques et sociaux qui le rapprochent du sauvage . Malgré les siècles , qui se sont écoulés , Cesare Lombroso reste encore , de nos jours , la figure éponyme de la criminologie moderne . De son vivant , le rêve de Cesare Lombroso était que la jeune science anthropologique parvienne , un jour , à révolutionner le droit pénal .
Contrairement à Louis Paul Motaze , qui fanfaronne avec l’argent sacré du contribuable , parce que son frère aîné , Roger Motaze , a été sacrifié , j’ai eu le privilège d’étudier , il y a bien longtemps , cette description que le Marquis de Vauvenargues avait fait du criminel – né : ” Il se trouve des hommes qui ont pris le crime comme métier ; qui , cachés au fond des grandes villes , y composent comme un peuple à part , vivent sans règles , sans frein , sans crainte des dieux ; sur qui l’honneur ne peut plus rien , en qui ne reste aucun sentiment de honte ou d’humanité ; malheureux que l’attrait du mal a entièrement abrutis , que la misère et le goût de plaisir ont voués , dès leur enfance , à l’infamie et qui ne semblent être sur la terre que pour la perte ou pour l’effroi des autres hommes ” . On dirait que le Marquis de Vauvenargues , qui vécut pourtant au 18e siècle , dressait le portrait psychologique le plus fidèle de Jean Pierre Amougou Belinga !
Contrairement à Jean Pierre Amougou Belinga , qui a bâti son mythe à partir d’une histoire d’homosexualité , j’ai eu l’opportunité , en 2004 , de savourer LES PLUS GRANDS CRIMES DE L’HISTOIRE , ouvrage qui porte la signature du regretté Pierre Bellemare , autrefois présentateur de l’émission LES ENQUÊTES IMPOSSIBLES .
Il me plaît de révéler aux prestidigitateurs et à la horde de courtisans de Jean Pierre Amougou Belinga , dont Dieudonné Essomba est le plus assoiffé d’argent sale , que j’ai habité le quartier Nsam , du 3 Octobre 2000 au 18 Décembre 2013 . Les fosses de la fondation de l’immeuble , qui abrite VISION 4 , ont été creusées , sous mes yeux . En ce temps – là , Martial Owona , Ernest Obam et Dieudonné Essomba n’étaient pas encore les employés de Jean Pierre Amougou Belinga . Durant mon séjour, au quartier Nsam , mon compagnon était un Inspecteur des Affaires Sociales retraité avec lequel j’ai épluché 12 tomes d’une encyclopédie de psychanalyse intitulée INTELLIGENCE ET PERSONNALITÉ .
François Bikoro et une Journaliste de langue anglaise , Lovelyne , n’avaient eu de cesse de me harceler, afin que je prenne part à leurs émissions politiques , je refusais froidement , en obéissant à mon flair rarissime . Qui plus est , plus d’une soixantaine d’occasions m’avaient été offertes , pour rencontrer face – à – face Jean Pierre Amougou Belinga . Malheureusement , je l’esquivais , à tout bout de champ , parce que mon intime conviction me disait que cet individu n’était pas digne de serrer ma main . Depuis l’éclatement de cette querelle , au lendemain de la disparition brutale de Martinez Zogo , je me félicite , tous les jours , d’être un esprit génial et original .
Avant de balayer du revers de ma main toutes les affabulations démentielles de Dieudonné Essomba , je me permets d’abord , dans l’intérêt supérieur de la nation camerounaise , de rafraîchir la mémoire de Laurent Esso, avant de lui poser quelques questions : au cours de l’homélie , dite par Mgr. Akonga , en 2017 , à la Cathédrale Notre-Dame des Victoires de Yaoundé , à l’occasion des obsèques de Mgr. Jean Marie Benoît Bala , Laurent Esso y était présent à visage découvert . C’est d’ailleurs lui qui avait été désigné comme le Représentant personnel du Chef de l’État , pour la cérémonie d’inhumation , le 3 Août 2017 , à Bafia .
Au moment de décorer le cercueil de ce Prélat , à titre posthume , Laurent Esso , qui n’était qu’un bouc émissaire , pour les besoins de la cause , promenait un regard d’innocence sur ses compatriotes . Pourquoi Laurent Esso a-t-il choisi de fêter les 90 ans du Chef de l’État , en solitaire ? Pourquoi s’est-il caché chez lui , loin des regards et des commentaires de la foule ? De quels commentaires avait-il peur ? Que s’est-il passé ? Pourquoi Laurent Esso a-t-il pris la précaution de cacher ses yeux derrière une paire de verres aussi noire que la Prado qui avait servi à l’enlèvement de Martinez Zogo ? Ne dit-on pas que le visage est le miroir de l’âme ? N’est-il pas vrai que le crime est dessiné sur le visage de Laurent Esso ? En se masquant les yeux , Laurent Esso est-il différent de ce condamné qui se bande lui-même les yeux , parce qu’il a peur de regarder le poteau d’exécution ?
Lors de son apparition , à la Cathédrale Notre-Dame des Victoires , dans le cadre de l’Office religieux à la mémoire du feu Ministre des Mines et du Développement Technologique , Gabriel Dodo Ndoke , Laurent Esso , hypnotisé comme une statue , s’était encore caché derrière ces lunettes aussi sombres que cette horrifiante nuit où Martinez Zogo a entamé sa descente aux enfers . Pourquoi Laurent Esso avait-il peur d’affronter les regards des uns et des autres ? Pourquoi Laurent Esso craignait-il d’être dévisagé ?
Laurent Esso a-t-il cessé d’être le Ministre le plus puissant du Cameroun ? Pourquoi la conscience de Laurent Esso est-elle si hantée ? Il ne fait l’ombre d’aucun doute que Laurent Esso est rongé , chaque jour , à chaque heure , à chaque minute et à chaque seconde , par un secret diabolique enfoui dans les profondeurs de son âme . Laurent Esso a peur de l’oeil de sa conscience ; Laurent Esso est un criminel ; il a la conscience du coupable . Laurent Esso est prisonnier de sa propre conscience . J’invite quiconque , qui se sent capable , de me montrer la différence entre Laurent Esso , qui camoufle ses yeux avec des lunettes noires , et un bandit qui roule au volant d’une voiture dont les vitres sont fumées !
Cette fois-ci , ce n’est pas le Lieutenant – Colonel Justin Danwe qui parle ; c’est le point de vue d’un psychanalyste chevronné . Je mets quiconque au défi de me prouver l’innocence de Laurent Esso . Sans doute , les clowns , comme Dieudonné Essomba , n’ont-ils jamais su que le mensonge ne peut jamais être démontré , car , le mensonge , qui est comparable au néant , n’existe pas . Personne , au monde , ne peut démontrer l’innocence de Laurent Esso et de Jean Pierre Amougou Belinga , parce que leur innocence n’est rien moins qu’un mensonge . N’en déplaise aux griots , aux bigots et aux cagots comme Dieudonné Essomba .
Cela étant , je vais tirer les conclusions que m’imposent les élucubrations de Dieudonné Essomba . Selon lui , le Lieutenant – Colonel Justin Danwe serait atteint de démence ; ce qui veut clairement dire que le Président de la République , qui a placé sa confiance en cet officier supérieur , au point de le nommé Directeur des opérations de la DGRE , est lui-même un fou . Dieudonné Essomba veut également insinuer que tous les Colonels et tous les Commissaires , impliqués dans ces enquêtes , sont eux-mêmes des malades mentaux , en dépit de la force de leur expérience , étant donné qu’ils accordent du crédit aux déclarations du Lieutenant – Colonel Justin Danwe .
Si nous admettons , comme le martèle Dieudonné Essomba , que la santé mentale du Lieutenant – Colonel Justin Danwe est effectivement dérangée , comment est-il concevable qu’un pauvre bouffon , comme Justin Dawne , par ses hallucinations , réussisse à tenir tout un pays en haleine ? Si Jean Pierre Amougou Belinga n’avait rien du tout à se reprocher , comment se fait-il que le Journal l’Anecdote ait été le seul à n’avoir pas annoncé la mort de Martinez Zogo qui était pourtant à la Une de tous les autres Journaux ? Qu’est-ce qui peut expliquer une telle indifférence face à une mort si atroce ? Pourquoi Jean Pierre Amougou Belinga a-t-il jeté autant d’argent par la fenêtre , pour acheter le silence des certaines corporations ? Qu’est-ce qui justifiait le fameux culte d’actions de grâces , la veille de son interpellation ? Le serveur , dont il est question , dans cette affaire , est-il une pure invention ?
Tout me porte plutôt à croire qu’il est grand temps que Dieudonné Essomba se fasse consulter par Lucien Ntone qui , autant que je sache , est l’un des meilleurs psychiatres du Cameroun , à défaut de se rapprocher d’un prêtre exorciste .
Pour l’essentiel , parlons peu et soyons brefs ! Je propose à Laurent Esso de donner des instructions à n’importe quel Procureur de la République , pour que ce dernier m’interpelle et me place en détention provisoire , en guise de protestation de son innocence . Dans le cas contraire , que Laurent Esso fasse d’une pierre deux coups : qu’il remette calmement sa démission au Chef de l’État et qu’il lui donne mon nom , par la même occasion , afin que le Président de la République me confie le fauteuil de Garde des Sceaux . Je saurai moi-même effacer les grosses tâches de sang que je trouverai sur les accoudoirs , avant de m’asseoir .
Jean Collins OYONO ENGUELE
Leader politique
Président de la Renaissance Pour le Développement du Cameroun
Tél : 656 64 65 32 / 651 97 30 05